Une Charte républicaine, initiative de la Diaspora congolaise pour des élections positives

Publié le par Jean-Cornelis Nlandu-Tsasa

Bruxelles, 21 juillet - Un groupe de consultation des forces sociales représentatives de la Diaspora congolaise vient de publier une «Charte républicaine» censée contribuer de manière désintéressée à mettre fin à l'impasse politique en RDC.

Aux termes de cet important document, qui place les vrais problèmes du pays au coeur des débats politiques à venir, ladite charte est le fruit d'une démarche citoyenne qui dépasse les clivages politiques.

Il s'agit d'interpeller les candidats de tous bords aux provinciales, législatives, sénatoriales et présidentielle, mobiliser et sensibiliser les citoyens et ouvrir un débat public, en proposant 10 objectifs prioritaires et 5 propositions concrètes devant enrichir les programmes de campagne.

A ce propos, la Charte met en avant l'engagement volontaire des candidats à apporter des réponses aux priorités nationales relatives à entreprendre un projet ambitieux de construction et réhabilitation des infrastructures de base en matière ferroviaire, portuaire, aéroportuaire, routière, de ponts, des écoles et des hôpitaux.

Dans ce vaste chantier à venir, la Charte recommande également aux candidats de s'engager à réformer les soins de santé en privilégiant la proximité et l'efficacité quant à la qualité et aux équipements, de donner l'accès à une éducation de qualité, aux qualifications, à la formation et à la recherche, d'optimiser la production agricole en encourageant les coopératives et à développer la transformation des produits.

Par ailleurs, elle souligne l'importance de la diversification de l'économie et de l'organisation du mix énergétique en recourant massivement aux énergies propres dans l'objectif de permettre à 80% de la population à accéder à l'électricité d'ici 2025.

D'autres priorités contenues dans la Charte concernent la relocalisation des activités dans les milieux ruraux et urbains pour contenir l'exode, la lutte contre la fraude, la corruption et l'évasion fiscale ainsi que la mise en place d'une diplomatie de développement qui privilégie le mérite et la prise en compte des talents de la Diaspora.

Parmi les initiateurs de la Charte figurent des intellectuels et serviteurs de Dieu, dont l'évêque Martin Mutyebele, les pasteurs Célestin Kibutu Ngimbi et Déo Nendumba, Dieudonné Bovesse, Sonya Marie Nicole Ekofo Bombula, Franck Mulisi, Blandine Kawanda, Claude Mukinayi, Léopoldine Chibembe et Jean-Baptiste Bokoto Apanda, porte-parole du groupe de réflexion.

 

Mme Marie Nicole Ekofo, l'évêque Mutyebele, le pasteur Kibutu, le porte-parole Jean-Baptiste Bokoto. En en-tête, Blandine KawandaMme Marie Nicole Ekofo, l'évêque Mutyebele, le pasteur Kibutu, le porte-parole Jean-Baptiste Bokoto. En en-tête, Blandine Kawanda
Mme Marie Nicole Ekofo, l'évêque Mutyebele, le pasteur Kibutu, le porte-parole Jean-Baptiste Bokoto. En en-tête, Blandine KawandaMme Marie Nicole Ekofo, l'évêque Mutyebele, le pasteur Kibutu, le porte-parole Jean-Baptiste Bokoto. En en-tête, Blandine Kawanda

Mme Marie Nicole Ekofo, l'évêque Mutyebele, le pasteur Kibutu, le porte-parole Jean-Baptiste Bokoto. En en-tête, Blandine Kawanda

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