La RDC et la Belgique signent 15 conventions pour 62,3 millions d’euros

Publié le par Cornelis Nlandu-Tsasa

 
LOGO-CONTINENT.jpg 
Administration et Rédaction : 75, Marius Duchéstraat 1800 Vilvoorde-Belgique – Compte : 000-1779090-13 
 Tél.: + 32 53 41 62 34 – GSM : + 32 496842694 – 485453016 –  e-mail :
lesignalmagazine@yahoo.fr 
Représentation Kinshasa: 54, Avenue Ndala - Kinshasa-Lemba - Tél : + (243) 89 81 34 349
   
 
 
 
Quotidien du vendredi 21 décembre 2007
 
 
RDC – INFOS NATIONALES
 
La RDC et la Belgique signent 15 conventions pour 62,3 millions d’euros
 
Kinshasa - Le gouvernement de la RDC et le Royaume de Belgique ont signé, jeudi à Kinshasa, des conventions pour 15 projets inscrits dans le cadre du Programme indicatif de coopération d’un montant de 62,3 millions d’euros, soit environ 90 millions de dollars américains. Les documents relatifs à ces 15 projets qui couvrent la période de 2008 à 2010 ont été signés conjointement par le vice-ministre des Affaires étrangères, Ignace Gata Mavita, et l’ambassadeur de Belgique à Kinshasa, Johan Swinnen.
Les 15 projets se rapportent aux secteurs de la santé, de l’éducation, des infrastructures de base, de l’agriculture, du développement rural et des forêts, de la bonne gouvernance, de la justice ainsi qu’aux secteurs multisectoriels et de réserve.
Tous ces projets, identifiés par les experts des deux pays lors des travaux de la première session de leur Grande Commission mixte qui se sont tenus à Kinshasa en mars dernier et qui ont consacré la reprise de la coopération structurelle entre Kinshasa et Bruxelles, marquent la volonté de raffermissement de leurs liens historiques interrompus il y a 17 ans, à la suite des « massacre » de l’Université de Lubumbashi, au Katanga.
Les volets de ces 15 projets touchent à l’amélioration de la vie des populations des provinces du Bandundu, du Bas-Congo, du Sud et Nord-Kivu, du Maniema, de l’Equateur, de la province Orientale et des provinces du Kasaï Oriental et Occidental. La participation financière belge porte sur les trois années à venir.
 
Treize dissidents tués lors d’une attaque au Nord-Kivu
 
Kinshasa - Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont affirmé avoir tué treize soldats dissidents lors d’une attaque de leurs positions jeudi matin dans une localité du Nord-Kivu, selon des autorités militaires cités par l’AFP.
«Les éléments des FARDC ont tué 13 soldats insurgés qui ont attaqué ce matin nos positions à Ntamugenga» dans le territoire de Rutshuru, à environ 60 km de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu a déclaré le colonel Antoine Mushimba, commandant de la 6ème brigade des FARDC déployée dans le secteur.
«Nous les avons repoussés très loin, vers les collines de Bukima», plus au nord, a-t-il ajouté, précisant que la situation était redevenue «calme» dans la zone. La Mission de l’ONU en RDC (Monuc) a confirmé les affrontements de Ntamugenga sans toutefois avancer un bilan. Le camp Nkunda était injoignable jeudi en milieu d’après-midi.
Cette attaque survient alors qu’il se prépare la tenue à Goma d’une conférence qui vise à mettre fin aux conflits dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.
 
Levée de la mesure frappant certains médias en RDC
 
Kinshasa - Des médias interdits de diffusion depuis le 20 octobre 2007 ont repris jeudi leurs émissions, a-t-on constaté. La mesure de réouverture de ces médias a été annoncée mercredi par le ministre de la Communication et des médias, Emile Bongeli, au cours d’une rencontre regroupant les cadres de l’administration du ministère et les responsables de ces chaînes de télévision et stations de radio.
La levée de cette indiction est contenue dans un arrêté ministériel, et des notifications personnalisées qui ont été adressées, par la Secrétaire générale du ministère, Marie Josée Mikaba, aux responsables des chaînes et stations ayant rempli les critères définis par la loi.
Le ministre a profité de la circonstance pour annoncer son intention de réorganiser le secteur de l’audiovisuel en RDC, en vue de parvenir à l’émergence d’une presse citoyenne et responsable et des entreprises de presse valables garantissant la sécurité juridique et professionnelle des journalistes. Les interlocuteurs d’Emile Bongeli ont été, en outre, invités au respect des règles éthiques et déontologiques de la profession, de même qu’à l’amélioration des grilles de programmes. Le ministre a enfin recommandé d’adopter une attitude responsable, dénuée de tout triomphalisme.
 
