L’ancien vice-président ZAhidi Ngoma sans domicile fixe

Publié le par Cornelis Nlandu-Tsasa


RDC – INFOS GENERALES
 
L’ancien vice-président ZAhidi Ngoma sans domicile fixe
 
Kinshasa -   Depuis lundi dernier, l’ex-vice président du gouvernement de transition Arthur Zahidi Ngoma a été déguerpi de sa résidence officielle afin de laisser la place à M. Gizenga, devenant ainsi « sans domicile fixe », selon ses propres termes.
Sur ordre du ministre près le Premier ministre Godefroid Mayobo et du procureur général du parquet de la Gombe,  une centaine des policiers ont encerclé dimanche la résidence de M. ZAhidi. C’est le jour suivant qu’ils ont procédé de force à l’évacuation des mobiliers appartenant à l’ex-vice président, encore convalescent des suites d’une crise qui l’a conduit en Afrique de Sud pour des soins appropriés.
Mais des collaborateurs du Premier ministre Antoine Gizenga devait clarifier ce mercredi cette affaire de déguerpissement de l’ex-vice président de sa résidence, selon des sources proches à la primature.
A la fin de la transition, le Chef de l’Etat, à travers un décret, a accordé une résidence aux vice-présidents. « J’attends cette résidence depuis et jusqu’aujourd’hui, je suis entouré par 500 policiers», a expliqué à la presse M. Z’Ahidi Ngoma, leader du camp de la patrie, qui n’a nulle part ailleurs où loger et qui dit n’avoir pas été avisé de ce déguerpissement.

Un nouveau passeport sera bientôt mis en circulation
 
Kinshasa -Un nouveau passeport sera mis en circulation en République Démocratique du Congo, en vue de permettre à ce pays, en tant que membre de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), de se conformer aux normes et recommandations de celle-ci, notamment en ce qui concerne la sécurité transfrontalière des personnes.
Selon la Banque centrale du Congo (BCC) qui donne l’information dans un document publié à l’occasion de son 55ème anniversaire, au regard de la recommandation 9303 de l’OACI relative à la lisibilité du passeport à la machine, le passeport actuel de la RDC présente des faiblesses notables du fait de sa personnalisation manuelle encore pratiquée à ce jour et de la photo qui est collée au lieu d’être imprimée.
L’Hôtel des monnaies, une branche de cette banque, a ainsi déjà lancé, pour répondre aux exigences de l’OACI, la production du nouveau passeport lisible à la machine, indique la source. La livraison du premier lot de 200.000 (deux cent mille) passeports lisibles à la machine, est prévue à la fin du 3ème trimestre de cette année.
Le nouveau passeport en cours de production, fait-on savoir, est un livret fermé sur 88x125 mm avec coin supérieur et inférieur droit arrondi qui comprend un format « OACI » pour tous les passeports du monde. Il est fabriqué dans ces pages intérieures en une matière thermo-résistante de qualité supérieure, tenace aux attaques chimiques, à la déchirure, à l’humidité et aux températures allant jusqu’à 180 ° C.
 
Gisèle Mandaila victime de racisme au sein du gouvernement belge
 
Bruxelles - La secrétaire d’Etat belge Gisèle Mandaila, d’origine congolaise, avoue avoir souffert du racisme au sein du gouvernement fédéral, dans une interview accordée à un dépliant toutes-boîtes de la section locale d’Etterbeek du FDF distribué dimanche dans la commune bruxelloise et rapportée par l’Agence Belga.
Interrogée sur «son expérience de première femme noire dans un gouvernement belge», depuis son entrée en 2004, la secrétaire d’Etat répond que «ce ne fut pas rose tous les jours».
«D’abord, je voudrais souligner que les personnes d’origine étrangère ne sont pas toujours vraiment acceptées. Je l’ai ressenti. C’est une question de préjugés. Je cumulais les handicaps : femme, extra-parlementaire et noire», indique-t-elle. «Aujourd’hui, j’ai une certaine notoriété, mais elle est plus grande en Afrique qu’en Belgique», précise la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées et aux Familles.
 
