Le « Nkama Nsongo » suscite de l’espoir à la conférence internationale sur le SIDA à Rome

Publié le par Cornelis Nlandu-Tsasa

  
 


 
Quotidien du mercredi 12 mars 2008
 
 
RDC – INFOS NATIONALES
 
Le « Nkama Nsongo » suscite de l’espoir à la 20ème conférence internationale sur le SIDA à Rome
 
Kinshasa – Le « Nkama Nsongo», un traitement contre le VIH/SIDA à base de plantes découvert par un chercheur congolais, a suscité dernièrement de l’espoir à la 20ème conférence internationale sur le SIDA qui s’est déroulée à Rome, réunissant un certain nombre de scientifiques belges, suisses, suédois, allemands et japonais, a-t-on appris du journal Italien de droite « la Stampa ».
Flacon3.jpgIl s’agit d’un produit du naturothérapeute congolais Jérôme Nlandu wa Mpezo qui soignerait toutes les maladies physiques de déficience. Selon ce chercheur, l’institut national de la santé, des études et des recherches( INSERM) de Paris avait en son temps vérifié et affirmé l’efficacité du « Nkama Nsongo ».
Les participants à la 20ème conférence internationale sur le SIDA en Italie, poursuit le journal, ont regretté l’absence du monde scientifique de la RDC à ce grand forum international et ne se sont contentés que des échos sur cette prouesse scientifique anti-VIH originaire de la RDC par d’autres scientifiques étrangers. Ces derniers ont pris acte du constat leur fait solennellement à tour de rôle par différents intervenants du haut de cette tribune de la conférence, conclut le journal.
Le naturothérapeute congolais Nlandu wa Mpezo, responsables du centre de médecine ultra traditionnelle du Congo (MULTRAC), aimerait partager son expérience scientifique de par le monde avec des hommes honnêtes. 
 
On réclame la reprise des Antonov à Kavumu
 
Kabare - Plus de 2.000 personnes ont participé aux manifestations réclamant la reprise des vols des avions de marque Antonov sur l’aéroport de Kavumu à Bukavu, bien qu’interdits par les autorités compétentes. En effet, cette interdiction était consécutive à plusieurs crashs connus sur toute l'étendue du territoire congolais. Mais pour la population de Kavumu, ces vols influaient à leur survie de par certaines activités lucratives. Six avions "Antonov" des compagnies privées sont clouées au sol. Les trafics de Bukavu versl'intérieur de la province sont arrêtés et en conséquence des produits de première nécessité sont devenus rares.
Les produits miniers sont entassés dans les entrepôts de différents milieux producteurs ou fournisseurs. Plusieurs marchandises sont emmagasinées dans divers endroits de stockage par manque de moyens de transport, alors que les autorités, de leur côté, n'ont jusqu'aujourd'hui jamais trouvé de palliatif à cette situation préoccupante.
Au cours des manifestations, des barricades ont été érigées, empêchant la circulation même pour les véhicules de la MONUC (Mission de l’ONU au Congo). Certains agents des services publics et privés se sont joints aux manifestants car leur survie dépend également des vols des Antonov. 

Affrontement entre les FDLR et le Pareco à Lubero
 
Kinshasa - Des affrontements entre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et les groupes des Patriotes et résistants congolais (PARECO) ont eu lieu mardi, à Kanyati au Sud de Lubero, à plus de 200 km de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Des tirs sporadiques y ont été signalés dans cette localité après des combats survenus lundi entre des éléments du PARECO et des FDLR aile Rudi.
undefinedSelon le Pareco, leurs positions à Kanyati ont été attaquées lundi pendant près de 5 heures par les FDLR et les combats à l’arme lourde ont fait déplacer des populations vers Kanyabayonga, Kayna et Luofu, toujours en territoire de Lubero, indique radio Okapi.
Les habitants affirment même que le FDLR-Rudi, qui ont attaqué les positions du Pareco, ont brûlé leurs gîtes. Selon la même source, dans ces accrochages un groupe de commerçants qui se rendaient à Kirumba, à 180 km de Goma, a été victime d’extorsion d’un montant de 4.500 dollars américains.
Selon une association locale, c’est depuis le 1er mars que la situation est devenue tendue entre les deux groupes armés dans le secteur du sud de Lubero. Des échanges des tirs sont régulièrement enregistrés, accompagnés de pillages des habitations et des produits agricoles. La même source ajoute que les Rudi contrôlent plusieurs villages dans ce secteur et menacent les habitants qu’ils accusent de collaboration avec le PARECO. Cette situation provoque également des déplacements des populations vers Kaina, Kirumba et Kanyabayonga fuyant ces exactions.
Firmin Mathe, l’un des responsables du Pareco sur cet axe, parle d’attaques répétées des Rudi sur plusieurs de leurs positions à Kanyati et aux alentours. Pour l’instant, les activités quotidiennes sont paralysées, à Kanyati. Les rares habitants qui ont choisi de rester sur place ne peuvent plus se rendre aux champs ni au marché, de peur d’être la cible des hommes armés.
 
