L'identification et l'enrôlement prolongés d'un mois pour la 1ère aire

Publié le par Jean-Cornelis Nlandu-Tsasa

Bruxelles, 22 janvier 2023
Les opérations d’identification et enrôlement des électeurs pour la première aire opérationnelle, incluant Kinshasa, sont prolongées d'un mois, " par souci d’atteindre l’objectif qui est celui de voir tous les congolais à l’âge de voter entrer en possession de leurs cartes d’électeurs", a décidé la CENI.
Cependant, vu le très faible pourcentage de personnes enrôlées depuis le lancement de l'opération le 24 décembre 2022, plusieurs personnalités et organisations,  dont les Églises catholique et protestante, avaient longtemps sonné l'alarme et demandé le report de la date de clôture prévue le lundi 23 janvier pour la première aire opérationnelle, aux termes du calendrier électoral.
Selon également la CENI, cette prolongation permettra de récupérer les jours perdus par certains centres d’inscription, ajoutant que la date du 25 janvier 2023, fixée pour le début des opérations dans la deuxième aire opérationnelle, est toutefois maintenue. 

Trop de ratés malgré les assurances naïves de Kadima

On annonce Denis Kadima, président de la CENI pour le lancement dans l’espace Grand Kasaï, tandis que le Premier ministre Sama Lukonde Sama pourrait être attendu à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, le mardi 24 janvier, pour la même mission.
La deuxième aire opérationnelle concerne le Kasaï, Kasaï oriental, Kasaï occidental, le Sankuru, Lomami, Lualaba, Haut-Lomami, Haut-Katanga, et Tanganyika. Mais également l’Afrique du Sud, la Belgique et la France, où les Congolais voteront pour la toute première fois dans l'Histoire du Congo.
Des sources de la CENI rassurent que cette prolongation n’aura pas d’impact sur la date de la tenue de la présidentielle et législatives fixées au 20 décembre. Ce qui n'est pas garanti à 100%, surtout lorsqu'on note le tâtonnement qui caractérise la première opération lancée par la Centrale électorale, avec notamment un matériel peu fiable, des pannes de batteries, la difficulté d'approvisionnement en électricité et un personnel formé à la va-vite.
À cela s'ajoutent des réponses tardives aux écueils relevés par la population, la direction de la CENI laissant constamment pourrir la situation en faisant naïvement croire que "tout va bien", même lorsque les acteurs du terrain se plaignent du contraire.

L'identification et l'enrôlement prolongés d'un mois pour la 1ère aire
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