La présence de la fièvre d’Ebola confirmée en RDC
 
Genève - L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé mardi la présence de la fièvre hémorragique Ebola dans le centre de la RDC, où des dizaines de personnes ont succombé ces derniers mois à une maladie non identifiée, selon une dépêche de l’AFP.
Cinq cas d’Ebola ont été confirmés au Kasaï occidental, a déclaré la porte-parole de l’OMS à Genève, Fadéla Chaïb, rappelant que cette maladie  mortelle a déjà tué quelque 450 personnes dans le pays depuis 1976. L’OMS n’était pas en mesure de dire si ces cinq malades étaient ou non toujours en vie.
La porte-parole n’a pas exclu qu’une autre maladie puisse être responsable du grand nombre de décès constatés dans la région. L’OMS pense qu’il peut s’agir de la maladie de Shigella, une maladie infectieuse moins dangereuse qu’Ebola.
L’OMS a précisé depuis Kinshasa que 166 personnes sont décédées en l’espace de quatre mois au Kasaï occidental. «Cent soixante-six personnes sur 362 cas enregistrés sur l’axe Mweka-Luebo sont décédées à la suite de la fièvre virale hémorragique d’Ebola qui sévit depuis plus de quatre mois dans cette province», a déclaré à l’AFP le docteur François Nguessan, représentant de l’OMS dans la capitale congolaise.
La maladie, contre laquelle n’existe pas de traitement, a frappé le pays pour la première fois en 1976, faisant 318 malades, dont 200 sont décédés, selon les chiffres de l’OMS. Une deuxième flambée en 1995 a fait 315 malades dont 250 sont morts.
«La priorité pour l’OMS est de trouver les malades d’Ebola, de les isoler et de retrouver les personnes avec qui ils ont été en contact», a souligné Mme Chaïb devant la presse. Les équipes envoyées sur place doivent aussi s’efforcer de transporter les malades vers des unités d’isolement et aider les familles à enterrer leurs morts de façon sûre.
Dans l’ensemble de l’Afrique, la maladie a touché 1.850 personnes et fait 1.200 morts depuis 1976.
 
Vers la radicalisation de la grève des enseignants
 
Kinshasa - Les deux principaux syndicats des enseignants de la RDC ont appelé mardi à la radicalisation de la grève dans le secteur public de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), à l’issue d’une assemblée générale tenue mardi à Kinshasa.
Un projet de déclaration sanctionnant l’assemblée générale conjointe a été lu devant près d’un millier d’enseignants affiliés au Syndicat des enseignants du Congo (Syeco) et au Syndicat des écoles catholiques (Synecat).
Selon ce document, les enseignants ont constaté que le gouvernement refuse de résoudre la crise en restant coupé sur ses positions et comptant sur la politique d’usure.
Depuis le 03 septembre dernier, jour fixé pour la rentrée scolaire 2007-2008, ces syndicats ont déclenché une grève en vue de contraindre le gouvernement à payer le premier pallier du barème de Mbudi. Ce barème négocié en 2004 entre le gouvernement et les enseignants fixe un salaire de 230 dollars USD au huissier et dix fois plus pour le secrétaire général. Ce montant devrait être payé par paliers dont le premier accorde 70 dollars USD au huissier.
A son investiture en février, le gouvernement que dirige le Premier ministre Antoine Gizenga avait promis de payer une somme qui dépassera le premier palier. Jusqu’à ce jour les huissiers ont débuté à toucher exclusivement la somme de 70 dollars USD sans les autres allocations sociales notamment les frais de transport, de logement et des soins de santé.
 
