Le MLC désapprouve le projet de loi sur l’amnistie

Publié le par Cornelis Nlandu-Tsasa

Le MLC désapprouve le projet de loi sur l’amnistie

 

Kinshasa - Le Mouvement de libération du Congo (MLC) désapprouve le projet de loi sur l’amnistie devant être examiné au Parlement. « Ce projet viole les principes généraux du droit en la matière, en instaurant en RDC une politique pénale à deux vitesses, fait qui renforce l’impunité dans le pays », selon le secrétaire général de ce parti, François Mwamba.

Le MLC recommande à cet effet une concertation politique avant l’examen en plénière de ce projet de loi afin de consolider le processus de paix et la réconciliation nationale.

Mgr Laurent Monsengwo, Grand chancelier de la Chaire Jean-Paul II

 

Kinshasa - La Chaire Jean-Paul II a procédé à l’investiture de Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa et président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), en qualité de « Grand chancelier » de ladite chaire au cours d’une cérémonie solennelle organisée mercredi au Grand hôtel Kinshasa, à l’occasion du 3ème anniversaire de la disparition du Pape Jean-Paul II. L’illustre récipiendaire a, dans son discours, souligné la grandeur de sa sainteté le Pape Jean-Paul II sous les différents aspects de sa vie, avant de saluer l’initiative des fondateurs de la Chaire Jean-Paul II qui, à son avis, doit être un lieu d’échange et de la promotion de la culture d’excellence.

Cette chaire a été instituée, selon son secrétaire général Jean-Pierre Lemba, pour perpétuer la mémoire du regretté Pape qui a parcouru le monde en passant, par deux fois, en RDC où il a entre autres béatifié la sœur Annuarite et le laïc Bakandja, avant d’ajouter que la Chaire Jean-Paul II, agréée sous le n° F.92/0388, est un centre de recherches et d’éducation ouvert à la culture de la paix, au dialogue inter-religieux ainsi qu’à toutes les activités de créativité.

Cette cérémonie d’investiture a connu la présence de quelques ambassadeurs, des personnalités politiques et religieuses ainsi que de nombreux laïcs.

 

La cité de Kindele à Kinshasa menacée de disparition

 

Kinshasa - La cité de Kindele, une bourgade située dans la commune de Mont Ngafula, est en passe de disparaître de la carte de la ville de Kinshasa à cause de plusieurs têtes d’érosions qui ont coupé cette cité du reste de la ville. La dernière pluie qui s’est abattue sur Kinshasa a causé d’importants dégâts matériels. Le Centre de santé maternité des Sœurs (catholique), l’Eglise Saint Pierre Claver, l’Ecole primaire EP 3 – Kindele et le Centre commercial sont gravement endommagés par des érosions d’une profondeur de plus de 10 mètres.

Selon la population très indignée, les responsables de la ville n’ont pas hésité à endiguer tant soit peu l’érosion de la cité Salongo à Lemba-Sud qui était de moindre ampleur par rapport à celles de Kindele. Les « Kindelois » se considèrent comme les mal-aimés de la ville car leur cité ne constitue pas un centre d’intérêt pour ces responsables, a déclaré Simon Nsumbu, un habitant de ce quartier.

Le gouverneur de la ville de Kinshasa qui est passé remettre un peu d’argent pour l’achat des sacs vides afin d’endiguer les érosions semble ne plus se préoccuper de ce dossier. Entre-temps, les érosions de « Makaya » et de « 7km » progressent et ont déjà détruit des maisons, des boutiques et des fermes des environs, signale-t-on.

 

57 maisons détruites par la pluie à Inongo 
 

Inongo - Une pluie torrentielle qui s’est abattue dernièrement pendant 7 heures, soit de 7 heures à 14 heures, a causé la destruction de 57 maisons à travers la cité d’Inongo, chef-lieu du district de Maï-Ndombe dans la province de Bandundu. La quantité d’eau déversée par la pluie a entraîné un courant  d’eau considérable à travers les parcelles et l’inondation des endroits marécageux, notamment le long de la rivière Nkoto provoquant l’écroulement et l’effondrement des maisons dans les différents quartiers de la cité.