Le tribunal consacre la dissidence de Kyungu et consorts de l’UNAFEC
 
Kinshasa - La défection et la dissidence de M. Kyungu wa Kumwanza de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC), que préside Me Honorius Kisimba Ngoy Ndalewe, ont été reconnues par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe.
Cette juridiction a déclaré nulles et de nul effet toutes les décisions prises par M. Kyungu wa Kumwanza et consorts lors d’une concertation politique qu’ils avaient initiée le 3 mars de l’année en cours, laquelle avait décidé la révocation de Kisimba Ngoy et de son directoire de l’UNAFEC. Le tribunal a dit « bonne et valable » la décision du comité politique national de l’UNAFEC du 28 mai dernier portant constat de la défection et de la dissidence de Kyungu et de ses partisans de l’UNAFEC et de leur interdiction formelle de se prévaloir de la qualité de membres de ce parti ainsi que des droits et prérogatives y afférents.
M. Kyungu qui occupait le poste de premier vice-président de l’UNAFEC a été condamné solidairement avec ses compagnons, à payer à l’UNAFEC, la somme équivalent en FC de 1.000 dollars américains, à titre de dommages et intérêts.
Réagissant à cette décision, le président national de l’UNAFEC, Honorius Kisimba Ngoy, a, au cours d’un point de presse tenu jeudi, déclaré que ce qui a été hier l’opinion des individus est aujourd’hui un fait de justice. Il y a maintenant un jugement qui s’impose à tous avec toutes ses conséquences », a martelé Kisimba Ngoy, avant de louer, à travers cette décision, l’indépendance de la magistrature qui, a-t-il souligné, n’a de compte à rendre à personne dans sa mission de dire le droit.
 
 
PROVINCES
 
11 millions USD pour l’assainissement de Kisangani
 
Kinshasa - L’élaboration d’un plan d’action pour l’assainissement et l’aménagement de la ville de Kisangani requiert la somme de 11 millions USD, suivant la consultation effectuée par la mairie avec l’appui technique et financier du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Ce plan d’action est l’œuvre d’un ingénieur en travaux publics et consultant du PNUD qui a souligné que la seule voie de sortie de l’insalubrité est la sensibilisation de la population à l’éducation sanitaire, a annoncé radio Okapi.
Le document élaboré en vue d’exposer les stratégies pour que la ville soit assainie est un ensemble des données qu’il a collectées auprès des services techniques des divisions provinciales du Plan, de l’Environnement et de la Santé. Le PNUD fait, pour sa part, appel à la collaboration du gouvernement congolais et l’invite à s’impliquer dans le dynamisme de l’assainissement de la ville en apportant les moyens nécessaires pour la réalisation de ce plan. De son côté, le gouvernement s’engage à rendre disponible un document de référence qui servira comme banques des données à cette organisation onusienne de développement
 
Un véhicule de la MONUC écrase une femme, et le conducteur est en fuite
 
Kinshasa - Le conducteur d’un véhicule de la Mission de l’organisation de Nations Unies au Congo (MONUC) qui a écrasé, au début de la semaine, une femme décédée sur-le-champ, sur la route des Poids lourds, à la hauteur du marché du quartier Kingabwa dans la commune de Limete, est porté disparu jusqu’à ce jour, a-t-on appris jeudi des sources policières. Agée de 65 ans, la femme tuée habitait le quartier Mombele, dans la même municipalité, renseigne la source qui cite l’excès de vitesse comme cause de cet accident mortel.
Le même jour, un autre véhicule de la MONUC, à bord duquel se trouvaient quelques militaires, a été attaqué par la population, furieuse de l’acte criminel commis par ce conducteur. Pour se frayer un chemin, les militaires ont tiré des coups de feu en l’air pour disperser la foule en colère.
 