 
PROVINCES
 
Des sachets à la place des préservatifs dans plusieurs villages du Bas-Congo
 
Matadi - Dans des villages du Bas-Congo, des hommes conscients du risque d'attraper le Sida utilisent de simples sachets faute de préservatif qui coûte cher à leurs yeux, indique une correspondance particulière reçue ce mercredi. La pratique de plus en plus courante inquiète les responsables sanitaires de la province.
« Quand ma tante m'en a parlé, j'ai failli tomber en syncope », s'indigne Odette Niangi, une infirmière de Matadi, quand elle a appris que dans les villages de sa province, les hommes recourent aux sachets pour se protéger contre le VIH/Sida lors des relations sexuelles avec des partenaires occasionnelles.
A Kimpangu, Kimvula, Lubisi et dans plusieurs autres localités, la pratique se répand en effet aussi bien parmi les villageois, souvent démunis que parmi les routiers, trop pressés d'assouvir leurs besoins sexuels. A Lubisi, village situé à 350km de Kinshasa, Faustin Lutumba ne nie pas l'existence du Sida. Mais il avoue ne jamais recourir au préservatif :
"Je plaints les citadins qui perdent leur argent à se procurer des préservatifs. Ce sont des histoires qui se voient très rarement et coûtent chers au village", affirme-t-il. A la place, il recourt au sachet qu'il enfile pour, dit-il, se protéger (sic). Dans son village, tout le monde préfère en effet se procurer un paquet de 100 sachets vendus à 250 Fc (0,5$) qu'il peut utiliser à plusieurs "coups", qu'acheter un seul exemplaire de condom à 100 Fc (0,2$) !
Dans les petites agglomérations qui se sont créées le long de la nationale n°1 qui relie le port de Matadi et Kinshasa ou dans les villages aux abords des routes des campagnes, les transporteurs routiers recourent aussi à la même pratique.
A Inkinsi, une cité pourtant très animée sur la nationale à 120 km de la capitale, un routier raconte qu'à minuit passé, il est difficile de trouver des préservatifs, toutes les pharmacies ayant fermé. Je me suis mis à fouiller dans le sac de ma partenaire de fortune. J'en ai fait sortir un sachet par chance… et je m'en suis servi, confesse-t-il. Il avoue que plusieurs de ses collègues s'en servent et ça passe sans problème.
 
Les communautés libanaise et indo-pakistanaise du secteur du commerce rappelées à l’ordre
 
Matadi - Le gouverneur du Bas-Congo, Simon Mbatshi Batshia, a invité les communautés libanaise et indo-pakistanaise oeuvrant dans le secteur du commerce général au respect scrupuleux des clauses du protocole d’accord qu’il venait de signer avec les représentants de ces derniers, en réponse aux revendications des travailleurs de ce secteur, réclamant leur droit à bénéficier des avantages prévus dans la législation sociale en vigueur en RDC.
Le chef de l’administration provinciale du Bas-Congo a fait cette recommandation au cours de la cérémonie de signature dudit protocole d’accord le week-end dernier au siège de la Fédération des entreprises du Congo/Bas-Congo à Matadi, en présence du ministre provincial du Travail, Chantal Nsimba, du maire de la ville de Matadi, Jean Marc Nzeyidio Lukombo, de l’inspecteur du Travail, Mme Bernadette Makaya, du président de la FEC/Bas-Congo, Dieudonné Kasembo ainsi que des représentants des maisons de commerce et des membres des délégations syndicales.
Fruit de l’implication du chef de l’exécutif provincial du Bas-Congo dans la recherche de solution aux revendications des travailleurs de ce secteur vital de l’économie de la province, ce protocole d’accord met l’accent sur le paiement des salaires décents par l’employeur et le respect de la dignité des travailleurs congolais ainsi que de leurs droits socio-humanitaires en général.
 
Des hommes d’affaires chinois en prospection dans la Province Orientale
 
Kananga - Le vice-gouverneur de la province Orientale, Joseph Bangakya, a reçu en audience dernièrement une délégation des hommes d’affaires de la Chambre de commerce de Hong Kong, en visite de prospection en RDC, sous la conduite de M.Billy-Lau. Cette délégation des hommes d’affaires chinois a été conduite auprès de l’autorité provinciale par M. Floribert Aseani Bamukwiyemi, président du Conseil d’administration de la SOSIDER qui les a orientés en Province Orientale. 
Les deux opérateurs chinois, M.Billy Lau et Yoyo, étaient accompagnés du professeur Gracien Ekoko de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), leur interprète qui a établi le contrat pendant son séjour en Chine où il vient de défendre sa thèse de doctorat.
Ces hommes d’affaires chinois sont en prospection de toutes les opportunités d’investissements pouvant intéresser d’autres investisseurs de la chambre de commerce de Hong Kong, en commençant par le secteur agricole, a précisé M. Floribert Aseani.
 
