Fosses communes dans le Bas-Congo: Plus de preuves que d’absence de preuves selon l’Assemblée provinciale

Publié le par Cornelis Nlandu-Tsasa

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Infos nationales

Fosses communes dans le Bas-Congo: Controverse autour du rapport de la l’Assemblée provinciale

Kinshasa - Le rapport de la commission de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo présenté mercredi à la plénière ne confirme ni n’infirme l’existence des fosses communes entre les villages de Lungavasa et Manterne, a rapporté jeudi radio Okapi, citant son correspondant à Matadi, chef-lieu de la province. Cette commission était chargée de vérifier les allégations sur l’existence ou non de fosses communes dans les deux sites.
Selon le député provincial Paku Mapangula, président de la commission cité par la radio, son équipe est descendue sur terrain la première fois accompagnée du procureur de la République de Boma. Sur place, ce dernier a fait photographier l’endroit et a placé quelques indices tout en chargeant l’autorité administrative de Lungavasa et Manterne de sécuriser les sites.
«Curieusement, lorsque la commission et le procureur de la République de Boma sont redescendus sur le terrain le lendemain, poursuit la même source, avant la fouille, ils ont constaté que les sites avaient changé de configuration», a affirmé le député.
Ce qui signifie simplement que des gens qui ont voulu cacher la vérité y ont séjourné dans l’entre-temps, constituant ainsi une preuve de culpabilité, selon des observateurs. La preuve de tentative d’effacement de preuves, c’est que « Après la fouille, aucun corps n’a été trouvé, à part des braises sèches et une odeur nauséabonde qui se dégageait ». Ce que confirme la commission de l’Assemblée.
Toujours d’après le président de la commission, l’équipe de la Croix-Rouge qui a creusé les deux endroits, aurait découvert «quelques cache-nez» et «une membrane humaine» confirmée du reste par le Dr Mabiala comme une peau de plante humaine.
UNHCR-refugies.jpgDans ses recommandations, la commission parlementaire a demandé que les autorités politico-administratives de la ville de Boma et Manterne soient suspendues pour besoin d’enquête pour avoir refusé de sécuriser les sites. Elle a aussi exigé que ces autorités soient traduites en justice par le gouvernement provincial du Bas-Congo.
La commission dit attendre les rapports du procureur de la République de Boma et du médecin légiste pour compléter le dossier, a conclu M. Paku Mapangula cité par Okapi.

Le gouvernement provincial du Bas-congo appelle les adeptes de BDK à regagner leurs milieux respectifs en toute quiétude

Le conseil des ministres provinciaux extraordinaire qui s’est tenu lundi à Matadi sous la direction du gouverneur du Bas-Congo, Simon Mbatshi Batshia, a lancé un appel pressant aux adeptes de BDK (Bundu dia Kongo) qui se cachent encore dans les forêts et autres brousses de la province à regagner leurs milieux respectifs en toute quiétude, afin de participer au développement de celle-ci dans le strict respect de la loi et des règlements du pays.
Le conseil des ministres a, dans le même ordre d’idées, décidé d’initier des travaux de réhabilitation et d’entretien des routes de desserte agricole et d’ouvrages d’art grâce au système du cantonnage manuel axé sur la méthode Himo (Haute intensité de main d’œuvre).

Outre qu’elle contribuera au désenclavement de l’arrière–province, cette méthode permettra l’engagement de trois cents jeunes gens en moyenne par territoire, pendant qu’un quota sera accordé à chaque ville, à chaque chef-lieu de district et autres agglomérations pour des travaux d’assainissement environnemental, a indiqué le porte-parole du gouvernement.

Débordement des marchandises dans les ports de Matadi et de Pointe-Noire

Les ports de Matadi en République démocratique du Congo et de Pointe-Noire en République du Congo sont inondés de marchandises en provenance de l’Europe, a-t-on appris jeudi des opérateurs économiques opérant à Kinshasa. Ce débordement, selon la source, provient de la présence de nombreuses taxes et de frais exigés ces derniers temps par les autorités aéroportuaires.
Pour la RDC, l’on signale l’augmentation des tarifs douaniers qui sont passés de 6.000 à 12.000 USD pour un container de 40 pieds. La même source dénonce l’existence d’un service supplémentaire au port de Matadi dénommé « BIVAC » qui, lui aussi, exige des frais. Les opérateurs économiques précisent que la création de ce nouveau service constitue, pour eux, une double charge pour les affaires. C’est ainsi que certains d’entre eux abandonnent leurs cargaisons, entraînant la rareté des produits stratégiques et de consommation courante dans les villes de la RDC.