Un élève de 16 ans se pend, protestant contre son père
 
Kananga - Mashipu Ntumba, 16 ans révolus, élève dans un institut de la ville de Kananga, chef-lieu du Kasaï Occidental, s’est donné la mort par pendaison pour protester contre le comportement de son père. Mme Milolo, la mère de la victime, a indiqué à la presse que son mari avait chassé son fils de la maison familiale après avoir brûlé son poste de radio et celui de son ami. Cet agissement a poussé l’enfant au pire, contre toute attente. La Police nationale congolaise a arrêté quelques membres de famille du défunt, son père ayant réussi à s’enfuir.
 
180 dollars US volés sont brûlés dans une cachette
 
Kananga - Une femme habitant la localité de Muimba, dans la commune de la Nyanza, à Kananga, chef-lieu du Kasaï Occidental, a fait brûler maladroitement la somme de 180 (cent quatre vingt) dollars US dissimulés dans une latrine construite en paille dans la parcelle familiale. Après avoir volé cette somme à son époux, la dame a pris soin de la cacher minutieusement à cet endroit.
Sans le savoir ni le vouloir, un de ses enfants a imprudemment mis le feu à la paille du WC jusqu’à détruire complètement la bâtisse. C’est plus tard que les voisins ont réalisé la réaction inattendue de l’infortunée qui s’est mise à pleurer à « chaudes larmes pour son WC », dans lequel étaient cachés les 180 dollars.
 
 
ECONOMIE
 
Une mission du CID collecte des indices d’hydrocarbures au Bandundu
 
Bandundu - MM René Savu Malonda et Apollinaire Bakomba, respectivement géophysicien et logisticien du Centre interafricain de développement (CID), en provenance de Kinshasa, effectuent depuis le début du week-end une mission de dix jours relative à la collecte des indices d’hydrocarbures dans la province du Bandundu, a-t-on constaté.
M Savu, chef de la délégation, a indiqué qu’il s’agit de procéder à des prélèvements desdits indices dans le cadre des recherches géophysiques approfondies du CID, en vue de confirmer davantage les résultats probants des recherches antérieures à propos de la présence des potentialités pétrolifères dans certaines entités du Bandundu.
Cette collecte aura lieu successivement à la cité de Nioki et au village Tolo, territoire du Kutu, et au village Ilanga-Nkolo, territoire d’Oshwe, dans le district de Mai-Ndombe, a-t-il précisé. La délégation travaillera ensuite dans le village Kipala et à la mission catholique Sia, territoire de Bagata, dans le district du Kwilu.
Le chef de la division provinciale des Hydrocarbures du Bandundu, Stéphane Matela, a confirmé à cette occasion l’existence des indices du pétrole dans bien des entités des districts du Kwilu, du Kwango et de Mai-Ndombe ainsi qu’à Kikwit, spécifiant que la province du Bandundu sera sous peu une puissance pétrolière. Les deux experts en hydrocarbures ont fait savoir enfin que la RDC dispose de plus de 650.000 structures pétrolifères qui constituent le bassin sédimentaire du pétrole le plus large et le plus épais du monde.
 
Réouverture de l’usine centrale de triage du diamant industriel de la MIBA
 
Mbuji-Mayi - L’usine centrale de triage installée au polygone de la MIBA, fermée dernièrement pour des raisons sécuritaires, vient d’être rouverte à l’exploitation, après un réaménagement interne à la suite de la permutation du personnel et des cadres dirigeants, indique-t-on à la direction d’exploitation de cette entreprise.
Désormais, souligne la source, les agents, cadres et travailleurs affectés au polygone minier n’y passeront désormais que 60 jours, contrairement aux équipes précédentes qui y passaient plus de deux ans. Toutes ces mesures sont prises par la direction générale pour empêcher les multiples cas de vols enregistrés malgré toutes les mesures de sécurité.
 
