La pacification du Nord-Kivu : Quelles solutions ?

Publié le par Cornelis Nlandu-Tsasa

 

  
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INFORMATIONS NATIONALES

La pacification du Nord-Kivu : Quelles solutions ?
 
Le gouverneur du Nord-Kivu, M. Julien Paluku, vient d’accorder une importante interview à un de nos confrères de l’Agence congolaise de Presse, au cours de laquelle il soldats-kivu.jpganalyse, en homme de terrain et premier responsable politique, la situation explosive dans sa province et les remèdes adéquats à y apporter.
M. Paluku reconnaît que la situation au Nord-Kivu est « très préoccupante ». « Nous avons connu des problèmes particuliers à la suite des affrontements qui ont eu lieu dans deux territoires principaux, Masisi et Rutshuru. Depuis un certain temps, il y a eu des affrontements entre les forces loyales et les éléments de Laurent Nkundabatware et cela a provoqué des mouvements des populations. Aussi bien du côté de Sake, de Rutshuru que de Kiwandja, il y a des vagues des populations. Et actuellement, on compte 650 à 700 mille déplacés. »
A la question de savoir si la guerre a cessé, il répond : « Cette question reste encore pendante. Mais nous estimons que par le temps qui court, il y a une accalmie. C’est pourquoi nous saisissons cette opportunité pour lancer encore un appel à tous ces éléments de rejoindre le processus de brassage. Lequel constitue la seule voie pour entrer dans l’armée congolaise. C’est pourquoi, le Président de la République a donné un ultimatum à toutes ces forces dissidentes. Et 3 sites, notamment à Masisi et à Rutshuru sont aménagés pour accueillir toutes ces bandes armées. Donc, il ne restera qu’un problème à résoudre, à savoir, celui des Interahamwe qui doivent rentrer chez eux, c’est-à-dire au Rwanda. »
 
Ultimatum à Nkunda jusqu’au 15 octobre
 
Sur la question des négociations avec Laurent Nkundabatware, le gouverneur du Nord-Kivu croit qu’il « faut être clair ». « Tout le monde sait qu’en janvier 2007, le gouvernement avait lancé l’opération « mixage ». L’erreur de ce « mixage » est que l’on avait juxtaposé deux forces : les éléments de Laurent Nkunda et ceux des FARDC. Or sur le terrain, chacune de ces forces est restée fidèle à ses dirigeants.
« L’échec du mixage nous a amené à emprunter le brassage pour une cohabitation pacifique. Donc nous estimons qu’il n’y a que le gouvernement qui va définir l’option pour laquelle il faudra trouver des solutions à l’ensemble des problèmes qui se posent. Il n’appartient pas à une seule personne de devoir trouver elle-même la solution qui émane du pouvoir central. Il n’y a que cet ultimatum qui va permettre à tous les éléments dissidents de rejoindre le processus de paix.
Déjà 135 éléments de Laurent Nkunda se sont eux-mêmes rendus aux FARDC et nous estimons qu’avant que l’ultimatum n’expire le 15 octobre 2007, d’autres vont encore se rendre. Il y a de l’espoir, parce que les troupes sont vraiment déterminées à se rendre, pour rejoindre le brassage. »
Quant aux pistes pour une paix durable, il cite d’abord « l’élimination de ces bandes armées. » « Vous savez que depuis 1994, nous avons vécu la guerre ; l’insécurité bat son plein au Nord-Kivu. Pour mettre fin à toute cette série de guerres fratricides, il faut que la question principale actuelle trouve la solution, c’est-à-dire que toutes ces bandes armées soient maîtrisées, afin de ne pas permettre aux autres forces d’avoir accès, et pour que d’autres questions résiduelles trouvent directement la réponse.
« Vous savez que les Interahamwe ont causé beaucoup de tort à nos populations ; de nombreuses femmes sont victimes d’exactions, de viol, donc nous n’avons plus de raison de laisser cette force des Interahamwe demeurer chez-nous. Il faut qu’elle rentre chez eux, au Rwanda. »
 
Lancement de l’opération de rapatriement des réfugiés congolais de la RCA
 
Kinshasa – Les gouvernements centrafricains et congolais ainsi que le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont procédé, mardi, au lancement de l’opération des rapatriement des réfugiés congolais (RDC) habitant Bangui, capitale de la RCA, annoncent des sources proches de l’agence onusienne mercredi à Kinshasa.
Sur les 210 réfugiés concernés par cette opération, 136 personnes représentant 36 familles sont arrivées mercredi à Gemena venant de Bangui via Zongo, précise la source qui précise que ces personnes seront acheminées dans leurs milieux d’origine par le HCR comme le recommandent les accords tripartites signés entre la RCA, la RDC et le HCR. Les réfugiés sont originaires des provinces du Katanga, de l’Equateur, du Maniema, du Bas-Congo, du Bandundu, des deux Kasaï, du Nord et du Sud-Kivu et de la province Orientale.
 