Les familles sinistrées ont connu des dégâts matériels importants mais sans aucune perte en vies humaines, à l’exception d’une femme internée à l’hôpital à la suite d’une fracture ouverte à la jambe provoquée par l’écroulement du mur. L’absence de caniveaux est un problème sérieux pour la cité d’Inongo dont la plupart des maisons sont construites en brique à daube. Certains quartiers tel que Mombilanga sont menacés par des érosions.

 

La cité d’Inongo privée du courant électrique

 

Par ailleurs, la cité d’Inongo, chef-lieu du district de Maï-Ndombe dans la province de Bandundu, est plongée depuis 3 semaines dans l’obscurité totale à la suite d’une panne technique à la station de la SNEL/Inongo.

Selon le constat du service technique, il s’agit d’une panne mécanique au niveau de la  centrale thermique qui nécessite des pièces de rechange et un secours de la direction générale. La centrale thermique d’Inongo est vieille de plus de 40 ans et le réseau électrique est dans un état défectueux nécessitant un renouvellement complet.

 

13 personnes tuées lors des pluies diluviennes au Kasai Occidental

 

Kinshasa - Treize personnes sont mortes à la suite des fortes pluies qui se sont abattues depuis dimanche au Kasaï Occidental, centre de la RDC, a indiqué jeudi l’ONG catholique Caritas dans un communiqué.

«Les pluies qui se sont abattues ces derniers jours à Tshikapa (ville du Kasaï Occidental) ont causé d’importantes pertes en vies humaines et des dégâts matériels énormes (...). Le bilan provisoire est de 13 morts, 2 blessés graves et 100 maisons écroulées», précise Caritas. Les victimes, parmi lesquelles plusieurs enfants, ont été tuées par l’écroulement des murs de leurs maisons, affirme Caritas.

L’ONG catholique a lancé un appel aux pouvoirs publics pour une assistance «d’urgence» aux populations sinistrées, qui n’ont encore bénéficié d’aucune aide. Ces pluies, particulièrement dévastatrices dans la commune de Kanzala, lieu important d’extraction du diamant au Kasaï occidental, ont en outre aggravé le problème d’érosion à Tshikapa, où la route reliant l’aéroport au centre-ville menace de s’affaisser.

Dans cette ville, la multiplication des carrières et des puits de mines contribue depuis des années à la fragilisation des zones d’habitation, jusqu’au cœur de la cité.

 

Trois personnes foudroyées à Tshiaba, au Kasaï Oriental

 

Trois personnes, dont deux hommes et une femme, sont mortes foudroyées le week-end dernier dans la localité de Tshiaba, groupement de Basangana, territoire de Lupatapata, dans la province du Kasaï Oriental, a indiqué une source familiale contactée à Mbuji-Mayi.

Selon la source, les trois personnes venant de Mbuji-Mayi étaient en route pour la localité de Bakwa-Nsumba, groupement du même nom, dans le territoire de Miabi au moment où elles ont été foudroyées alors qu’elles s’étaient abritées dans un  foyer. Ils ont été tués sur place.

 

Un policier commet un viol sur mineur à Lukala

 

Le Tribunal militaire de Garnison des Cataractes et de la Lukaya à Mbanza-Ngungu, siégeant en matière répressive au premier degré, a tenu une audience foraine le 1er avril 2008 à Lukala, à environ 150 km de Matadi, dans un dossier de viol avec violence commis par un policier sur mineure, indique une information de la Monuc datée du 3 avril.

Charlotte - appelons-là ainsi par souci d'anonymat - participe avec ses parents à une fête dans une église de Lukala. Elle ressent un besoin physiologique pressant et s'éloigne d'une trentaine de mètres environ pour le satisfaire. Malheureusement pour elle, chemin faisant, elle tombe sur un agent de Police nationale congolaise, du nom de Miandambu Kalume, affecté au poste de garde de la radio de la Société d'Exploitation Pétrolière du Congo (SEP) de Lukala. Il braque son arme sur elle et lui déclare qu'elle est en état d'arrestation. Il lui intime alors l'ordre de le suivre au poste de police.