143.539 m3 d’immondices enlevées dans la rivère Gombe à Kinshasa
 
Kinshasa - L’entreprise House construction a enlevé 143.539 md’immondices dans la rivière Gombe pour le curage des avenues des Huileries dans la commune de Lingwala à celle de Libération (ex-24 novembre), a-t-on appris mardi sur place.
Les matières impropres qui ne permettaient pas l’écoulement normal des eaux de cette rivière sont constituées des carcans des camions, des herbes et des sachets. Le curage de cette rivière Gombe a été initié par le gouvernement en vue de résoudre le problème d’inondation constaté dans les communes de Kinshasa, Lingwala, Kasa-Vubu et une partie de la commune de la Gombe.
 
Bas-Congo : Du rififi pour la succession de Kisombe
 
Matadi - Depuis le décès, le 22 juillet 2007, de M. Augustin Kisombe Kiaku Mwisi, ancien vice-président de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo, sa succession défraie la chronique à travers la province.
Aux termes de l’art 110 de la Constitution, « le député ayant perdu son mandat est remplacé par son 1er suppléant », sous-entendu en qualité de député et non de vice-président du Législatif provincial en ce qui concerne le prescrit de la loi. C’est là que les Romains vont commencer à s’empoigner.
En effet, le remplacement, selon règlement intérieur de l’Assemblée, s’effectue par voie des urnes. L’on est donc sûr de revoir le duel fratricide entre l’AMP, la famille politique de Joseph Kabila, et l’UN (Union pour la Nation), chère à Jean-Pierre Bemba.
Du côté de cette dernière, une certaine unanimité semble se dessiner autour de la candidature de l’ancien gouverneur Léonard Fuka Unzola pour la poste de vice-président. Son entrée équilibrerait la représentativité des districts au Bureau de l’Assemblée provinciale, où le Bas-Fleuve compte trois membres et la Lukaya un, les Cataractes étant désormais absentes depuis la disparition de Kisombe.
Du côté de l’AMP, également absente du Bureau, elle trouve là l’occasion rêvée d’y faire son apparition. Mais elle doit surmonter un handicap de taille : ses principaux poids lourds ont été nommés ministres dans l’Exécutif dirigé par Mbatshi Batshia. L’unique pion restant est Mme Marie-Josée Mfulu Massaka. Désavantage : Elle est du même district que le président de l’Assemblée, François Kimasi Mantuika. Voilà qui complique gravement l’équation.
 
 
ECONOMIE 

 
Le ministre Kuseyo promet de relancer les activités des Lac
 
Kinshasa - Le ministre de Transports et Voies de communication, M. Henri Remy Kuseyo, a indiqué lundi, à l’issue de la visite des installations des Lignes aériennes congolaises (LAC), que des contacts importants sont pris pour relancer les activités de cette compagnie aérienne nationale.
Le ministre qui a effectué cette descente sur terrain pour s’imprégner des réalités de cette compagnie a fait savoir que la RDC, à l’instar de la RSA avec sa SAA, de l’Ethiopie avec Ethiopian Airlines et du Kenya avec Kenya Airways, « doit avoir impérativement sa compagnie aérienne nationale faisant flotter à travers le monde, avec fierté, le drapeau national congolais ». 
Il a également profité de l’occasion pour relever le malentendu résultant des propos qu’il a tenus sur une chaîne de télévision mal interprétés par ses interlocuteurs, faisant de lui quelqu’un qui est déterminé à « tuer complètement les Lac ».
 
Les agents et cadres des Lac exigent le limogeage de leur comité de gestion
Les agents et cadres des Lac rassemblés devant le bâtiment administratif ont exigé devant le ministre Kuseyo le limogeage du comité de gestion qu’ils accusent de mégestion. Pour les travailleurs, plusieurs problèmes minent leur compagnie, dont l’incompétence des membres du Comité de gestion, le déficit d’information entre la base et le sommet, le clientélisme, le trafic d’information, la non exploitation par mauvaise foi de deux aéronefs en bon état dont dispose les Lac, le non paiement de plus de 100 mois d’arriérés des salaires.
 
