Xénophobie : Le gouvernement sud-africain présente ses excuses aux victimes

Publié le par Jean-Cornelis Nlandu-Tsasa

Des Congolais d'Afsud avant un match de l'équipe nationale congolaise
Des Congolais d'Afsud avant un match de l'équipe nationale congolaise

Lubumbashi, 20/04 - Le gouvernement de la République sud-africaine se dit indigné par les actes de terroriste perpétrés la semaine dernière à l’endroit des étrangers vivant en RSA et présente ses excuses aux témoins de ces incidents barbares.

Cette déclaration a été faite par le consul général a.i de la RSA pour le Katanga et les deux Kasai, Mandla Rametsi au cours d’un point de presse qu’il a animé samedi à Lubumbashi. A cet effet, le diplomate sud-africain a déploré la chasse aux étrangers à la base des incidents honteux de xénophobie perpétrés dans son pays à l’égard des étrangers, incidents qu’il a qualifiés de crime contre l’humanité.

Il a rappelé que la charte de la liberté, loi fondamentale de la RSA stipule que toute personne qui arrive en Afrique du Sud avec ou sans visa a droit à la protection et à être traitée avec dignité humaine, avant d’attribuer les incidents survenus à Durban aux propos haineux tenus par le Roi du Kwazulu.

Face à la flambée de la violence en RSA, le gouvernement sud-africain a mobilisé 1800 policiers à Durban et des militaires pour mettre fin à la chasse aux étrangers. Dans ce contexte, le Roi du Kwazulu a été invité à retirer ses déclarations d’appel à la haine contre les étrangers, qui seraient selon lui mal interprétées par les médias. Il a ajouté que le peuple sud africain a organisé une marche pour protester contre les attaques des étrangers sur le sol du pays de Nelson Mandela.

Après avoir salué le rôle et le soutien des pays voisins de la RSA dans la lutte contre le régime de l’apartheid, il a invité les Congolais désireux à se rendre dans son pays à continuer à introduire leurs demandes de visa comme d’habitude. A propos, il a fait remarquer que les missions diplomatiques de la RSA continuent à délivrer les visas aux requérants en provenance de tous les pays.

le Roi du Kwazulu, qui a démenti avoir tenu des propos haineux vis-à-vis des étrangers, a également lancé un appel au calme.

Bientôt un hôpital moderne du Cinquantenaire à Lubumbashi

Lubumbashi, 20/04 - Un hôpital moderne du Cinquantenaire sera construit dans les tout prochains jours à Lubumbashi, chef lieu de la province du Katanga, sur financement du gouvernement central de la RDC en partenariat avec la Chine.

Cette nouvelle a été portée à la connaissance du maire de Lubumbashi, Jean Oscar Sanguza Mutunda, par une délégation des techniciens et constructeurs chinois conduite par le manager général adjoint Shugen Bao, au cours de l’audience leur accordée lundi à l’Hôtel de ville.

A l’issue de cette audience, le chef de la délégation n’a donné aucune précision sur le début, la durée et le coût des travaux de la construction de cet hôpital, qui aura une capacité de cent lits. Il a ajouté que le tout se fera lorsque toutes les conditions seront réunies.

Mme Mélanie Mayuma Busomo de l’ACP n’est plus

Kinshasa, 20/04 - Mme Mélanie Mayuma Busomo, directeur chef de service de Documentation et d’Archives (DOCAR) à l’Agence congolaise de Presse (ACP) est décédée vendredi aux Cliniques universitaires de Kinshasa des suites d’une courte maladie à l’âge de 76 ans.

Engagée le 30 octobre 1973 à l’ACP au grade chef de Bureau, elle a gravi tous les échelons jusqu’à atteindre le grade précuit en exerçant les fonctions de Documentaliste-Bibliothécaire.

Mayuma Busomo a vu le jour le 3 octobre 1939 à Tango, territoire de Bulungu (Kikwit) dans la province du Bandundu des parents originaires de cette entité administrative, à savoir Mayuma Mboma (père) et Mangoma Ande (mère).

Elle a obtenu en 1971 le certificat d’aptitude à l’exercice de la documentation de l’Institut Ali Bach Hamba à Tunis (Tunisie), études organisées durant deux ans, avec le concours de la Fédération internationale de Documentation avant d’être titulaire d’un autre certificat homologué (diplôme) d’études moyens supérieures (section latin-grec) de l’Institut Saint André, 4 chaussée de tournoi à Ramegnies-Chin (Belgique).

« Mama Mayuma », comme on l’appelait familièrement ses amis et connaissances, a été une « femme de fer » à la Docar qui maîtrisait ce service avant d’être secouée par une maladie inopportune. Malgré le poids de l’âge, elle se présentait régulièrement à l’ACP sans tenir compte de ses souffrances physiques et morales. Elle peut être considérée pour les femmes de cette entreprise de presse comme un modèle et une source d’inspiration.

Le programme des funérailles prévoit une chapelle ardente le samedi prochain à la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN), avant l’inhumation dans un cimetière de la place le dimanche. Répose en paix.

Mama Mayuma Bosomo

Mama Mayuma Bosomo

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