RDC : L’ancien ministre Freddy Matungulu annonce sa candidature à la présidence

Publié le par Jean-Cornelis Nlandu-Tsasa

RDC : L’ancien ministre Freddy Matungulu annonce sa candidature à la présidence

Bruxelles, 7/10 – L’ancien ministre congolais des Finances et du Budget, M. Freddy Matungulu Ilankir, a annoncé mardi sa candidature à ,la présidence de la république, au cours d’un entretien avec Radio Okapi, indique l’agence privée APAreçue mercredi.

Rentré en République démocratique du Congo le samedi 3 octobre, après un séjour de plus de dix ans à l'extérieur, Freddy Matungulu, invité par Radio Okapi, n’a pas tardé à afficher ses ambitions politiques. « Nous avons aujourd'hui l'ambition de pouvoir faire de notre mieux pour demander la confiance de notre population pour qu'elle puisse nous donner l'opportunité de la servir au plus haut niveau », a affirmé Freddy Matungulu.

« Je ne reviens pas au Congo comme politicien mais plutôt comme citoyen congolais intéressé au développement politique de son pays et soucieux de pouvoir contribuer comme tout le monde à l'amélioration des perspectives politiques de notre pays, à l'apaisement de la scène politique nationale », a-t-il poursuivi.

Docteur en Economie en 1986 de la Fletcher School de l'université Tufts, dans la région de Boston aux États-Unis, Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir est né le 4 janvier 1955 à Lubembo, province du Bandundu, dont il est originaire. Il enseigne l'Economie à l'université de Kinshasa de 1986 à 1992, année où devient économiste pour le Fonds monétaire international (FMI). En tant que représentant du FMI au Cameroun, il supervise notamment un programme de réforme économique débuté en 1996, qui aura permis plus tard au pays d'être éligible pour l'Initiative pays pauvres très endettés (PPTE).

A partir d'avril 2001, il est ministre des Finances. Il démissionne en février 2003, devenant ainsi le premier ministre des finances congolais à quitter son poste sans avoir été limogé. Il recouvre ses fonctions au FMI aux États-Unis, avant de prendre une retraite anticipée fin février 2015 pour se consacrer à la politique, essentiellement aux activités de son parti dénommé "Congo na Biso" (Notre Congo, en Lingala).

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