Ultimatum de 21 jours à Nkundabatware

Publié le par Cornelis Nlandu-Tsasa



RDC : INFORMATIONS NATIONALES
 
Ultimatum de 21 jours à Nkundabatware et ses insurgés
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Kinshasa – Le Premier ministre congolais Antoine Gizenga a rappelé vendredi au chef d’état-major général des Forces armées congolaises, le lieutenant-général Dieudonné Kayembe, l’ultimatum du Président Joseph Kabila demandant aux insurgés de Laurent Nkundabatware de rejoindre les camps de brassage endéans 21 jours. Ce délai compte à partir du jeudi 13 septembre 2007, jour du point de presse du Chef de l’Etat à Kinshasa.
«Laurent Nkunda et ses hommes ont intérêt à rejoindre les camps de brassage réservés à cet effet dans un délai de 21 jours, à dater du 24 septembre», a déclaré le chef de l’état-major général à la presse, à l’issue de l’audience, en compagnie du vice-ministre de la Défense, Nelson Paluku, ajoutant qu’il a fait à l’intention du chef de l’Exécutif le rapport sur la situation sécuritaire dans l’Est où l’on enregistre depuis quelque temps des affrontements entre les FARDC et des hommes de Nkunda.
Considérant l’Est du pays comme étant un territoire en guerre, le chef d’état-major général s’est refusé à tout commentaire quant aux mesures envisagées par le haut commandement de l’armée pour mettre en application cet ultimatum au cas où Nkunda et ses hommes ne s’exécutaient pas.
Il a précisé avoir abordé des questions liées à l’insécurité dans l’est de la RDC notamment dans les territoires de Masisi et de Rutshuru où l’armée gouvernementale, déterminée à ramener la paix dans la région, s’affronte depuis plusieurs jours avec des soldats fidèles à Nkunda, visé depuis 2005 par un mandat d’arrêt international pour crimes de guerre commis en 2004 après la brève occupation de la ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-kivu.
Pendant son séjour à Sake, village situé à près de 30 km de Goma où des affrontements ont eu lieu avant la trêve imposée par la Monuc le 6 septembre, le général Kayembe a fait état de la reddition de près de 79 hommes fidèles au général dissident et de 56 miliciens Maï Maï. Ces hommes ont été conduits dans des centres de brassage. Plusieurs autres sites ont été ouverts à Mubambiro, à Nyanzale et à Rubaro, au Nord-Kivu, pour accueillir des insurgés décidés à intégrer le processus d’intégration de l’armée.
Pour sa part, Laurent Nkunda, qui croit avoir des droits à faire prévaloir malgré ses nombreux crimes, a appelé le gouvernement congolais à un dialogue préalable avant toute décision de retrait ou de démobilisation de ses troupes.
 
