Deux Congolais tués dans les violences xénophobes en Afrique du Sud

Publié le par Jean-Cornelis Nlandu-Tsasa

Violences
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Kinshasa, 26/04 (ACP).- Le ministre de la Justice et garde des sceaux, Alexis Thambwe Mwamba, a confirmé jeudi, au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, la mort de deux ressortissants congolais dans les actes de violences xénophobes en Afrique du Sud. « Nous avons perdu deux compatriotes qui ont été tués en Afrique du Sud, victimes de bandes criminelles», a-t-il déclaré, avant d’indiquer que le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale a adressé une note de protestation au gouvernement sud-africain.
Ce nouveau bilan vient de contredire le premier qui ne faisait étét que d'un seul mort parmi les Congolais d'Afrique du Sud. Les identités des victimes n'ont pas été communiquées.
Concernant l’opération « Likofi », M. Thambwue Mwamba a indiqué que sur les dix familles présentées par le Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme au sujet des leurs dont elles sont sans nouvelles depuis le déclenchement de cette opération, quatre ont été présentés au magistrat par le député Franck Diongo, ajoutant que les instructions se poursuivent et qu’une quarantaine de personnes ont été interrogées par le magistrat. A propos des « disparus », les investigations sont en cours au stade actuel, étant entendu que lors du lancement de l’opération « Likofi », plusieurs « Kuluna » ont fui vers d’autres destinations notamment Brazzaville, Matadi et Kikwit (plus de 500 km à l’Est de Kinshasa).

Deux personnes tuées lors d’une incursion des bandits armés dans un domicile à Muanda

Boma, 26/04.- Deux personnes ont été tuées et une autre grièvement blessée lors d’une incursion, jeudi à une heure du matin à Muanda, des bandits armés au domicile du superviseur de l’environnement du territoire de Muanda, M. Jean Pierre Ibula Mukwatsungu, a indiqué l’administrateur de ce territoire, M. Ngongo Ngongo.
Selon M. Ngongo Ngongo, ce groupe des bandits s’est d’abord mi à menacer le propriétaire de la maison, qui a reçu d’eux une balle à la cuisse sans perdre la vie, avant de se ruer sur une femme venue en visite à ce domicile qu’ils ont tuée à bout portant, après l’avoir déshonorée. Le fils de M. Ibula, finaliste des humanités dans une école de Muanda, qui voulait s’opposer à ces inciviques, a aussi reçu une balle et a aussi trouvé la mort quelques minutes après à hôpital de cette cité.
Alertée, la population, qui a estimé avoir trop supporté ces genres d’actes de violence à répétition à Muanda, est descendue dans la rue pour régler les comptes aux autorités locales, notamment en incendiant le bureau de la cité. De son coté, la police ne sachant contenir la vague de la population, a sollicité le secours des éléments des Forces armées de la République, mais l’un deux a, par erreur, tiré une balle perdue qui a atteint un pasteur d’une église de réveil.
Saisie de cette situation, le maire de Boma, Marie-Josée Niongo Nsuami, est descendue à Matadi, siège des institutions provinciales, pour rendre compte de la situation au gouvernement provincial afin de préparer une décente à Muanda et chercher des solutions qui s’imposent. Un conseil provincial de sécurité s’est tenue le même jour à Matadi sous la direction du gouverneur de province du Kongo Central, Jacques Mbadu Nsitu. Selon les dernières nouvelles, la cité de Muanda a retrouvé le calme.

Avec l'ACP Kinshasa et Matadi

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