Qui a financé le Conclave de l'opposition congolaise à Bruxelles ? Des bribes de réponses

Publié le par Jean-Cornelis Nlandu-Tsasa

Dominique Janne, un des financiers du conclave de l'opposition
Dominique Janne, un des financiers du conclave de l'opposition

Bruxelles, 17 juin - L'une des questions restées pendantes au sujet du Conclave de l'opposition congolaise tenu au Château du Lac à Genval, dans une banlieue chic de Bruxelles, les 8 et 9 juin derniers, concerne le financement de ces travaux ayant réuni cent délégués des différentes plate-formes venus pour la plupart de Kinshasa.

Qui a eu les poches assez larges pour financer les assises dans le luxe de ce cadre, se sont interrogés de nombreux participants, journalistes et observateurs. Aujourd'hui, certaines langues commencent à se délier pour distiller des bribes de réponses. Selon Jeune Afrique parue cette semaine, l'un des principaux bailleurs de fonds est un certain Dominique Janne, un homme d'affaires belge né le 21 avril 1956 à Kolwezi, où son père était recruteur et formateur pour une société minière.

Ce sujet belge détient notamment des intérêts dans le secteur des mines, dans l'ex-Katanga, où il est associé dans ses activités avec Gaëtan-David Kakudji, un des fils de feu Gaëtan Kakudji, compagnon de route du président Laurent-Désiré Kabila, assassiné le 16 janvier 2001 dans son bureau au Palais de Marbre à Kinshasa, et dont il fut le ministre de l'Intérieur, après avoir transité par le poste de gouverneur du Katanga.

Dominique Janne est un entrepreneur touche à tout dont la carte de visite renseigne une multitude d'enseignes qui vont de l'immobilier au cinéma, en passant par la presse et la production musicale. Il est propriétaire notamment de la maison de production K 2 située dans le quartier cosy de la place du Châtelain à Ixelles, du journal satirique "Pan" et du Restaurant des Etangs Mellaerts sur Boulevard du Souverain à Woluwe-Saint-Pierre à Bruxelles

C'est dire qu'à part homme d'affaires belge, d'autres financiers du Conclave restent tapis dans l'ombre. Des rumeurs, auxquelles nous avons fait allusion le samedi 11 juin sur les antennes de Radio Air Libre, désignent également l'ex-gouverneur de la même province, Moïse Katumbi, candidat déclaré à l'élection présidentielle, soupçonné de chercher à utiliser l'UDPS et une bonne frange de l'opposition comme marche-pied pour remporter l'élection présidentielle prévue pour novembre 2016, mais dont le gouvernement congolais peine à organiser les prémisses.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article