Reprise de confiance dans le système bancaire congolais
 
Kinshasa La BanqueCentrale du Congo (BCC) confirme, dans un document publié à l’occasion de son 55ème anniversaire, la reprise de confiance dans le système bancaire congolais.
Cette reprise, note l’institut d’émission, est visible depuis l’agrément de dix établissements bancaires depuis 2001, dont six qui sont déjà opérationnels et quatre sont engagés dans les formalités de démarrage, l’arrêt de l’attentisme observé dans le chef des banques existantes et la relance de l’intermédiation.
L’augmentation du capital social des banques qui passe de 5 millions à 47 millions de dollars américains ainsi qu’une forte concurrence entre les opérateurs du secteur amenant les banques à se déployer à l’arrière-pays à la recherche de nouveaux débouchés sont également des signes évidents de cette reprise de confiance.
D’autres facteurs qui confirment la tendance, selon la BCC, sont surtout le nombre de guichets de banques qui est actuellement de 58 pour un total de 102.211 comptes ouverts au public contre 24 agences avec 50.000 comptes pour l’ensemble du système il y a cinq ans ainsi que le développement de l’innovation dans le système bancaire avec une forte tendance des banques à introduire sur le marché de nouveaux produits et services.
Il s’agit notamment de la monétique, des distributeurs automatiques des billets et les cartes de paiement (cartes de crédit, de débit et prépayées).
La BCC relève cependant des défis auxquels le secteur est confronté, notamment l’assouplissement de la procédure d’agrément des banques, surtout par la réduction du nombre d’intervenants dans l’octroi des autorisations, l’amélioration de la qualité de la circulation fiduciaire pour notamment faciliter les transactions et l’introduction de la monétique en monnaie nationale ainsi que l’amélioration de la capacité de mobilisation de dépôt de la BCC.
La BCC vient de lancer un projet qui aboutira à terme à la cotation des banques commerciales. A court terme, elle propose d’exiger aux banques commerciales la publication des certaines informations utiles pouvant guider les clients dans leur décision de placement des avoirs en banque de manière à résoudre le problème d’asymétrie de l’information.
 
 
SPORTS 
Les causes de l’élimination des Léopards
 
Kinshasa - L’absence d’une politique stratégique bien définie par le ministère des Sports et Loisirs figure parmi les causes liées à l’élimination de l’équipe nationale les Léopards, a confié mardi un expert averti de football congolais ayant requis l’anonymat.
Selon la source, la responsabilité de la mise à l’écart de l’équipe nationale est partagée entre l’autorité de tutelle, la Fédération congolaise de football (Fecofa) et la presse nationale.
Le fait de mobiliser les joueurs professionnels constitue une bonne affaire financière pour les dirigeants du football congolais par rapport aux joueurs locaux, alors qu’une telle initiative ne contribue pas à l’évolution du football congolais, selon cet expert.
 
Henri Depireux sur la sellette
 
Kinshasa - A 9 mois de la fin de son contrat, le compte à rebours a peut être déjà commencé pour le Belge Henri Depireux à la tête des Léopards après l’élimination samedi de l’équipe nationale congolaise de la course pour une place qualificative à la CAN 2008 et après une réunion de travail a eu lieu lundi en fin d’après midi au siège de l’équipe nationale, réunissant une partie du comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fecofa) et le staff technique national.
Selon Laurent N’kuim Lay, deuxième vice-président de la Fecofa, il a été question de l’évaluation globale avec le staff technique, en dépit de tous les moyens disponibilisés. L’évaluation a été faite aussi en fonction du contrat d’objectif que le gouvernement congolais, après avis de la Fecofa, a signé avec l’ensemble du staff technique, a-t-il fait savoir. «Cet objectif n’ayant pas été atteint, nous avons voulu avoir l’impression et l’analyse technique du staff.», a dit M. N’Kuim
Henri Depireux qui, lors de sa prise de commande en 2006, avait promis d’amener les Léopards à la CAN, regrette aujourd’hui certains de ses choix. « On se fait toujours des reproches. J’avais 22 joueurs, et il n’y avait de la place que pour onze. J’en ai donc laissé onze sur le carreau. J’ai donc dû prendre des décisions, même en plein match. La question que je me pose aujourd’hui et beaucoup sûrement se la posent, c’est sur la montée de Yemweni à la place de Mbokani. Voilà. Qu’est ce que vous voulez, j’en suis malade», a-t-il indiqué.
Henri Depireux a parlé aussi de l’ambiance qui a entouré le match RDC-Libye. « Je me reproche de n’avoir presque rien dit à la mi-temps. Je suis scandalisé de n’avoir pas rectifié le tir. Il y avait tellement du monde dans les vestiaires, et même avant le match avec cette histoire des primes et ça parlait dans tous les coins. Tout ça est question de discipline, de concentration, laquelle manque avant le match», a dit Depireux.
Du côté de la Fecofa, on attend le retour au pays de Constant Omari, président de cette institution, pour connaître le sort de Henri Depireux, renseigne radiookapi.net.
 
