Le Président Joseph Kabila à Bandundu

Publié le par Cornelis Nlandu-Tsasa

Le Président Joseph Kabila à Bandundu

 

Kinshasa - Le Président Joseph Kabila Kabange, est arrivé jeudi à 21 heures locales à Bandundu où il a été l’objet d’un accueil délirant d’une foule compacte de la population au port public de l’ONATRA. Le Chef de l’Etat qui venait de Kinshasa, par route à bord de sa Jeep, traversant les rivières Kwilu et Kwango, a parcouru à pied la distance séparant le port de l’ONATRA à sa résidence, sous l’ovation frénétique de la population de Bandundu. Une réunion du gouvernement devait avoir lieu dans cette ville, dans l'esprit de celle qui avait réuni l'Exécutif congolais à Matadi, dans le Bas-Congo.

 

Une nouvelle milice armée voit le jour au Nord-Kivu

 

Kinshasa - Le chef coutumier de la chefferie de Bwisha, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, a dénoncé jeudi la naissance d’une nouvelle milice armée des Maï-Maï dans sa juridiction, a-t-on appris de source locale. Le Mwami Paul Ndeze Il, cité par radio Okapi, a mis en cause des «politiciens» dont un député provincial élu de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Ce dernier, le député indépendant Kenda Kenda Zang-Tchung, accusé d’être un nouveau seigneur, a réfuté les allégations du Mwami qui, dans une lettre du 25 mai adressée aux autorités provinciales faisait état d’«une vive tension suscitée par une milice activée par des politiciens et des députés».

«En fait, c’est un cri d’alarme que je suis en train de lancer à toutes les autorités. Un député a débarqué dans le groupement de Binza et a distribué des armes aux Maï-Maï. Ça nous inquiète.», a déclaré le chef coutumier. Pour le député Kenda-Kenda, il s’agit d’une mauvaise campagne contre lui, soulignant qu’«il y a une cabale montée de toutes pièces contre ma personnalité, parce que les gens voient que j’ai une position ferme. Tous ces gens qui le disent sont des méchants», a-t-il indiqué.

Les autorités administratives, militaires et policières, ainsi que les services de renseignement affirment avoir fourni plusieurs rapports administratifs sur cette question et l’Assemblée provinciale a été saisie officiellement des différents rapports en provenance du territoire de Rutshuru sur l’existence de cette nouvelle milice. Un comité de sages a été constitué afin de mener des enquêtes sur ce dossier.

De son côté, l’abbé Apollinaire Malu Malu, coordonnateur du programme Amani, a mis en garde «les tireurs de ficelles dans la destruction de la paix en chantier». Il a exprimé ses regrets au sujet de l’existence de cette nouvelle milice, en présence des députés provinciaux qui l’avaient convié à présenter un exposé sur l’évolution du programme Amani. L’abbé Malu Malu a rappelé avec fermeté que le processus Amani dispose des mécanismes pour la concrétisation de la paix, avant de prévenir que «les nouveaux seigneurs de guerre finiraient en prison».

 

Les chefs coutumiers de Kasangulu contre la politique de «deux poids, deux mesures » de la SGI

 

Kinshasa – Les chefs coutumiers de Kasangulu, dans la province du Bas-Congo, s’insurgent contre la politique de «deux poids, deux mesures» appliquée par de la Société générale immobilière (SGI) à l’endroit des ressortissants de ce territoire, où celle-ci exploite une carrière de grès rouge (caillasse et moellon), a indiqué jeudi le chef de groupement de Kimbonyo, Mafuta Lubaki Kioni.

D’après ce dernier, les chefs coutumiers condamnent et dénoncent cette pratique qui fait qu’une activité exercée par une entreprise à Kasangulu, ne profite pas à la contrée, encore moins à ses habitants Ne Kongo.

Dans sa politique d’embauche, la SGI favorise les non-résidents, particulièrement des Kinois, au détriment des cadres autochtones.

Il en est de même du «Foyer Werrason» du patron de l’orchestre Wenge Maison Mère (WMM), en charge des enfants en rupture familiale, communément appelés «Shegués». En effet, bien qu’établi à Kasangulu, cette maison d’accueil n’admet que des enfants venus de Kinshasa, excluant ceux de la contrée, ont déploré les chefs coutumiers, qui ont promis d’en appeler à l’autorité au cas où une solution ne serait trouvée aux deux problèmes soulevés.