Extermination des singes « rouges » et des éléphants dans le parc de Salonga
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Kananga - Des éléphants et des singes dits « rouges » sont journellement abattus dans la partie du parc de Salonga située dans le territoire de Dekese, au Kasaï Occidental, ont décrié des sources concordantes. Des éléments incontrôlés des Forces armées de la République Démocratique du Congo s’adonnent à cette extermination à l’occasion des descentes intempestives organisées pour le besoin de la cause.
Les organisations non gouvernementales de développement et les autres ASBL assistent impuissantes à ces pratiques, les auteurs de ces forfaits étant armés. Elles en ont appelé à la prise de conscience de l’autorité publique et militaire de la place face à l’ampleur de ce fléau et à la dissipation des munitions de guerre à laquelle se livrent ces inciviques.
 
Vol de 13 stations en cuivre à la paroisse St Kizito à Kingabwa
 
Kinshasa - Treize stations de Jésus en cuivre sur quinze sont portées disparues à la paroisse St Kizito de Kingabwa, dans la commune de Limete, a révélé lundi M. Freddy, secrétaire paroissial de l’église Saint Kizito. La disparition mystérieuse de ces stations placées aux différents endroits de l’église paraissent étonner plus d’un chrétien du fait que chaque jour, l’église reste fermée à clef, et si elle est ouverte, ce qu’il y a quelqu’un qui est à l’intérieur pour la garde, a-t-il indiqué.
En plus de 13 stations, il y a aussi 147 chaises en plastique disparues dont 97 du dépôt et 50 chaises de l’église, alors que de 2004 jusqu’au mois de mars 2007, le secrétaire paroissial gérait l’église et son patrimoine sans qu’un seul bien ne disparaisse.
 
 
PROVINCES
 
Des enfants victimes de vaccins à Uvira
 
Kinshasa - Certaines femmes d’Uvira, dans le Sud-Kivu voulant bénéficier de plus d’une moustiquaire imprégnée aux insecticides remise à chaque enfant au moment de la campagne intégrée de vaccination, ont fait vacciner leurs enfants contre la rougeole deux à trois fois le même jour jusqu’à à ce que mort s’en suive. Les agences humanitaires qui ont annoncé la nouvelle mercredi à Kinshasa, n’ont pas précisé le nombre exact des victimes de cette duperie.
Les autorités territoriales et sanitaires locales ont dû interrompre cette campagne pendant quelques jours pour sensibiliser les femmes contre le danger mortel auquel elles exposent leurs enfants en les vaccinant plus d’une fois à quelques heures d’intervalle, dit la source.
 
Un nouveau comité directeur pour la société civile du Sud-Kivu
 
Bukavu – La société civile du Sud-Kivu a un nouveau comité directeur depuis le vendredi 21 septembre 2007, à l’issue d’une assemblée générale élective tenue en la Salle Concordia de l’archevêché catholique de Bukavu.
Devenue faible de par les conflits internes, il fallait une redynamisation des activités dans cette structure avec une nouvelle équipe, composée de M. Cyprien Biringingwa, président, Mme Agnès Kamwanya, vice-présidente, Gervais Chiralwira, secrétaire rapporteur avec comme adjoint Mme Solange Mulinganya et Mme Katunda, trésorière.  
Mme Agnès Kamwanya qui a été reconduite à son poste s’est vue décerner un brevet de bravoure, car, contre vents et marées, après le départ des présidents pour d’autres fonctions surtout politiques, elle a su maintenir la présidence de cette société civile devenue un simple tremplin pour parvenir à des fauteuils enviés.
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Des bandits à mains armées arrêtés à Masina II
 
Kinshasa - Quelques éléments incontrôlés des FARDC et de la Police nationale ayant agressé dernièrement des habitants des avenues Kingunzi, Kinguenda Kwengo et Ngowa à Masina II, en emportant quelques uns de leurs biens, ont tous été arrêtés, ont apporté les victimes mercredi.
Selon les témoignages, l’une des victimes non autrement identifiée aurait reconnu l’un des agresseurs qui a dénoncé ses complices le lendemain. La descente effectuée chez ce malfrat a permis l’arrestation de toute la bande.
 