Le DC Virunga nouveau champion du Nord-Kivu
 
Kinshasa - Le DC Virunga de Goma a été sacré champion du Nord-Kivu après sa victoire à l’épreuve des tirs au but 4-3 (0-0 à l’issue du temps réglementaire) aux dépens du FC Mwangaza de Goma, dimanche à Butembo, en finale du championnat provincial de football. Le vainqueur a été récompense d’une somme de 5.000 USD qu’offre annuellement la Société des télécommunications Vodacom aux équipes championnes des Ligues provinciales.
 
Mbokani en net progrès au championnat de Belgique
 
Kinshasa - L’international congolais Dieumerci Mbokani Bezua est en net progrès, avec à son actif 4 buts en 5 matches, dans les rangs de Standard de Liège, en division I du championnat de Belgique de football.
Selon Fabio Baglio, le manager du joueur, il est en train de crever l’écran, étant du groupe qui vient d’amener en tête du classement le Standard dont les objectifs sont maintenant plus élevés, dont le titre en fin de parcours.
Intervenant au cours de la conférence de presse tenue le week-end à l’Hôtel Memling dans la commune de Gombe, Dominique D’Onoffrio, le directeur sportif du club de Sclessin, s’est attardé sur les conditions optimales dans lesquelles sont placés les sociétaires à Liège, notamment à l’Académie Robert-Louis Dreyfus qui sert à l’équipe de Standard dans la préparation de toutes ses catégories. Il a annoncé être venu en RDC avec la mission de détecter d’autres talents, à Kinshasa et à Lubumbashi.
Pour sa part, le manager Fabio Baglio est revenu sur Mbokani qui avait connu une période difficile dans la formation d’Anderlecht de Bruxelles où il avait entamé sa carrière professionnelle, lors de la saison 2006-2007. L’enfant avait failli céder à la dépression malgré son utilisation en fin de championnat avec, à son actif, 6 buts inscrits, a-t-il indiqué.
Dieumerci Mbokani, transfuge de Bel’or AC, évoluant en division d’élite de la Ligue de football de Kinshasa, a tour à tour été meilleur buteur du championnat kinois en 2004 (18 réalisations), de Lubumbashi et du Katanga au sein du TP Mazembe en 2005.
 
 
AFRIQUE 
 
Syrte : Appel pour les Etats- Unis d’Afrique
 
Kinshasa - Les intellectuels africains du continent et de la diaspora ont, à l'issue des travaux de leur conférence sur "Le continent africain : De l'Organisation de l'unité africaine (OUA) à l'Union africaine (UA)", publié un appel baptisé "Appel culturel de Syrte en faveur de l'édification des Etats-Unis d'Afrique", dans lequel ils affirment la nécessité de trouver les moyens culturels efficaces pour la réalisation des grands objectifs africains, selon le journal « Leader Africa », reçu mardi.
Pour les participants à cette conférence entamée depuis dimanche à Syrte (centre de la Libye), ces objectifs sont symbolisés notamment par la création d'une institution culturelle africaine internationale et la réalisation du projet des Etats-Unis d'Afrique, "pour la promotion du présent et de l'avenir des générations montantes dans un monde où il n'y a pas de place pour les faibles.
L’Appel indique que cette institution culturelle africaine doit oeuvrer en vue d'accélérer la sensibilisation sur l'importance du projet des Etats-Unis d'Afrique, l'élaboration d'études, la publication de recherches et l'organisation de rencontres de nature à incarner l'esprit d'unité et d'appartenance au continent africain.
Il souligne la nécessité pour que cette institution culturelle internationale africaine ait des représentations dans la plupart des grandes capitales du monde, afin de permettre aux intellectuels africains de la diaspora de contribuer à la promotion des objectifs de cette instance par la création d'autres institutions.
 
