Matumona Roum revient sur sa décision de quitter le Brussels après des propos racistes

Publié le par Cornelis Nlandu-Tsasa

Matumona Roum se ravise et réintègre le FC Brussels après les propos racistes de son président
 
Zola Matumona Roum, la star congolaise de football, est revenu sur sa décision de rompre son contrat avec le FC Brussels, après s'être entretenu durant plusieurs heures avec son président Johan Matumona.jpgVermeersch, mardi. Il va ainsi rejoindre ses coéquipiers et même être aligné dès le week-end. Les deux protagonistes l’ont annoncé au cours d'une conférence de presse organisée le même jour dans les locaux de l'entreprise de Johan Vermeersch à Ternat.
Jeudi, le milieu de terrain congolais, conseillé par l'avocat Laurent Denis, avait résilié son contrat, qui court jusqu'en juin 2009, à la suite des propos racistes tenus deux jours plus tôt par le président Vermeersch après un penalty mal transformé, lors d'une réunion entre la direction, le staff et les joueurs du Brussels. Matumona avait alors décidé d’entamer une action en justice. (Lire nos infos du vendredi 2 novembre).
Matumona a ainsi accepté les excuses de son président et reprendra les entraînements avec ses coéquipiers, qui luttent pour le maintien en 1e division. En outre, les menaces de poursuites judiciaires, qui avaient été évoquées par Me Laurent Denis, sont levées. "Ce qui m'a touché, c'est que ce qui a été dit dans le vestiaire se retrouve dans les journaux. Je n'ai jamais dit que je prenais le président pour un raciste. C'est un autre joueur qui a sorti ces propos du vestiaire", a déclaré Zola Matumona.
Matumona, qui a mis à la même occasion ses prestations en demi-teinte sur le fait qu'il n'est pas aligné à sa place de prédilection, celle de meneur de jeu, s’est fait accompagner de son agent Patrice Amougou, alors que ses droits à l’image sont garantis par Alfred Raoul, qui avait écrit à Johan Vermeersch.
Pour Johan Vermeersch aussi, la page est désormais tournée. "Avec Zola, l'affaire est close. Le joueur n'y est pour rien. Il est peut-être aussi la victime de tout cela. J'ai rarement été confronté à cela en 45 ans de présence dans le football. On a parlé d'avocats, de managers, d'intrigues, de manipulations, etc. Tout cela n'avait pas grand chose à voir avec le football. Pendant ma carrière, j'ai vécu de nombreuses réunions en interne au sein du club. C'était de la cuisine interne et cela ne sortait pas du vestiaire. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Les temps ont bien changé... La manière 061002-vermeersch.jpgde travailler d'une certaine presse, en quête de sensationnalisme, me reste aussi en travers de la gorge".
Le tollé provoqué par le scandale a provoqué un déluge médiatique qui a secoué le club, poussant Johan Vermeersch à présenter ses excuses publiques samedi, puis dimanche dans la presse comme à la télévision. C’est dans cette atmosphère pourrie que le FC Brussels, sans âme, s’est fait ridiculiser le dimanche 4 novembre (4-0) en déplacement au KV Malines, un modeste club parmi les derniers au classement.
 
Le Signal du Continent

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