Une lèvre inférieure sectionnée par une rivale à Matete
 
Kinshasa - Mme Isabelle Ntumba, la quarantaine révolue, dans la commune de Matete à Kinshasa, s’est retrouvée avec une lèvre inférieure sectionnée au cours d’une bagarre qui l’opposait lundi à sa rivale dont l’identité n’a pas été révélée, a-t-on appris mardi de source proche de la victime.
Selon la même source, Mme Ntumba, mère de quatre enfants qui vit avec sa rivale depuis plus de huit ans, est accusée par sa rivale de bénéficier de plus de faveur tant matérielle que financière de la part de leur époux commun. Aussi, a-t-elle décidé de livrer combat contre sa rivale Isabelle au moment où leur mari se trouvait encore au travail. Aussitôt la bagarre commencée, sa rivale lui mordra au menton et lui sectionnera la lèvre inférieure. Le mari s’est engagé à prendre en charge les frais des soins médicaux.
 
Une fille violée dans les champs de l’ISDR/ Bukavu
 
Bukavu - Une petite fille a été violée par un homme dans les champs de l’Institut supérieur de développement rural, ISDR de Bukavu, au Sud-Kivu. Elle transportait un fagot de bois quand elle a été interpellée par trois hommes, et ayant refusé de s’arrêter, elle a été prise de force. Les passants qui ont entendu des cris poussés par la fille, sont allés au secours et ont appréhendé le violeur alors que ses deux acolytes ont pris la fuite. Aux appels de ces passants, des étudiants présents au lieu du forfait, ont conduit le malfaiteur à la police tandis que la jeune fille a été acheminée dans une formation médicale pour les soins. Le violeur n’est autre qu’un cuisinier de l’économat général de l’archidiocèse de Bukavu.
 
 
ECONOMIE
 
Satisfecit du FMI au regard de la mise en œuvre du programme de référence du gouvernement
 
Kinshasa, 04/10 (ACP). – Le chef du département Afrique du FMI (Fonds monétaire international), Brian Ames, a exprimé le satisfecit de l’institution financière internationale qu’il représente face à la manière satisfaisante, selon lui, avec laquelle le gouvernement a mis en œuvre le programme de référence, à l’issue d’un entretien mercredi, à Kinshasa, avec le Président Joseph Kabila.
Il a, par ailleurs, indiqué qu’il a discuté avec celui-ci de la politique économique du pays pour le reste de l’année 2007 et pour l’année 2008, y compris le projet du budget 2008. Le renforcement de la gestion des finances publiques et la nécessité d’augmenter les recettes publiques en vue de l’amélioration des dépenses de l’Etat de manière cohérente en tenant compte de l’austérité marcro-économique, figuraient aussi au menu des entretiens entre le Chef de l’Etat et le haut fonctionnaire du FMI.
M. Brian Ames s’est, en outre, réjoui de l’inversion du taux d’inflation, de la stabilité du taux de change et de la croissance économique, lesquelles constituent, selon lui, un aspect très important dans la lutte contre la pauvreté.
Le chef du département Afrique du FMI, qui a reconnu la modicité des salaires accordés aux agents et fonctionnaires de l’Etat, a conditionné l’augmentation de ceux-ci à l’efficacité ou à la réforme de la Fonction publique ainsi qu’à la stabilité de la masse salariale.
 
kinshasa-copie-1.jpgLa situation économique globalement satisfaisante, selon le FMI
 
