15 Congolais expulsés de Brazzaville accueillis jeudi au beach Ngobila

Publié le par Jean-Cornelis Nlandu-Tsasa

15 Congolais expulsés de Brazzaville accueillis jeudi au beach Ngobila

Kinshasa, 14/08 - 15 ressortissants congolais de la RDC, expulsés de Brazzaville, ont débarqué jeudi à Kinshasa, par le poste frontalier du beach Ngobila, déprimés et dépouillés de leurs biens, a constaté un journaliste de l’ACP.

Ces expulsés, dont l’âge varie entre 20 et 30 ans, ont déclaré avoir séjourné une semaine pour certains et plus d’un mois pour d’autres dans les geôles à Brazzaville avant d’être reconduits à la frontière au beach Brazzaville pour être refoulés vers Kinshasa. Ils sont arrivés à bord du bac de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP, ex-ONATRA).

Depuis avril 2014, rappelle-t-on, des milliers de Congolais de la RDC ont été expulsés du Congo Brazzaville dans le cadre de l’opération baptisée « Mbata ya bakolo », déclenchée par la police congolaise pour, selon elle, chasser du territoire congolais tous les irréguliers. Se sentant dans l’insécurité, beaucoup de Congolais s’étaient également présentés volontairement à la frontière pour regagner leur pays d’origine.

Le dérapage constaté dans cette opération a été décrié notamment par les autorités de la RDC et des contacts se poursuivent pour normaliser le trafic entre les deux pays.

La source ne précise pas si Kinshasa a convoqué l’ambassadeur du pays voyou, pour protester contre ces atteintes aux droits de l’Homme sur ses compatriotes, comme il se fait partout ailleurs, ni si les autorités congolaises de la RDC comptent adopter des mesures de représailles contre Brazzaville.

Apport financier du gouvernement aux travaux du barrage hydroélectrique de Katende

Kananga, 14/08 – Le barrage hydroélectrique de Katende se construit sur un fond du gouvernement congolais avec ses partenaires pour un montant de 400 millions de dollars américains, dont 282 millions pour l’ouvrage proprement dit et 120 millions autres pour les lignes devant assurer le transport de l’électricité vers les centres de consommation, a déclaré, mercredi à Kananga, le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Jeannot Matadi Nenga.

Il a appelé les opérateurs économiques à la création des petites industries pour rentabiliser cet ouvrage de 64 MW attendus de ce barrage pour ne pas pousser le gouvernement à vendre ce courant ailleurs afin de réunir les moyens de remboursement de la dette.

Le ministre Matadi Nenga a fait état, au cours de cette rencontre, en présence du gouverneur Alex Kande Mupompa, avec les délégués des forces vives de Kananga, de deux contraintes à la base du retard constaté dans l’évolution des travaux, notamment le bocage, depuis 6 mois à Lubumbashi, de 4 000 tonnes de matériel suite aux difficultés de transport de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) et l’état défectueux des routes en terre battue Tshimbulu-Katende et Kananga-Katende.

Jeannot Matadi Nenga a par ailleurs salué les efforts déployés par l’exécutif provincial pour contourner ces contraintes, notamment par l’envoi des contacts à Lubumbashi avec la Direction générale de la SNCC et le financement des travaux d’entretien des routes concernées par l’Office des routes pour la somme de 580 millions des francs congolais.

Un atelier de préparation des communautés de Muanda face à l’érosion côtière

Kinshasa, 14/ 08 - Le ministère de l’Environnement et développement durable lancera, vendredi 14 août à Kinshasa, un atelier de préparation des communautés de Muanda, province du Kongo Central, face à l’érosion côtière, a annoncé jeudi Jean Ndembo Longo, coordonnateur des projets «Renforcement de la résilience des communautés de Muanda à l’érosion côtière (PANA-Zone côtière) en RDC ».

Financé par le Fonds pour l’Environnement (FEM) à travers le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’atelier dont le projet court de 2015 à 2020, vise l’appropriation de ses résultats et des activités qui seront réalisées au cours de la première année.

Il va aussi traiter des questions clés qui finaliseront le premier plan d’action annuelle et détermineront les indicateurs, les cibles et les moyens de vérification du projet.

Selon le rapport de la deuxième communication nationale sur le changement climatique publié en 2010, la zone côtière de la RDC, long d’environ 40 kilomètres, est confrontée à l’érosion côtière due à un effet combiné de la topographie, de la nature sableuse du sol et de la dynamique océanique.

Dans cette partie du pays, révèle la source, « la terre, la biodiversité, les infrastructures socio-économiques et les moyens de subsistance sont sérieusement affectés par l’érosion côtière ». Le projet PANA-Zone côtière, a indiqué le Pr Ndembo, est une réponse locale aux risques d’érosion et d’inondation par la promotion des technologies d’adaptation dans cette zone.

Avec l’ACP

La zone côtière de Muanda

La zone côtière de Muanda

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