La Chine explique les termes de sa coopération avec la RDC
 
Kinshasa - L’ambassadeur de la République populaire de Chine en RDC, Wu Zexian, a placé sous le signe de l’amitié la célébration de l’anniversaire de l’indépendance de son pays, profitant de l’occasion pour dissiper le malentendu autour du protocole d’accord de 8 milliards de dollars signé en septembre entre la Chine et la RDC portant constructions des infrastructures en compensation de l’exploitation des minerais de cuivre et de cobalt.
A cet effet, le diplomate chinois a déclaré qu’«il est honteux de laisser la RDC souffrir avec ses multiples richesses minérales» avant de préciser ces accords ne sont pas en défaveur ni d’un pays ni de l’un autre mais permettront aux deux pays de relancer leur développement à travers un échange de connaissances et de technologies.
Le diplomate chinois a ajouté que cette coopération n’est pas exclusive, la RDC disposant de toute la liberté de signer de contrats avec d’autres pays du monde. Il a estimé que «ces multiples contacts amèneraient le pays à se développer à une très grande vitesse».
Rappelant les origines lointaines des liens d’amitié entre son pays et les Etats africains dont la RDC, il a affirmé : «En tant que le plus grand pays en voie de développement, la Chine comprend parfaitement les difficultés des pays africains en matière de développement économique et social», a-t-il souligné. Apres un survol de la coopération entre la Chine et l’Afrique, M.Wu a affirmé que son pays a décidé d’annuler les dettes - arrivées à échéance fin 2005 - contractées à la Chine par 33 pays africains dont trente vont bénéficier d’une exonération des droits de douane pour 443 produits exportés vers la Chine.
En ce qui concerne la RDC, l’ambassadeur chinois à Kinshasa a cité le stade des Martyrs (90.000 places assises), le Palais du Peuple (devenu siège du parlement) et l’hôpital de N’djili (environ 150 lits) comme des fruits de la coopération active entre les deux pays.
Pour les prochaines années, la Chine a démarré la construction de trois écoles à travers le territoire congolais et d’un centre anti-paludisme à Kinshasa, sans compter une importante quantité de médicaments contre ce fléau. «D’autres projets vont s’ajouter», a conclu le diplomate.
 
Le Président Joseph Kabila a regagné Kinshasa samedi
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Kinshasa – Le Président Joseph Kabila a regagné Kinshasa samedi en début d’après-midi en provenance de New York , aux Etats-Unis d’Amérique, où il a pris part à la 62ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies.
Le chef de l’Etat congolais y a fait une intervention jugée stratégique, affirmant la détermination de son gouvernement de mettre fin à la présence dans l’Est du Congo des groupes armés nationaux et étrangers. M. Kabila a fait savoir que toutes les voies, y compris la force, seront mises en œuvre pour y ramener la paix. Le chef de l’Etat faisait aux insurgés fidèles à Laurent Nkunda, aux miliciens locaux Mai-Mai ainsi qu’aux rebelles hutu rwandais des forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
En marge de cette session, le chef de l’Etat a rencontré plusieurs personnalités dont le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon. Les deux hommes ont évoqué notamment la question de l’insécurité dans l’Est congolais. Peu avant son départ pour la siège de l’ONU, le Président Kabila avait eu des entretiens enrichissants en Belgique notamment avec le roi Albert II, le Premier ministre sortant Guy Verhostadt et le ministre des Affaires étrangères Karel de Gucht.
 
Négociations sur le barème de « Mbudi »
 
Kinshasa – Les négociations sur l’application du barème de « Mbudi » pour les agents et fonctionnaires de l’Etat se poursuivent entre le gouvernement et l’Intersyndicale du secteur public, a déclaré M. Kibiswa Naupess, un délégué de cette plate-forme, au cours d’une assemblée générale de la base de celle-ci tenue vendredi « Place Golgotha », à l’entrée principal du bâtiment administratif du ministère de la Fonction publique. Pour M. Kibiswa, ce barème doit être effectif et pratique pour soulager le niveau social de ces travailleurs.
Cette vision n’a pas été partagée par son collègue Mukenge Mbuyi du « CSAP ». Celui-ci a invité les agents et fonctionnaires de l’Etat à accepter, dans un premier temps, le salaire de 35.000 FC pour le huissier, tel que proposé par le gouvernement pour le mois de septembre 2007, et de poursuivre les négociations pour le réajustement des montants au niveau de tous les grades, au prorata des « Accords de Mbudi ».
M. Mukenge a assuré que l’Intersyndicale va procéder à une vérification des listes de paie détenues par la direction de la paie du ministère de la Fonction publique, qui sont caduques, pour les faire remplacer par les nouveaux documents établis et qui permettront, enfin, de réaliser le barème de « Mbudi ».
Un nouvel accord devrait être signé mardi avec le gouvernement en rapport avec la grève qu’ils observent depuis la rentrée scolaire. « Le mot d’ordre de grève court jusqu’à la signature ce mardi d’un nouveau protocole d’accord avec le gouvernement », a notamment déclaré M.Jean-Bosco Puna du Syndicat national des enseignants catholiques (SYNECAT), contrairement aux autorités de la Ville de Kinshasa qui avaient annoncé la reprise des enseignements. La reprise ou non des cours sera connue après mardi, a-t-il affirmé.
 