L’AWEX satisfaite de sa mission économique en RDC
 
Bruxelles - L’agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers (AWEX) a tiré un bilan très positif de la mission économique qu’elle vient d’effectuer en RDC, a annoncé lundi un de ses responsables. «C’est globalement très positif», a affirmé le directeur de l’AWEX pour l’Afrique, le Proche et le Moyen-Orient, Henri Chalon, à l’agence BELGA, à l’issue de cette mission qui a rassemblé une bonne trentaine d’entreprises belges - principalement wallonnes -, du 9 au 16 décembre.
La délégation comprenait en effet 22 entreprises wallonnes, douze bruxelloises et une seule société flamande, actives dans plusieurs secteurs, comme les infrastructures et la construction, l’agriculture, l’énergie, le transport fluvial, les cabinets d’avocats, la santé ainsi que la recherche et la formation. Elle s’est rendue à la fois à Kinshasa, la capitale congolaise, et à Lubumbashi, le chef-lieu de la province du Katanga (Sud-Est), où M. Chalon a constaté un véritable essor économique. La riche province cuprifère connaît en effet depuis quelques mois un boom économique, avec notamment l’arrivée d’investisseurs chinois à la recherche de matières premières pour assurer la croissance de leur pays.
L’objectif de cette mission était de présenter le potentiel économique congolais aux investisseurs potentiels en vue de favoriser le partenariat entre des entreprises belges et congolaises, lequel pourra être axé sur les secteurs de l’industrie agricole, d’appui aux institutions, de la santé, de la sécurité et des infrastructures, a quant à lui affirmé l’administrateur général de l’AWEX, Philippe Suinen, à radio Okapi à Kinshasa.
Selon M. Suinen, certains aspects peuvent rassurer les investisseurs étrangers en RDC, mais d’autres doivent encore être améliorés. Parmi les aspects à améliorer, il a cité la propriété immobilière et le cadre de financement. «Il faut considérer l’investisseur comme quelqu’un qui ne peut pas voir des zones d’ombre. Il faut une législation forte qui garantit la possibilité de rapatrier les dividendes, et qui lui permet de pouvoir garantir son apport, de le valoriser et de pouvoir le retirer quand il veut», a souligné le patron de l’AWEX. Une nouvelle mission devrait avoir lieu au second semestre 2008, a-t-il ajouté.
 
Kenya Airways pour le désenclavement quotidien de la RDC
 
Kinshasa - La compagnie kenyanne d’aviation (Kenya Airways) vient d’augmenter les fréquences de ses vols à Kinshasa, qui passent de 5 à 7 vols par semaine, en vue d’assurer le désenclavement de la RDC à partir de Kinshasa, a indiqué mardi une source proche de cette société d’aviation.
Le bureau de représentation de cette compagnie à Kinshasa, qui a fourni cette information, indique que la décision d’augmenter les fréquences des vols rentre dans le cadre de la coopération bilatérale entre la RDC et le Kenya, en vue de faciliter aux voyageurs les voies et moyens de se rendre en Europe, en Asie, en Océanie et en Amérique.
L’une des raisons qui ont milité en faveur de l’augmentation des fréquences des vols de Kenya Airways en RDC, c’est que des hommes d’affaires et sont orientés désormais vers les pays d’Asie en défaveur de l’Europe comme ce fut le cas il y a quelque temps.
 
Baisse sensible de la production de l’or au Sud-Kivu
 
Bukavu - La production de l’or a baissé sensiblement au Sud-Kivu, a indiqué OGP, un observatoire pour la bonne gouvernance basée dans cette province. Selon les données disponibles, le Sud-Kivu vient de produire 160 kg d’or cette année contre 2,5 tonnes il y a 17 ans.
Alors que sa production était de 500 kg par mois. Les enquêtes menées prouvent que dans les carrés miniers, les creuseurs et même les comptoirs d’achat de ces minerais connaissent des multiples tracasseries. Pour ouvrir un comptoir, il faut verser au Trésor public 75.000 dollars américains, tandis qu’au Burundi, pays voisin, il en faut 10.000 par exemple.
D’autres taxes, sont également imposées dans le secteur, notamment 45 dollars pour la carte faisant office de permis de creuseur, 6 dollars pour la fiche d’identification, le transport 30 dollars, échantillon 5 dollars, etc. Ce qui pousse les exportateurs, creuseurs et autres négociants à se livrer à la fraude, qui profite aux pays voisins.
 
 
AFRIQUE
 
Zimbabwe : les prochaines élections se tiendront à temps, selon Mugabe
 
Kinshasa - Le Zimbabwe tiendra définitivement ses élections présidentielle, législatives et municipales en mars prochain, a annoncé jeudi le Président zimbabwéen Robert Mugabe. Il a affirmé que le Zimbabwe est un pays démocrate et tient toujours ses élections à temps tous les cinq ans, a rapporté l’agence de presse New Ziana. « Nous tiendrons nos élections en mars sans faute » a-t-il déclaré, notre processus électoral n’est jamais organisé de façon à être en embuscade comme ce que font certains pays européens. Nous les annonçons bien à l’avance pour que le peuple se prépare ».
Cette déclaration est intervenue au moment où le mouvement pour le changement démocratique (MDC, opposition) appelle à reporter les élections au mois de juin 2008 afin de donner plus de temps à la campagne. Le MDC a fait de la date des élections l’un des sujets des négociations en cours entre lui et le parti au pouvoir, auxquelles le Président sud-africain Thabo Mebeki sert de médiateur.
 