La mission du département du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Brian W. Ames qui a séjourné du 18 septembre au 3 octobre 2007 en RDC, a discuté de trois objectifs avec les autorités de la RDC : revue de la mise en œuvre du programme économique et financier du gouvernement, suivi par les services pour la fin de l’année et projet préliminaire du budget 2008.
Le représentant résident du FMI en RDC, Xavier Maret, qui la livré ces détails à la presse dernièrement au cours d’un point de presse à la Gombe à Kinshasa, a développé d’une manière détaillée les thèmes. En ce qui concerne la mise en œuvre du programme économique de référence, l’orateur a indiqué qu’à l’heure actuelle, elle est globalement satisfaisante, en dépit de quelques problèmes sur les réformes structurelles en juin, avec seulement trois repères structurels qui ont été remplis sur les neuf.
Heureusement actuellement, d’énormes efforts ont été faits dans le sens de satisfaire les repères qui restaient à accomplir. Pour le moment, il n’y a qu’un seul repère qui reste à compléter et les autorités sont en train d’y travailler.
En ce qui concerne le développement, Xavier Maret a fait remarquer que depuis la venue du gouvernement élu en février, on a enregistré des restrictions budgétaires qui ont permis un très large remboursement du crédit net à l’Etat dans le système bancaire et cela a permis non seulement une certaine appréciation du Franc congolais et aussi la stabilité, une baisse substantielle de l’inflation qui est descendue fin juin à 14% avec des objectifs initiaux du programme qui étaient de ne pas dépasser les 12%.
Depuis le début de l’année le taux est de 9% c’est-à-dire que l’on est tout à fait en ligne avec le programme que le gouvernement s’était fixé. On peut mentionner l’augmentation des réserves internationales de la banque centrale mais d’une manière générale, en ce qui concerne le suivi du programme, tous les repères, quantitatifs à fin juin, ont été respectés, on espère que pour fin décembre les résultats seront positifs.
Concernant la politique à mettre en œuvre pour la fin de l’année, les experts du FMI ont apprécié la politique du gouvernement qui est de maintenir la stabilité macroéconomique, et ont été encouragés par la volonté des autorités de maintenir l’exécution du budget annuel sur base caisse, de manière faire face, d’une part, à une moins value anticipée des recettes budgétaires par rapport au budget voté par le parlement et d’autre part, aux récentes pressions budgétaires qui résultent entre autre, des augmentations salariales récemment octroyées et des dépenses multiformes, plus importantes que prévues, liées aux problèmes de sécurisation de l’Est du pays.
Les deux parties ont discuté de la révision du programme annuel pour la fin 2007. Les objectifs macroéconomiques de ce programme révisé restent en ligne avec les objectifs initiaux. Les experts du FMI et ceux du gouvernement ont convenu de l’ensemble des mesures structurelles qui permettent de persévérer dans la réforme structurelle. Pour ce qui concerne le budget 2008, les discussions ont buté sur la question : « Quel sera le processus de la décentralisation qui doit être pris en compte dans le budget 2008? ».
Ces discussions vont donc continuer dans les semaines qui suivent notamment lors des assemblées annuelles des institutions de Breton Woods à Washington. Dans le cadre des discussions budgétaires, il a été également émis le besoin de faire des recettes réalistes, faire des projections des recettes réalistes, ainsi qu’un contrôle assez strict de la masse salariale qui permette de maintenir la stabilité macroéconomique.
Le gros souci de la mission était de s’assurer que le budget qui sera discuté à l’Assemblée nationale est conforme au cadre macroéconomique et s’assurer que la structure des dépenses permette la mise en œuvre du document de stratégie de réduction de la pauvreté.
 
Un fonds spécial pour l’entretien des routes en RDC
 
Kinshasa - La RDC mettra bientôt en place un Fonds national d’entretien routier (FONER), après l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de la loi relatif à cette matière, actuellement sous examen au Sénat. Selon le ministre d’Etat aux Travaux publics et infrastructures Pierre Lumbi, les ressources de cette nouvelle structure proviendront des recettes prélevées sur les produits pétroliers et lubrifiants, ainsi que des péages. kinshasa001.jpg
Le FONER ne sera pas un concurrent de l’Office des routes (OR), ni de l’Office des Voiries et drainages (OVD) ou de la Direction Générale des Voies de desserte Agricole (DGDA), à en croire M. Lumbi qui précise que ces offices sont des entreprises techniques, qui ne sont pas autorisées à percevoir des taxes sur la circulation routière ou sur la vente du carburant. L’Office des routes, l’Office des voiries et drainage et la DGDA, selon le ministre d’Etat aux TPI, dépendent du budget annexe de l’Etat. Le FONER, lui, sera un bailleur national qui mettra à la disposition du gouvernement des fonds pour la maintenance des routes de l’ensemble du pays.
 
