Les fils Mobutu demandent pardon
Les fils Mobutu demandent pardon aux opprimés du régime de leur père
Kinshasa - Deux fils de feu le président Mobutu Sese Seko, décédé le 7 septembre 1997 à Rabat au Maroc, ont demandé pardon à tous ceux qui ont été opprimés par le régime dictatorial de leur père, lors de la commémoration du dixième anniversaire de sa mort, a constaté un journaliste de l’APA.
Ils se sont exprimés ainsi à Kinshasa au cours d’une messe d’action de grâces célébrée en la cathédrale « Notre- Dame du Congo » dans la commune de Lingwala.
« En son nom, nous demandons pardon à tous ceux qu’il a blessés de son vivant », a dit l’un deux, Giala Mobutu, dans son mot de circonstance, au nom de la famille biologique du deuxième président du Congo.
Il a, loué les qualités paternelles de son défunt père que lui, ses frères et sœurs avaient surnommé « Le pater » qui avait également la responsabilité de présider à la destinée de l’ex-Zaïre et d’initier sa progéniture à l’art diriger le pays. « Il nous emmenait avec lui profitant des vacances scolaires parcourir le pays, en vue de prendre contact avec les populations régionales», a-t-il témoigné.
« C’est une journée de pardon, nous avons des reproches à nous faire nous mêmes. C’est l’occasion également de pardonner tous ceux qui nous font du mal », a déclaré à la presse l’aîné des fils vivants du défunt Maréchal, Joseph-François Nzanga Mobutu, à l’issue de cette messe de suffrage organisée concomitamment dans les différentes églises des chefs-lieux des provinces du pays, selon un communiqué des organisateurs remis à la presse.
Les fils Mobutu, membres de l’Union des démocrates mobutistes (Udemo), qui a conclu une alliance électorale avec le président Joseph Kabila lors de l’élection présidentielle d’octobre 2006, assument respectivement les fonctions de ministre d’Etat chargé de l’Agriculture et celle de député national.
« C’est une journée de fierté parce que dix ans après la disparition du maréchal Mobutu, mon frère et moi accédons aux institutions de la République par le processus démocratique que ce dernier a lancé en 1990 », a-t-il confié.
Cornelis Nlandu, avec l'APA
« C’est une journée de fierté parce que dix ans après la disparition du maréchal Mobutu, mon frère et moi accédons aux institutions de la République par le processus démocratique que ce dernier a lancé en 1990 », a-t-il confié.
Cornelis Nlandu, avec l'APA