Création des commissions
Les participants à cette conférence organisée par le Conseil général libyen de la Culture et l'Académie diplomatique africaine préconisent la mise sur pied des commissions pour coordonner les activités de l'institution culturelle africaine, notamment une commission d'honneur composée de chefs de gouvernement africains, un comité consultatif regroupant les chefs de certaines institutions culturelles nationales africaines, un secrétariat général, une commission d'experts issue des domaines de l'information, de la culture, des lettres et de la presse en Afrique et dans la diaspora.
En réponse et conformément à l'action intellectuelle et historique du guide libyen, Mouammar Kadhafi, le communiqué final de cette conférence a appelé à l'application du discours culturel mettant l'accent sur l'unité du continent, et à l'intensification des rencontres intellectuelles, culturelles incarnant une véritable vision africaine inspirée du patrimoine intellectuel et culturel du continent.
 
L'ex-chef rebelle Ntumi repart dans son fief sans entrer dans Brazzaville
 
Kinshasa - L'ex-chef rebelle congolais, Frédéric Bintsamou, alias «pasteur Ntumi», a regagné lundi son fief du Pool (sud-est du Congo), sans être entré comme prévu dans Brazzaville où il devait prendre des fonctions officielles après dix ans à la tête d'une rébellion congolaise, ont indiqué des chaînes de radio étrangères captées à Kinshasa mardi.
Après le retour de Ntumi, le gouvernement congolais a indiqué lundi soir à la presse que le principe de la prise de fonctions officielles à Brazzaville du pasteur Ntumi était maintenu. Retranché dans son fief du département du Pool (sud-est), le pasteur Ntumi devait entrer dans Brazzaville pour prendre ses fonctions de "délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerres", auquel l'a nommé en mai le Président Denis Sassou.
 
Ntumi accuse le gouvernement
"J'ai regagné le Pool" limitrophe de Brazzaville, a déclaré Ntumi lundi, avant d’ajouter : "J'étais arrivé non loin du pont du Djoué (qui marque l'entrée sud de la capitale à près de 15 km) à 09h00 (08h00 GMT). Puis, les autorités nous ont dit : « Attendez, on va venir vous chercher », a-t-il expliqué, d’après les mêmes sources.
Selon lui, une foule importante s'était rassemblée au niveau du pont, mais a été brutalement dispersée dans l'après-midi par un survol d'hélicoptères et par des militaires qui ont ouvert le feu. D'après le pasteur Ntumi, plusieurs personnes ont été blessées.
Selon un journaliste local habitant non loin du pont, dans le quartier de Makélélé, "des coups de feu nourris a priori en l'air ont semé la panique" en début de soirée. Désormais, "j'attends des garanties de la communauté internationale" pour entrer dans Brazzaville, a ajouté Ntumi. "On ne peut pas rompre le dialogue" avec le gouvernement, mais il faudra qu'il y ait des témoins", a-t-il dit.
 
Une partie remise
Côté gouvernemental, on essayait de calmer le jeu. "La prise de service n'a pas pu se faire. Ce n'est pas dramatique, le principe est maintenu. Il n'y a pas de problème, il n'y a pas de crise", a déclaré à la presse le ministre congolais de la Communication, Alain Akouala.
"L'arrivée du pasteur Ntumi à Brazza et la prise de ses fonctions n'est qu'une question de temps, de raison, de discernement, de sagesse de part et d'autre", a-t-il ajouté. Selon le ministre, le pasteur Ntumi n'a pas respecté le programme initialement prévu et le gouvernement a été "pris de court" par son arrivée ces derniers jours au sud de Brazzaville. Le ministre a également dénoncé la présence avec le pasteur Ntumi, dont les miliciens ninjas et nsiloulous ont combattu l'armée congolaise dans le Pool entre 1998 et 2003, de plus de 100 éléments lourdement armés.
 
Cornelis Nlandu Tsasa, Rédacteur en chef

Avec l’ACP et l’APA


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