EDITORIAL : Bonne année à tous, et Nouvelles perspectives pour 2008

Publié le par Cornelis Nlandu-Tsasa


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EDITORIAL

Bonne année à tous, et Nouvelles perspectives pour 2008
 
 
CORNELIS-1.jpgChers lecteurs, nous ne pouvions déroger aux us, chaque être n’étant que le produit de son environnement. Ainsi, en ce début d’Année 2008, et au nom du Conseil d’Administration de l’asbl Info Afrique-Europe qui édite le quotidien en ligne Le Signal du Continent, j’ai le plaisir de vous souhaiter, à vous tous qui nous avez fait confiance tout au long de l’année écoulée :
 
Heureuse Année 2008 ! Que cette année soit celle de la sagesse pour nos Hommes politiques, qui en ont souvent manqué, et surtout celle de progrès pour toutes les populations d’Afrique qui n’en ont que peu bénéficié, du fait des premiers cités !
 
Mais il serait aussi coupable de notre part si nous n’accompagnions pas nos vœux de souhaits des « sans-voix », qui ne peuvent les exprimer de par eux-mêmes, justement du fait de « sans-voix ». Pour ne pas paraître opportuniste, Le Signal du Continent vous renvoie en toute humilité à ses Editoriaux et autres analyses qui ont émaillé ses publications depuis son lancement, le 24 août 2007.
Dans ce cadre, nous avions souligné l’importance pour nos Etats d’adopter une politique de communication professionnalisée afin de ne pas persévérer à subir le diktat occidental, sachant que seuls 3 % des Africains sont connectés jusqu’ici à Internet (Une politique de communication agressive pour une Afrique longtemps sur le chemin des traverses). Un criant déficit qui handicape sérieusement son progrès. Puissent, au cours de cette année nouvelle, nos politiciens, qui semblent encore ne rien comprendre à la politique, développer enfin le réflexe d’un sursaut nationaliste.
Mais aussi que les actions au sommet de nos Etats et de nos ministères soient celles des hommes responsables au vrai sens du terme, car il n'y a plus les gens du siècle dernier qui persistent à croire que seuls les « bénis oui-oui » rendent service au pouvoir. Que du contraire ! (ÉDITORIAL : Urgence d’un sursaut pour refonder l’Etat).
Ce n’est qu’à ce prix que nous ne verront plus d’Antonov éventrer nos maisons comme à Kingasani à Kinshasa, de surcroît avec les félicitations des parlementaires pour le ministre d’Etat compromis (Editorial : Une corruption qui pue à mille lieux) ou que des officiers militaires ne s’en iront pas canarder en toute impunité des pauvres civils désarmés dans le Bas-Congo, fussent-ils de Bundu dia Kongo, alors qu’un criminel se la coule douce dans le Nord-Kivu.
Malgré que les politiciens de tous bords ont souvent clamé « nous voulons le changement », sans savoir eux-mêmes ce que signifie réellement cette réalité, rabaissée au niveau d’un simple slogan, nous, de notre côté, avons toujours soutenu, peut-être avec raison, que l’unique changement ne peut venir que d’une justice distributive et sans état d’âme – dura lex sed lex – sanctionnant dans un camp comme dans l’autre. Nous y sommes encore loin, et pourtant c’est là l’une des bases de la bonne gouvernance. Lire aussi Viols et impunité à grande échelle en RDC .
Mais c’est aussi grâce au même sursaut nationaliste que l’argent du contribuable ne sera plus inutilement dépensé pour engraisser les seuls journalistes inconnus au bataillon, mais dont le seul mérite est d’avoir brillé à faire le griot ou à publier des écrits illisibles et truffés de photos à la gloire du pouvoir, en délaissant les professionnels méritants qui se comptent pourtant par milliers (EDITORIAL : Sauver la profession).
Que l’Etat, incapable de maîtriser ses troupes qui pillent en détournant les dividendes en amont comme en aval de la Banque centrale, aura à cœur de rétrocéder aux provinces bénéficiaires leurs ressources constitutionnelles devant leur permettre d’amorcer un développement que le pouvoir central s’est jusque là avéré incapable d’assurer faute de probité (Budget : L’échec du combat des provinces signera la mort de la RDC, selon Kimasi).
Que plus jamais l’Etat central ne s’acharnera inutilement sur ses opposants dont l’existence, pour les esprits avisés, participe plutôt à la gouvernance et à l’orthodoxie dans la gestion de l’Etat.(EDITORIAL : RDC : Une drôle de démocratie  ou 250 militants du MLC moisissent dans les prisons).
Ou encore que le contient se rendra sûrement compte que nous sommes à un tournant où chaque seconde compte pour réussir à cerner les grands enjeux (ÉDITORIAL : La vraie guerre du siècle), de la même manière que les bureaux d’études de l’Occident opèrent pour contrer nos timides tentatives de progrès.(Explosif : Ces gourous qui nous gouvernent à notre insu  ou ÉDITORIAL : Ce qui se passera à l’est, ou ne se passera pas). Agir autrement serait une complicité active à la mise à l’échec de la formidable opportunité qui s’offre au continent pour s’engager résolument à réaliser son progrès, conforté par, et plus que jamais courtisé pour, son nouveau statut de réservoir mondial des matières premières. (EDITORIAL : La revanche de l’Afrique)
La seule leçon que les hommes retiennent de l’Histoire, c’est qu’ils ne retiennent aucune leçon du tout. Mais que l’année qui s’achève puisse servir de repère afin que 2008 soit celle qui apportera l’étincelle qui manque à l’Afrique. Comme les Congolais, ils pourront enfin dire qu’il est vrai que La RD Congo prête au décollage, selon Joseph Kabila  ou encore Gizenga veut transformer la RDC en paradis sur terre .
Heureuse Année 2008 à tous.
 
Cornelis Nlandu
Rédacteur en chef
 
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