 

La société civile adopte des stratégies pacifiques en cas de non exécution du budget

 

Kinshasa - Les participants à l’atelier sur l’élaboration et l’exécution du budget de l’Etat et l’implication de la société civile ont, à l’issue des travaux, adopté la stratégie d’organiser des actions pacifiques en cas de la non exécution du budget par le gouvernement. Ledit séminaire qui s’est déroulé au centre Lindonge à Kinshasa, du 19 au 27 mai sous forme de modules, a connu la participation de plusieurs acteurs et partenaires de la société civile.

Les participants à cet atelier ont, en outre, levé l’option d’adopter plusieurs autres stratégies pacifiques pouvant permettre à la société civile de s’impliquer activement dans le contrôle et l’exécution du budget. Ils ont, par ailleurs, plaidé pour la mise sur pied d’un cadre juridique pouvant justifier leur ingérence au contrôle du budget de l’Etat.

M. Philippe Kayumba, secrétaire de la LICOCO (Ligue congolaise de lutte contre la corruption), qui a organisé ces assises, a indiqué dans son mot de clôture que tout Congolais a le devoir de s’approprier les lois budgétaires. Cela, relève-t-il, est du devoir civique de tout Congolais. Il a ensuite démontré que l’appropriation du budget par tout Congolais facilite le contrôle et le suivi.

La clôture dudit séminaire a été sanctionnée par la remise des brevets aux participants. La LICOCO est une ASBL de lutte contre la corruption, la fraude et les détournements des deniers publics en RDC, rappelle-t-on.

Mondial et CAN 2010 : Seuls 3 joueurs locaux congolais retenus pour le match RDC-Egypte

 

Kinshasa - Le sélectionneur de l’équipe nationale congolaise de football, Patrice Neveu, a publié sa liste de 21 joueurs retenus pour le match comptant pour la première journée des éliminatoires combinés Coupe du Monde et Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2010 entre la RDC et l’Egypte prévu dimanche 1er juin 2008 au Caire, avec seulement 3 locaux et 18 pros évoluant à l'étranger.

Après un stage technique de quelques jours en France, les 21 joueurs retenus sont donc ceux qui se rendront au Caire pour en découdre avec les Pharaons. La liste des retenus se présente comme suit :

 

a) Les joueurs évoluant au pays

1.Kidiaba (TP Mazembe/RDC)

2. Lofo Serge (V.Club/RDC)

3.Mputu Trésor (TP Mazembe/RDC)

 

a) Ceux évoluant à l’étranger

1.Bapupa (Gelfe/Suède)

2.Dikaba (Beauvais/France)

3.Ilunga (Toulouse/France)

4.Kudimbana (Union Saint Gilloise/Belgique)

5.Kosi Saka (Hambourg/Allemagne)

6.Lualua Trésor (Olympiakos/Grèce)

7.Mandanda Parfait (Bordeaux/France)

8. Mabiala (PSG/France)

9.Mbayo Kibemba (Lokeren/Belgique)

10.Matumona Zola (Bruxelles/Belgique)

11.Mbokani (Standard/Liège/Belgique)

12.Mongungu (Monaco/France)

13.Makiadi (Wolfsburg/Allemagne)

14.Mulumbu (Amiens/France)

15.Oualembo (Levente/Espagne)

16.Shabani Nonda (Galatasaray/Turquie)

17.Tshiolola (Lokeren/Belgique)

18. Yenga (Dijon/France)

 

Rencontre A.S. Veti contre Mazembe pour la Linafoot mercredi semaine prochaine à Matadi

 

Kinshasa - Initialement prévu les dimanche et mercredi prochains, les matches Saint Eloi Lupopo–As Maniema Union et As Veti Club–TP Mazembe ont été reportés par le comité de gestion de la LINAFOOT (Ligue nationale de football). La FECOFA (Fédération congolaise de football association) a recommandé ce report en raison de l’organisation dimanche du match de préparation entre Mazembe et Dynamos de Zimbabwe, engagés à la phase des poules de la 12ème Ligue des champions de la CAF (Confédération africaine de football) respectivement en groupe B et A. Les matches entre Saint Eloi Lupopo et AS Maniema Union, d’un côté, AS Veti Club et TP Mazembe de l’autre, se disputeront respectivement les mercredi au stade de la Kenya à Lubumbashi et samedi de la semaine prochaine au stade Lumumba à Matadi. Le match AS New Sogger–AS V. Club est maintenu samedi au stade de la Kenya, tandis que celui de Motema Pembe est annulé par le gouverneur de la ville suite à l’insécurité provoqué par la situation politique relative à l'Affaire Bemba.

 

 Le Signal du Continent/APA

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article