Une série d’initiatives pour la relance de la poste congolaise

Publié le par Jean-Cornelis Nlandu-Tsasa

Thomas Luhaka, ministre des PT-NTIC
Thomas Luhaka, ministre des PT-NTIC

Kinshasa, 14/07 - Le vice-Premier ministre, ministre des postes, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication, Thomas Luhaka Losendjola, a procédé lundi au lancement officiel de l’offre commerciale de la Société congolaise des postes et télécommunications (SCPT).

La relance Société congolaise des postes et télécommunications concerne une série d’initiatives, dont l’envoi et la réception du courrier public, officiel et privé, la messagerie express (EMS), l’envoi et la réception des colis et petits paquets, le transfert d’argent(MEI) et l’épargne à travers les comptes chèques postaux.

La ministre du Portefeuille, Louise Munga, a considéré cet événement comme un défi que le nouveau comité de gestion et son personnel viennent de relever eu égard au rôle à la fois économique et social que la poste joue dans les différents pays du monde.

Par la poste, un pays a aussi l’occasion de faire rayonner partout dans le monde les richesses de sa production culturelle et artistique à travers les différentes images véhiculées par les timbres postes, a estimé Mme Munga.

Des nouveaux directeurs en provinces

Le directeur général de la SCPT, Didier Musiete, a pour sa part annoncé l’affectation depuis deux semaines des nouveaux directeurs provinciaux dans les onze anciennes provinces, avec pour mission de faire de la relance des activités postales leur cheval de bataille.

Il a réaffirmé la détermination du comité de gestion et sa volonté de vaincre, assurant que la poste de la RDC a de l’avenir. Il avait auparavant rappelé la situation peu envieuse rencontrée à sa prise de fonction il y a cent jours de cela, en dépit de près de 400 millions USD injectés par l’Etat dans cette entreprise quasi à l’arrêt.

Détenant en son sein des ressources humaines nécessaires et un important patrimoine immobilier, « nous nous sommes engagés à viabiliser et à humaniser le cadre du travail, donnant ainsi lieu aux travaux d’innovation de l’entreprise », a-t-il souligné. La SCPT compte 365 sites disséminés à travers le Congo.

L’émergence de la RDC a besoin des capacités humaines

Kinshasa, 14/07 - Le ministre du Plan et révolution de la modernité, Kamitatu Etsu a déclaré que « l’émergence de la République démocratique du Congo à l’horizon 2030, a besoin des capacités humaines », à l’ouverture lundi à Kinshasa du séminaire sur la formation des formateurs de huit (8) centres d’excellence créés à travers la RDC.

Organisé à l’initiative du SENAREC (secrétariat national pour le renforcement des capacités), ce séminaire a pour but de former des personnes capables d’assurer la formation des agents et fonctionnaires de l’administration publique à travers le pays. Ce qui permettra de former plus de 650.000 agents et fonctionnaires du secteur, hormis les services de l’armée et de la sécurité, afin qu’ils accompagnent la marche vers l’émergence du Congo, a laissé entendre le ministre.

A cet effet, le gouvernement a créé 8 centres d’excellence en RDC : 3 centres à Kinshasa, à savoir l’Ecole nationale des finances (ENF), l’Ecole nationale d’administration (ENA) et le CENACOF, ainsi que deux centres à Lubumbashi dont l’Institut SALAMA pour l’informatique et le centre d’excellence de l’Université de Lubumbashi, un centre à Kisangani, un autre centre d’excellence à l’UNIKIS (Université de Kisangani) et un centre à l’Université catholique de Bukavu.

Ces centres, a-t-il précisé, servent uniquement au renforcement des capacités des agents et fonctionnaires de l’Etat en vue de les mettre à un niveau répondant aux grandes exigences de développement et de décentralisation dans l’administration.

Avec l’ACP

Des cadres congolais en formation

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