Eglise Kimbanguiste : Cacophonie et attaques dans tous les sens

Publié le par Cornelis Nlandu-Tsasa


Du rififi à l’Eglise Kimbanguiste : Cacophonie et attaques dans tous les sens
 
Kinshasa - L’Eglise Kimbanguiste de la RDC, à travers son collège exécutif national, appelle l’intervention des autorités publiques du pays, pour neutraliser les velléités des anciens Kimbanguistes dissidents de leur église.
Cet appel a été fait par le représentant légal deuxième suppléant chargé de l’information et presse au sein de cette confession religieuse, le révérend Delphin Elembe Kapalay, au cours d’un point de presse qu’il a animé mardi, en l’amphithéâtre de cette église, au Centre d’Accueil et des Conférences de kimbangu.pngKinshasa, à Kasa-Vubu, en présence de plusieurs personnalités tant du monde politique que de ladite église.
Le révérend Elembe qui, à cette occasion, a donné la position de l’Eglise Kimbanguiste sur cette situation, a déploré les menaces proférées par les dissidents aux responsables de l’église ainsi qu’au chef spirituel et représentant légal de l’Eglise Kimbanguiste.
L’église Kimbanguiste, a-t-il déclaré, appelle le gouvernement congolais à assumer ses responsabilités, en procédant à la fermeture de la Radio Télé Kintuadi (RTK), qui sert d’instrument de mauvaise propagande, avant de demander à l’autorité publique d’interdire aux dissidents l’usage des labels kimbanguistes.
S’attardant sur les biens de l’église, le révérend Elembe a fait savoir que ces biens n’appartiennent à personne, sollicitant pour ce faire l’autorité publique d’user de tout son pouvoir pour que les dissidents restituent les biens de l’église qu’ils détiennent au mépris des règles sur les droits des propriétés.
Dans le même ordre d’idées, il a éclairé l’opinion publique quant à la réintégration dans l’église, précisant à cet effet que la procédure est connue par tous les Kimbanguistes. Il a précisé que les simples fidèles peuvent être réintégrés à tout moment, tandis que les responsables du mouvement des dissidents ne peuvent être reçus aux dates de grandes fêtes de l’Eglise, à savoir le 6 avril, le 8 juillet et le 12 octobre de chaque année.
Le représentant légal deuxième suppléant, qui a fixé l’opinion sur les origines de la dissidence au sein de cette Eglise, a indiqué que le mouvement est parti des résolutions prises lors de l’assemblée générale tenue à Nkamba, en octobre 2002, avant de mettre l’accent sur l’amalgame qui donne des considérations sans fondement à l’administration de ces dissidents.
Comme on peut le comprendre, la réaction de ceux qui sont qualifiés de dissidents ne manquera pas de rallumer le feu de la discorde. Alors que la sagesse aurait enseigné que dans cette matière délicate, il est malsain de convoquer la presse en amont, au lieu de privilégier des actions de diplomatie secrète. C'est aussi là notre humble avis personnel.
 
Cornelis Nlandu-Tsasa
Avec l'ACP
 
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article