Les Mbororo continuent à semer l’insécurité à Dungu
 
Kinshasa - Plus de quinze mille éleveurs étrangers connus sous le nom de «Mbororo», dont la plupart sont armés, continuent à semer l’insécurité dans le territoire de Dungu, dans le Haut-Uelé dans la Province Orientale, selon la société civile citée par radio Okapi.
Ils sont localisés dans les collectivités de Ndolomo et de Malingindo, et plusieurs sources locales signalent aussi la présence des rebelles ougandais de l’Armée de résistance du seigneur (LRA). La source a fait le point avec José, un de ses reporters, qui vient de rentrer de Dungu, un territoire situé à près de 800 km au nord-est de Kisangani à la frontière avec le Soudan, et dont voici le récit :
 
Insécurité permanente, selon José
 
Le territoire de Dungu est en proie à l’insécurité quasi permanente à la suite à la présence de groupes armés étrangers, indique José, un des reporters de radio Okapi. Pour lui, on signale également la présence des Mbororo dans les territoires d’Ango et de Poko, dans le Bas-Uelé.
Plusieurs sources locales font aussi état de la présence, dans ce coin, des rebelles ougandais de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), qui sont, en outre, actifs dans le territoire de Faradje et dans le parc de la Garamba, où les deux groupes étrangers, auxquels s’ajoutent des éléments de la rébellion sud-soudanaise du SPLA, mènent des incursion fréquentes, représentant un réel danger pour les populations locales.
Plusieurs cas de meurtres, d’enlèvements des personnes, dont ces groupes sont auteurs, sont également révélés par diverses sources. Cette situation déstabilise chaque jour les populations congolaises qui sont sans protection à la suite de l’absence de soldats congolais pour protéger les frontières septentrionales de la RDC.
Selon le reporter, le société civile indique que cette situation implique plusieurs pays de la région d’où sont partis les Mbororo, les LRA et le SPLA. Il s’agit du Niger, du Tchad, de la Lybie, du Soudan, de la Centrafrique et et de l’Ouganda. La Société civile craint un embrassement de la région au cas où les populations congolaises concernées seraient amenées à prendre les armes, faute d’intervention de l’Etat. Un nouveau conflit armé impliquant plusieurs pays africains en perspective.
 
 
970 décès sur 100.000 accouchements dans la province Orientale en 2007
 
Kisangani - Le médecin-coordonnateur provincial du Programme national de santé de la reproduction, Dr Gisèle Lowa, a indiqué que 970 décès sur 100 mille accouchements ont été enregistrés dans la province Orientale au cours de l’année 2007.
Ces statistiques ont été données à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’un séminaire de formation organisé par la coordination provinciale du Programme national de la santé de la reproduction, dans la commune de Makiso à Kisangani, à l’attention des prestataires de santé venus de différents coins de la province.
Cet atelier a pour but de promouvoir les connaissances des prestataires en soins d’urgence à apporter aux femmes enceintes pour une maternité sans risque, a-t-elle précisé avant d’attirer l’attention sur le fait que la RD Congo a un taux élevé de décès lié à la maternité.
 
 
ECONOMIE
 
Revue de la performance du portefeuille de la Banque mondiale en RDC
 
Kinshasa - Les experts de la Banque mondiale et ceux de la République démocratique du Congo sont en discussion du 11 au 13 mars 2008 au Grand Hôtel Kinshasa, dans le cadre de la revue de la performance du portefeuille de la Banque mondiale en RDC et sur la stratégie d’assistance-pays.
argent.jpgLes objectifs spécifiques de cet atelier sont notamment la présence des principaux défis du projet des priorités du gouvernement et la réponse à ces défis afin que la stratégie d’assistance de la Banque mondiale soit bien appropriée par les deux parties, l’examen de ses axes prioritaires, l’analyse rétrospective de la collaboration RDC-Banque mondiale et la mise en œuvre du Document de stratégie d’assistance au pays du groupe de la Banque mondiale (CAS).            
La revue de performance, souligne-t-on, vise à améliorer la qualité du Portefeuille des projets en cours d’exécution (12 projets) pour un montant total d’environ 2,1 milliards USD dont environ 1,3 milliards USD non décaissés. Elle constitue la première priorité dans la mise en œuvre du CAS (Document de stratégie d’assistance au pays du groupe de la Banque mondiale). Les deux jours des travaux permettront au gouvernement et à la Banque mondiale d’échanger ouvertement sur les problèmes identifiés dans le portefeuille, tant génériques que spécifiques à chaque projet, et convenir d’un plan consolidé pour l’amélioration de la qualité du portefeuille et des mécanismes de suivi/évaluation des performances des différents projets et programmes.
 