L’Afrique australe se prépare aux catastrophes naturelles de 2008
 
Kinshasa - Huit pays de la région et de l’Océan indien ont convenu de travailler plus étroitement afin d’améliorer leur préparation leur capacité dans la lutte contre les diverses catastrophes naturelles, ont rapporté les radios périphériques captées jeudi.
« Cette année, de nombreux gouvernements de la région ont pris des mesures dans leur propre pays afin d’être mieux préparés pour l’actuelle saison des pluies et des cyclones, en particulier en élaborant des plans d’urgence pour les désastres », a expliqué Kelly David, la responsable du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) pour l’Afrique australe, dans un communiqué publié à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Selon le communiqué, l’OCHA a organisé dans cette ville sud africaine un atelier de préparation et de réponse aux catastrophes naturelles du 5 au 7 décembre, où les gouvernements et intervenants des huit pays à savoir l’Afrique du Sud, les Comores, Madagascar, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe ont accepté de renforcer la coopération régionale.
Les responsables des réponses d’urgence ont convenu dans une déclaration non seulement de partager les informations et les capacités relatives aux catastrophes naturelles, mais aussi de créer des équipes régionales de réponse rapide et de développer des protocoles pour permettre la livre circulation du personnel et des matériaux d’urgence dans la région.
L’Afrique du Sud et Madagascar ont même signé un accord de collaboration pour l’échange d’équipement et de ressources humaines et techniques, en préparation aux inondations et cyclones pour l’année 2008.
En 2007, plus d’un million de personnes ont perdu leurs moyens de subsistance à cause des pluies diluviennes et des cyclones qui ont frappé l’Afrique australe.
 
Afrique du Sud : Jacob Zuma prend les rennes de l’ANC
 
Kinshasa - Jacob Zuma, ancien vice-Président sud-africain et du Congrès national africain (ANC), a été élu mardi à 60 % des voix pendant le congrès du parti qui s’est tenu à Plokwant dans le Nord du pays. Avec lui, son camp remporte aussi les six postes de direction de l’ANC.
Dans les milieux politiques de la région, les observateurs estiment que l’élection de Zuma à la tête du parti est un véritable camouflet pour le Président Thabo Mbeki qui voulait briguer un troisième mandat à la tête du mouvement.
Dans le même contexte les analystes politiques qui suivent de près l’évolution de la situation en Afrique du Sud soulignent que la victoire de Zuma à l’ANC marquerait un retour remarquable sur la scène politique d’un homme qui est toujours menacé d’inculpation pour corruption.
Il est vrai cependant que ce congrès s’est ouvert dimanche dans une forte tension et de manière un peu chaotique, indique-t-on dans les milieux proches du parti, qui reconnaissent aussi que c’est la première fois depuis 1949 que l’élection du président de l’ANC n’a pas fait l’objet d’un consensus, les deux candidats ayant refusé de se retirer.
 
Un vote de rejet ?
 
Dans les circonstances actuelles, les deux hommes doivent tout naturellement partager le pouvoir. Dans ce sens que le Président Mbeki va rester aux commandes du pays jusqu’aux élections d’avril 2009 et Zuma à celles du parti. Mais compte tenu de la situation qui a régné dans le pays avant et pendant le congrès, l’Afrique du Sud pourrait traverser une période de crise qui l’amènerait à une instabilité politique.
Cela est d’autant plus vrai qu’il est à se demander si Mbeki s’avouerait vaincu ou pourrait mener une guerre de tranchée pour barrer la route de la présidence du pays à Jacob Zuma, en faisant par exemple brandir le mandat d’arrêt pendant sur son adversaire. Comme on peut constater le tout puissant et majoritaire parti au pouvoir en Afrique du Sud s’est trouvé déchiré en deux camps hostiles.
A l’ouverture des assises du congrès le Président Thabo Mbeki a exhorté les délégués à se ressaisir en soulignant avec force que l’ANC «  a besoin des dirigeants épris de valeurs morales comme l’étaient nos prédécesseurs ». Sans nommer Zuma, il a critiqué les « opportunités qui ont manipulé le mouvement dans leur intérêt personnel » sur place, dans les couloirs du congrès la majorité des délégués n’y ont pas fait attention, mais néanmoins ils sont persuadés que Zuma est innocent et que ses déboires judiciaires (l’affaire de corruption et le procès pour le viol) ont été fomentés par le Chef de l’Etat.
« C’est avant tout un vote de rejet à l’égard de leadership du président Thabo Mbeki, autoritaire technocratique et distant, a expliqué Jeremy Cronin, l’un des rares Blancs à siéger à la direction de l’ANC, secrétaire général du parti communiste qui, avec le syndicat COSATU, est l’un des piliers du camp Zuma, tout en concédant que « nous n’avons aucune garantie qu’il appliquera une politique de gauche mais il sera plus ouvert à la discussion que son prédécesseur ».
 