2 millions d’euros pour les travaux sur les routes de desserte au Bas-Congo
 
Matadi - Le coût des travaux d’entretien des routes et ouvrages de desserte agricole réhabilités avec l’appui de la CTB (Coopération technique belge) est évalué à 2 millions d’euros pour l’exercice 2007. Ces précisons ont été données à la presse par le ministre du Développement rural du gouvernement central, Mwando Nsimba, au terme de sa mission d’inspection et d’identification des activités de son ministère à travers la province du Bas-Congo.
Au cours de sa mission d’environ quinze jours, le ministre a procédé à la remise du matériel oratoire aux maraîchers du Bas-Congo et des outils de cantonnage manuel à la direction des VDA (Voies de desserte agricole) pour la réhabilitation et l’entretien des voies de communication, en vue de redonner de l’espoir aux paysans agriculteurs, pisciculteurs et maraîchers.
La carence d’eau potable observée dans certains coins de l’arrière-province du Bas-Congo a également fait l’objet d’études d’évaluation en prélude des pistes de solutions, en commençant par la réhabilitation des pompes aspirantes actuellement hors d’usage, avant de songer à l’installation de nouvelles.
En réponse à une question, le ministre Mwando Nsimba a souligné la détermination de son ministère à réactiver le projet italo-congolais de culture de riz dans la vallée de Nkundi, un centre d’Etat situé dans le territoire de Luozi, district des Cataractes, en vue d’assurer l’autosuffisance alimentaire de la province. Pour atteindre cet objectif, il a remis du matériel agricole aux paysans, avant de leur promettre diverses semences améliorées en vue de revaloriser ce centre d’Etat de 68 mille ha, dont 28 mille ha cultivables actuellement à l’abandon.
 
 
AFRIQUE
 
Angela Merkel pour la première fois en Afrique
 
angela-merkel.jpgKinshasa - La chancelière Angela Merkel a entrepris mercredi son premier voyage en Afrique. Selon Deutsche Welle (La Voix de l’Allemagne) captée à Kinshasa, la lutte contre la pauvreté et la bonne gouvernance seront au menu de ce voyage de la chancelière.
Après le Président Horst Köhler et le ministre des Affaires étrangères, Angela Merkel veut apporter elle aussi son soutien aux pays qui font des efforts pour sortir de la pauvreté et définir la politique africaine de l'Allemagne, a souligné cette source. Angela Merkel n'a pas choisi au hasard les étapes de son voyage en Afrique : l'Ethiopie, l'Afrique du Sud et le Liberia. L'Afrique du Sud est le premier partenaire économique africain de l'Allemagne. L'Ethiopie abrite le siège de l'Union africaine qui a pour mission de pacifier le continent.
Le Liberia, déstabilisé par des années de guerre civile, est aujourd'hui sur la bonne voie. Il fait partie des pays qui ont des politiques de lutte durable contre la pauvreté et la corruption. La lutte contre la pauvreté est un sujet qui tient à cœur la chancelière Angela Merkel: «Naturellement, du point de vue des humains, la lutte contre la pauvreté est la plus importante.
Nous savons par expériences que si nous faisons simplement des projets de lutte contre la pauvreté sans les structures et les institutions adéquates pour gérer l'argent et venir en aide aux gens - alors nous allons investir mais sans pour autant combattre la pauvreté.
Si les pays sont fortement touchés par la corruption, l'argent ne sert à rien. Seuls les pays qui garantissent une certaine justice et la sécurité peuvent durablement combattre la pauvreté». L'Allemagne assume actuellement la présidence des pays du G8, les pays les plus industrialisés. Et elle veut donner le bon exemple en augmentant l'aide au développement à 750 millions d'euros en 2008.
Mais elle veut savoir à quoi seront destinés ces fonds. «Et si nous voulons que l'argent que nous avons promis à l'Afrique soit judicieusement utilisé, alors la lutte contre la pauvreté implique aussi la bonne gouvernance. Les deux sont intimement liés», a souligné la chancelière allemande.
 