A environ 800 mètres du son poste où il était seul, l'agent Kalume entraîne Charlotte dans la brousse, la fouille et lui prend les 1.700 francs congolais qu'elle a sur elle. Il lui arrache ensuite violemment ses vêtements, la bâillonne avec sa chemise et la viole. Charlotte n'a que 14 ans. Elle saigne abondamment. Elle vient de perdre sa virginité.

Son agresseur la menace de mort si elle révèle son viol. Audacieux et sans scrupules, il l'a raccompagne jusqu'au lieu où il l'a trouvée, à proximité de l'église. Il tombe nez à nez sur les parents de Charlotte qui étaient déjà activement à la recherche de leur fille.

Plus tard, la mère voyant sa fille saigner, la conduit à l'hôpital. Le médecin diagnostique un traumatisme génital post sexuel. La mère de Charlotte, sous le choc, parle avec sa fille, puis décide de porter plainte pour viol sur son enfant.

Entre temps, l'agent Kalume est arrêté par son supérieur pour abandon de poste. Interrogé après la plainte, il affirme qu'il était parti chercher des cigarettes et est tombé sur une dame à qui il a proposé une relation sexuelle.

 

Plaidoyer et verdict

 

Pour la défense, la preuve de la minorité de la victime n'est pas établie car aucune pièce d'identité n'a été présentée devant le tribunal, même si la victime paraît jeune. Par ailleurs, elle indique que c'est plutôt le présumé qui aurait remis 650 francs congolais à la victime après le rapport sexuel en payement de l'acte alors que celle-ci exigeait 1.500 francs. Enfin, la défense se plaint du défaut d'un acte de l'état civil qui pourrait établir le lien de filiation entre la plaignante et la victime.

Après le délibéré des juges, l'agent Kalume, conformément à la constitution de la RDC et aux différentes dispositions du code militaire et civil, est condamné à 18 ans de servitude pénale pour viol et vol avec violence assortis d'un renvoi de la police et d'un payement de dommages et intérêts d'un montant de 10.000 dollars US à la victime.

Selon plusieurs témoins, l'agent Kalume n'est pas à son premier forfait, tout comme d'autres policiers et militaires violeurs qui sont toujours en liberté. Pour les habitants de Lukala, le tribunal a prononcé un bon jugement qui débarrasse la localité d'un bourreau. Près de 1.000 personnes ont assisté à ce procès ouvert au public. Une affluence qui va sans doute permettre aux nombreuses victimes encore silencieuses d'avoir le courage de dénoncer leur bourreau.

 

La réhabilitation du stade des Martyrs nécessite 3 millions USD

 

Kinshasa – la réhabilitation du stade des Martyrs suivant les normes internationales telles que voulues par la Fédération internationale de football association (Fifa) nécessite un montant de 3 millions USD, a déclaré le conseiller du ministre chargé des sports d’élite, Céléstin Kabala Mwana Mbuyi.

C’est dans ce cadre que les délégués de la présidence de la République, des ministères de la Jeunesse et des Sports et des Travaux publics et Infrastructures ainsi que de la Fédération congolaise de football association (Fecofa) se sont réunis mardi dernier pour débattre de ce problème. « Le gouvernement devra faire diligence pour débloquer cette somme et commencer les travaux », a dit Kabala Muana Mbuyi.

Par rapport au délai de grâce accordé par la Fifa, le compte à rebours débute ce vendredi, a-t-il ajouté soulignant que fin avril, cette organisation du football mondial enverra sa commission d’enquête à Kinshasa pour se rendre compte de l’état du stade.

Il faut doter le stade des grillages pour permettre une séparation stricte des différents compartiments, réhabiliter le marquoir, doter les vestiaires des conditions adéquates, remettre les installations hygiéniques qui sont hors usage et mettre des indications à partir de l’entrée du stade vers ses divers compartiments des supporters.

Il faut aussi pour ce stade des parkings réservés aux ambulanciers, à la presse, aux officiels, a-t-il conclu.

 

Le Signal du Continet/ACP/APA

 

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