La Grande-Bretagne alloue 600 M USD à la RDC
 
Kinshasa - Le directeur Afrique à la Coopération britannique, Dave Fish, a annoncé mardi à Kinshasa une augmentation de l’aide au développement de son pays à la RDC, d’un montant de 600 millions USD pour les trois prochaines années (2008-2011).
«Nous allons allouer le montant total de 600 millions USD pour les trois prochaines années au bénéfice du gouvernement et du peuple de la RDC», a déclaré M. Fish, au cours d’un point de presse en présence du ministre du Plan, Olivier Kamitatu. «Je suis content d’avoir discuté avec le gouvernement de Kinshasa de l’appui de la Grande-Bretagne pour les trois prochaines années et je suis heureux d’annoncer ce jour une augmentation importante de l’aide au développement allouée à la RDC», a-t-il poursuivi.
Londres augmente donc son budget de 140 millions USD en 2008/2009 à 200 millions en 2009/10 et à 260 millions en 2010/11, représentant une augmentation de 180 millions par rapport aux prévisions antérieures.
Lundi, le directeur Afrique à la Coopération britannique a signé, avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), un accord de contribution au programme national de gouvernance en RDC, d’un montant de 120 millions USD pour 5 ans (2008-2012).
Il prévoit un «appui aux parlements» national et provinciaux, «aux partis politiques et à la société civile», à la «commission électorale», au «processus de décentralisation et au développement local», et un financement pour soutenir «la lutte contre la corruption».
La coopération britannique en RDC est essentiellement orientée vers la santé, l’éducation et l’aide humanitaire, mais aussi à la réforme du secteur de la sécurité et à l’environnement.
 
40.336.985,91 de FC de recettes fiscales du CIS/Boma
 
Kinshasa - Le Centre d’impôts synthétiques de Boma (CIS) dans la province du Bas-Congo a réalisé des recettes de l’ordre de 40.336.985,91 FC en févier 2008 contre 37.812.465,91 FC au mois de janvier de cette même année, a-t-on appris mardi du chef de CIS/Boma, M. Ndombasi, en séjour de travail à Kinshasa.
Selon lui, cette performance est consécutive à la vente des plaques d’immatriculation des véhicules, au recouvrement forcé et à l’instauration des services minimum, chaque samedi de la semaine. Le chef de CIS/Boma a fait savoir qu’à son arrivée à la tête dudit centre, les recettes fiscales étaient de l’ordre de 12 millions seulement par mois. Il s’est attribué comme tâche l’encadrement des agents et l’orientation de ces mêmes agents vers les impôts non recouvrés. C’est ce qui a fait que les agents puissent prendre conscience et drainer les recettes vers le trésor public.
Dans les perspectives d’avenir, le chef du CIS/Boma recommande la maximisation des recettes conformément aux instructions des autorités hiérarchiques de la province et de la haute direction. Il espère que ces recettes puissent être portées à plus de 42 millions de francs congolais par mois.
 
 
SPORTS
 
Football : Léopards-Algérie le 26 mars en France
 
l--popards.jpgKinshasa - Les « Léopards » congolais rencontreront les Fenecs d’Algérie, le 26 mars prochain en France, en match amical comptant pour les préparatifs des éliminatoires combinés CAN et Mundial 2010, en marge de la Journée FIFA. Les Congolais livreront ce match pour préparer la première journée des éliminatoires combinés qui va les opposer aux Egyptiens, tandis que les Algériens eux affronteront les Sénégalais pour la même journée.
A deux semaines de la rencontre, les observateurs se demandent si les professionnels évoluant à l’extérieur seront de la partie, alors qu’ils continuent d’attendre le paiement de leurs primes du match amical joué à Marbella en Espagne, contre la France dernièrement. Sur le plan local, l’équipe nationale est toujours sans sélectionneur, Claude Leroy ayant clairement opté pour poursuivre ses prestations au Ghana.
 
Le Signal du Continent/ACP/APA
 
 

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