Lancement de la campagne de balisage du fleuve Congo

02-congo.jpgKinshasa - Le ministre de Transports et voies de communication, Mwando Nsimba, a lancé jeudi, au chantier naval de la Régie des Voies fluviales (RVF) de N’dolo, la première campagne de balisage  sur le fleuve Congo, tronçon Kinshasa-Kisangani, en vue d’assurer la sécurité de la navigation fluviale.
Pour le ministre Mwando Nsimba, cette campagne marque une nouvelle phase pour la RVF de cristalliser matériellement les cinq chantiers et a félicité le comité de gestion de cette importante régie pour l’économie nationale en situation post-conflit. De son côté, l’administrateur-délégué général de la RVF, Madika Kazadi, a indiqué que cette cérémonie est un signal fort en direction des principaux armateurs (SNCC, ONATRA, COHYRO, etc…) pour qu’ils soutiennent la RVF en payant intégralement les redevances de navigation instituées par l’Etat.
Il a saisi l’opportunité pour demander au gouvernement, à travers le ministère des Finances, d’aider la RVF dans un meilleur délai. L’appui de la communauté internationale (les bailleurs de fonds traditionnels, à savoir la Banque Mondiale, la Banque Africaine de développement, la Coopération technique belge et la Coopération française) a été également sollicité.
Créée par l’ordonnance-loi n° 71/004 du 26 janvier 1971, la RVF a pour mission notamment d’effectuer des études hydrographiques et hydrologiques nécessaires pour assurer la sécurité et améliorer la navigabilité, le balisage des voies de navigation, le dragage et la publication des cartes de navigation et des renseignements utiles à la navigation sur le réseau.

Le changement climatique provoque plus de 5 millions de décès par an, selon le DG de l’OMS

Kinshasa - Le changement climatique expose les êtres humains aux effets de maladies qui font plus de 3,5 millions de décès par an, a révélé le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’occasion de la Journée mondiale de la santé.
Selon le Dr. Chan, le changement climatique met directement en péril la santé. La planète va se réchauffer progressivement, mais les effets des phénomènes climatiques seront brutaux et durement ressentis (l’augmentation du nombre de tempêtes, d’inondations, de sécheresses et de canicules). Ces évolutions auront des répercussions sur des éléments fondamentaux pour la santé que sont l’air, l’eau et les denrées alimentaires.
Le problème de climat a déjà causé d’énormes dégâts à la population. En Europe en 2003, la canicule a provoqué la mort d’environ soixante-dix (70) mille personnes et l’ouragan Katrina en 2005 mille huit cents (1.800) morts, a notamment rappelé le directeur général de l’OMS.


Provinces

 

 

Sept membres d’une même famille meurent dans un incendie

Kinshasa - M. Jean Kabuya, ajusteur de son état, son épouse et ses cinq enfants, habitant le quartier Binza-Delvaux dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, ont trouvé la mort mercredi matin, dans un incendie provoqué par un insecticide « Kata-Kata » ou « 33 tours » allumé dans leur domicile, a-t-on appris d’une source médicale.
Selon la même source, après avoir constaté la fumée sortir de la maison des victimes, un voisin de la parcelle a crié pour réveiller les autres habitants du coin. Ces derniers ont alerté les éléments de la Police qui ont forcé la porte et acheminé les infortunés à l’Hôpital général de référence de Kinshasa (HGRK) où ils ont succombé après quelques heures, des suites des brûlures au troisième degré.

Trois paysannes dans le coma après avoir consommé des bananes grillées

Beni - Trois femmes cultivatrices résidant au quartier Butanuka-Kalongo, dans la ville de Beni, au Nord-Kivu, sont tombées dans le coma après avoir consommé des bananes grillées au feu, alors qu’elles étaient dans un champ situé sur les hauteurs de Supa-Kalau, localité surplombant l’Est de cette ville, a rapporté un seul témoin de l’événement qui s’était abstenu de prendre ce repas de fortune.
Selon cette rescapée, ses compagnes ont commencé à ressentir des malaises accompagnées de vomissements et de diarrhées l’une après l’autre et cela juste après la consommation des bananes, lesquelles sont pourtant de la famille des bananes comestibles et douces.
L’affaiblissement généralisé des corps des malades a poussé la rescapée à donner l’alerte et à mobiliser ainsi trois motos taxis pour emmener les malades au centre de santé le plus proche. Selon l’infirmier qui a reçu les malades, une intoxication serait à l’origine des malaises enregistrés chez ces femmes, sans autre détail, rassurant toutefois que leurs vies étaient hors de danger. Il faut retenir que le bananier dans cette sous-région est confronté à une mosaïque que les agronomes ont de la peine à maîtriser jusqu’à ce jour, et ce depuis environs cinq ans.