Qui sont-ils ?
 
Thabo Mbeki a été élu Chef de l’Etat en 1999 et dispose pour le moment de deux ans de mandat à la tête du pays. Il passe pour quelqu’un de compétent, affable, gentil et courtois. Il est né durant la période de lutte contre l’apartheid d’un père communiste et combattant de la liberté.
Il a vécu en Zambie, au Botswana, au Swaziland et au Nigeria avant de se rendre en Europe où il a passé environ 30 ans de sa vie. Il a fait des études en économie et obtenu sa maîtrise en Sciences économiques à l’Université de Sussex à Londres. Il a joué un rôle dans les négociations avec le régime de l’apartheid pour la formation d’un gouvernement d’unité nationale en 1994, dans lequel il était l’adjoint de Mandela.
D’une manière générale, Mbeki est considéré, chez lui et dans le reste du monde comme un dirigeant qui a beaucoup contribué à faire avancer la notion de programmes économiques pour l’Afrique à travers son idéologie de « Renaissance africaine ».
 
Zuma, le frère des pauvres et 17 enfants
 
Quant au populiste Jacob Zuma, il est présenté comme l’antithèse de Mbeki qui s’était arrogé 61 % des voix du délégué pour sa candidature sans compter le soutien de la Ligue des femmes et celles des jeunes. Fils de domestique, le chef zoulou qui n’a rien d’un intellectuel est considéré pour beaucoup comme le frère de ceux qui n’ont rien et attire surtout la gauche de l’ANC, syndicalistes et communistes. Il a été limogé de la vice-présidence de la République pour soupçons de corruption et suspecté d’avoir touché des pots-de-vin dans une affaire de vente d’armes.
Agé de 65 ans et père de 17 enfants, Zuma a eu le soutien de la Ligue des femmes de l’ANC qui s’est rangée à une courte majorité dernière lui. Il estime qu’il faut « faire des lois en accord avec les enseignements du Seigneur et que l’Union civile des homosexuels (légalisée en 2006) est « une disgrâce pour le pays de Dieu ». Son ex-épouse Nkosozana Dlamini Zuma, actuelle ministre sud-africaine des Affaires étrangères, a annoncé le week-end dernier son ambition de succéder au Président Thabo Mbeki à la magistrature suprême si l’ANC le lui demandait. C’était bien entendu avant l’élection à la tête du parti de son ex-époux.
 
 
SPORTS
 
Dragons battu (0-1) par OCK à l’EPFKIN
 
Kinshasa - L’AS Dragons a été battue par OCK (Olympic club de Kinshasa) sur le score étriqué de 0-1, jeudi au stade des Martyrs, en match comptant pour la 3ème journée du championnat de l’EPFKIN (Entente provinciale de football de Kinshasa). L’unique réalisation de l’Olympic club de Kinshasa a été l’œuvre de Nsimba Ndombasi à la 49ème minute.
Par cette victoire, OCK passe à la tête du classement avec 9 points pour 3 sorties devant l’AS V.Club qui a 7 points pour le même nombre de rencontres joués. Les monstres n’ont qu’un point depuis le démarrage du championnat. En premier match, AS MK Etanchéité et l’AC Canon Buromeca se sont séparés dos à dos sur la marque de 1-1 grâce aux buts de Pono Nagasila (44’) pour l’AS MK Etanchéité tandis que celui de l’AC Canon Buromeca a été l’œuvre de Mukuna (83’).
 
Le Signal du Continent
Avec l’ACP et l’APA
 
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article