Coopération très remarquée entre la Chine et le Sénégal
 
Kinshasa - Les relations diplomatiques entre la Chine et le Sénégal ont repris depuis le 25 octobre 2005, les liens d’amitié entre les deux pays se sont vite rétablis et les échanges se sont étendus dans divers domaines, a indiqué la presse sénégalaise citée par l’Agence Chine nouvelle.
L’ambassadeur de Chine au Sénégal a souligné, au cours d’une conférence de presse, que les échanges de visites de haut niveau étaient fréquents entre les deux pays, avec notamment le séjour du Président Abdoulaye Wade et de l’ex-Premier ministre Macky Sall en Chine et la visite de plusieurs hauts responsables chinois au Sénégal, dont le vice-président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois, Wang Zhongyu, alors envoyé spécial du Président chinois, ancien ministre des Affaires étrangères, Li Zhaoxing.
Plusieurs accords ont été signés entre les deux gouvernements pour la réalisation des grands projets tels que la construction du Grand théâtre national, la réhabilitation de 11 stades régionaux et la formation d’agriculteurs sénégalais, sans compter les prêts préférentiels accordés par le gouvernement chinois pour l’instauration d’un réseau de distribution électrique et de l’Internet gouvernemental.
Les échanges commerciaux entre les deux pays ont franchi, en 2006, le cap de 160 millions de dollars. En matière de santé, une équipe de 15 médecins chinois s’apprête à soigner des malades à l’hôpital de Pikine, dans la banlieue de Dakar.
Un stage de formation sur la lutte contre le paludisme a été organisé à Dakar et un important don de médicaments chinois anti-paludéens a été offert au gouvernement sénégalais. Quarante (40) militaires et soixante-dix (70) étudiants sénégalais sont allés en Chine pour formation et études et cette année plus de 140 Sénégalais vont y participer à des stages de formation.
 
 
SPORTS ET MUSIQUE
 
JC Budokwai et JC Sen No Sen sacrés champions de Kinshasa
 
Kinshasa - Le JC Budokwai et le JC Sen No Sen ont remporté le titre de champion de judo de Kinshasa, au terme des championnats organisés par les Ententes urbaines de judo de Kinshasa Est et Ouest pour l’édition 2007. A l’Entente urbaine de judo Kin-Ouest, Sen No Sen a enlevé son titre lundi dernier au terme de sa victoire sur JC Matonge par 4-0.
Cette finale a été interrompue au quatrième combat, lorsqu’un judoka de Matonge a perdu la partie. Les incidents créés par des supporters de Matonge ont perturbé l’aire du jeu, ce qui a obligé l’arbitre Fisco Bongwanzi d’infliger un forfait (7-0) au club Matonge reconnu fauteur de troubles. Par ailleurs, le JC Budokwai a remporté son titre mardi en battant son adversaire, le JC Dragons sur la marque de 5-2.
 
Muller Luthelo élu président du comité sportif du TC Elima
 
Matadi - M. Muller Luthelo, a été élu président du comité sportif du Tout capable Elima de Matadi, à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire élective présidée le week-end dernier par le chef de bureau urbain des Sports et loisirs de Matadi, qu’assistait le président de l’Entente urbaine de football de Matadi (EUFMAT).
Il sera secondé par MM. Sekuenda Zizi, Karim, Lema Nguizani, Dombole et Thomas Kuakokua, élus respectivement 1er et 2ème vice-présidents, secrétaire et secrétaire adjoint ainsi que trésorier.
M. Muller Luthelo, nouveau président du TC Elima, est l’actuel directeur général de l’Organisation des équipements Banana-Kinshasa (OEBK), rappelle-t-on.
 
 Le contenu de la musique congolaise laisse à désirer, selon le Pr Ndundu
 
FallyIpupa-2.jpgKinshasa - Le Pr Joseph Ndundu Kimvwila, directeur du CEDAR (Centre d’études et de diffusion des arts), ne décerne pas une bonne cote à la musique congolaise qui, selon lui, laisse à désirer. Interrogé par l’ACP en marge de la Journée internationale de la musique célébrée le 1er octobre 2007, il a déclaré que le contenu de certaines chansons actuelles est immoral. « Il n’y a presque rien dedans, on aligne des noms de gens, on fait trop de publicité. La musique, ce n’est pas cela, car elle doit parler à l’âme », a-t-il expliqué.
Selon le Pr Ndundu, on définit la musique comme Jean-Jacques Rousseau, en tant que « l’art de combiner les sons d’une manière agréable à l’oreille ». Or aujourd’hui, à cause du succès, les cris ont remplacé la mélodie et les musiciens ne prennent plus le temps de composer, a-t-il affirmé, ajoutant : « ils lancent des tubes sur le marché et négligent la composition ».
Il recommande par ailleurs que la redevance sur la musique à la télévision et à la radio soit payée comme ce fut le cas il y a trente ans. Le public consommateur doiceltel.jpgt éviter la gratuité et l’achat des enregistrements piratés, a-t-il souligné.
Pour le Pr Kivwila, la journée internationale de la musique rappelle une bonne pratique de l’art, en vue de son amélioration. « La musique accompagne l’homme dans toutes les circonstances de la vie et cela dans tous les pays du monde et à toutes les époques de l’histoire de l’humanité.
 
Le Signal du Continent
Avec l’ACP
 

 

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