Des militaires érigent 8 barricades pour leur survie sur le tronçon Kabare-Kalonge

Bukavu -  Des militaires ont jugé bon, pour leur survie, de dresser 8 barricades sur le tronçon routier Kabare-Kalonge (Kalehe) en passant par le Parc national de Kahuzi-Biega, tronçon utilisé par des petits commerçants, vendeurs et vendeuses. Chaque usager doit payer 100 ou 200 FC à chaque barricade. Pour une chèvre ou un mouton, le propriétaire est contraint de débourser 5 à 10 USD. Cela pèse lourd sur les transactions commerciales.
Il  en est  de même dans certaines localités de Kabare où sont basés les éléments de la 14è brigade, qui se permettent également de récolter précocement des cultures des champs, en toute impunité. Les habitants ont trouvé bon de fuir afin de se soustraire aux tracasseries face à des gouvernants inexistants pour garantir la sécurité de la population.


Economie

 

IBM France veut s’installer en RDC

Kinshasa – IBM France, une société spécialisée dans l’installation des infrastructures informatiques, l’entretien, la maintenance et les programmes dans les pays émergeants, envisage de s’installer en République démocratique du Congo.
Une délégation de cette société, conduite par M. Christophe Kanoeder, l’a fait savoir mercredi au président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, qui l’a reçue en audience au Palais du peuple, siège du Parlement congolais. M. Kanoeder a déclaré à la presse, à l’issue de l’audience, que sa délégation est venue prendre contact avec les autorités congolaises pour voir les conditions sur le terrain, en vue de la réalisation de leur projet.
La société IBM, implantée dans plusieurs pays du monde, est considérée comme l’ancêtre de l’informatique en RDC, où elle était installée jusqu’aux années 80, observe-t-on.

Flambée des prix des produits de première nécessité à Kinshasa

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Selon des témoins joints au téléphone le
Kinshasa - Les prix des produits alimentaires de première nécessité ont connu une augmentation sensible ces derniers temps sur les marchés de Kinshasa, a-t-on constaté sur place. Selon diverses sources, cette augmentation est consécutive au dernier réajustement des prix du carburant à la pompe et à la dépréciation du franc congolais face au dollar américain.

Ainsi, un sac de riz de 25 kg a vu son prix passer de 12.700 FC à 13.700 FC, tandis que le prix d’un carton de poissons chinchards de 30 kg de 20 plus est passé de 37.300 FC à 39.000 FC, un sac de farine de la MIDEMA qui se vendait à 25.000 FC est passé à 26.000 FC et les sacs de manioc et de maïs qui coûtaient respectivement 24.000 et 27.000 FC se vendent actuellement à 26.000 et 32.000 FC, tandis qu’un carton de poulet de poids 12 de dix pièces est passé de 29.000 à 30.000 FC. Les prix de transport par bus, taxi bus et taxi ont aussi pris l’ascenseur, constate-t-on.


SPORTS

 

 

V.club affronte Motema Pembe dimanche à la Linafoot

Kinshasa - L’AS V.Club affronte Motema Pembe dimanche au stade des Martyrs en match de la première journée de la phase finale de la 13ème édition de la Ligue nationale de football (LINAFOOT). Le match ne sera pas facile pour les deux éternels rivaux de la capitale quand on sait que les vert et blancs ont encore à l’esprit la débâcle de leur formation au seizième des finales au Nigeria, à la Ligue des champions et que les V.Clubiens se souviennent encore de leur victoire en Ouganda aux huitièmes des finales de la Coupe de la confédération face à Express FC.
undefinedD’un côté comme de l’autre, les joueurs devront éviter d’encaisser le premier but qui, pour des pareilles rencontres, est souvent fatal, désorganise et désoriente tout le système de jeu. De par les palmarès de ces équipes, Motema Pembe a un léger avantage sur V.Club qui ne l’a plus remporté depuis quatre ans. Mais, comme un match n’est jamais gagné d’avance, les Vert et noirs, avec leur ligne offensive composée de Lofo, Malange, Lami, Mpele et Manianga n’a pas encore dit son dernier mot.
A Lukala, CILU sera face à Veti Club, le néophyte de cette compétition que les Cimentiers devraient se méfier. La surprise n’est pas à écarter. Au site de Lubumbahi, la rencontre Mazembe-Lupopo aura à rejoindre les attentes des sportifs lushois qui seront convaincus qu’ils assisteront dimanche à une très belle partie de football.
A Kindu, Maniema Union, avec son expérience au niveau de la Coupe de la confédération, tentera d’arracher trois points face à New Soger qui, bien que nouveau venu à la LINAFOOT, n’ira pas en touriste dans le chef-lieu de la province du Maniema.
Par ailleurs, quels que soient les scores des uns et des autres, les amoureux du ballon rond congolais n’ont qu’un seul souci, assister à de belles rencontres de football au sein desquelles la technique, la tactique et le fair-play, à l’instar des autres ligues mondiales, prendront le dessus.

Le Signal du Continent/ACP/APA

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