 
PROVINCES
 
30 morts : bilan des affrontements ethniques au Kasaï Oriental
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Kinshasa – Le bilan des affrontements interethniques survenus récemment entre les « Bena Nshimba », « Bena Mwembia » et « Bena Kapuya » dans le territoire de Katanda, district de Tshilenge, au Kasaï Oriental s’établit à 30 morts, dont 6 personnes (3 hommes et 3 femmes) pour la première communauté, deux pour la seconde avec une disparue et 22 morts pour la troisième.
81 cases des « Bena Nshimba » ont été incendiées, 191 cases des « Bena Mwembia » et 212 cases brûlées dont une école primaire chez les « Bena Kapuya ». Ces précisions ont été fournies jeudi par le ministre d’Etat à l’Intérieur, à la décentralisation et à la sécurité, Denis Kalume Numbi, qui a effectué le même jour un voyage aller-retour « Kinshasa-Mbuji-Mayi-Kinshasa », en vue de consoler des familles endeuillées par un conflit foncier à la base de ces affrontements et qui serait instrumentalisé par des politiciens.
Ces querelles fratricides ont conduit à la lutte de suprématie et d’hégémonie aux conséquences imprévisibles, selon le gouverneur du Kasaï Oriental, Ngoy Kasanji.
 
Historique des événements
 
Les événements qui viennent d’ensanglanter les territoires de Kabeya Kamuanga et de Kabinda et tout récemment, celui de Katanda, au Kasaï Oriental, remontent au mois de juillet 2007. Ils sont consécutifs à un conflit entre les habitants du village de Ntungulu, du secteur de Lukashi-Lualu, et ceux de Minda du secteur de Vunayi, concernant l’appartenance et les limites des terres arables. Ces communautés cultivent depuis longtemps sur ces terres et y entretiennent des palmeraies. Le conflit du même genre avait ressurgi vers les années 1960 dans le territoire de Kabeya-Kamuanga, à la frontière des provinces du Kasaï Occidental et du Kasaï Oriental. Le climat de mésentente et les tensions opposent régulièrement les populations des groupements « Bakwa Tshiminyi I » au Kasaï Oriental et « Bajila Kasanga », dans le territoire de Dibaya (à la frontière-Est) au Kasaï Occidental. Après les affrontements de mai 2007 à Kanjengu, terre arable et fertile, et la trêve qui s’en est suivie grâce à une bipartite entre les deux provinces, l’équilibre a été rompu le jeudi 13 septembre 2007, à la suite d’une « provocation » d’un certain Ntenda contre la population de Tshiminyi-I, toujours autour des limites des champs (à Kanjengu).
Le conflit a souvent opposé les « Bena Nshimba » aux « Bena Kapuya », d’une part, et les « Bena Nshimba » aux « Bena Mwembia », d’autre part depuis 1913. Les « Bena Nshimba » se réclament être les premiers occupants de la partie de terre querellée dans le secteur de Baluba Lubilanji. La terre de Kanyengu est également riche en gisement diamantifère convoité par les deux parties, note-t-on. 
 
Nord-Kivu : La fièvre aphteuse tue 6 vaches sur 340 affectées, selon la FAO
 
Kinshasa - La fièvre aphteuse, détectée dans des fermes de la province du Nord-Kivu), a tué six bêtes sur les 340 cas enregistrés depuis début août, a-t-on appris vendredi de l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
«Selon les investigations menées sur le terrain, 340 cas de vaches malades ont été enregistrés dont six sont mortes depuis août dans six fermes du territoire de Masisi », a affirmé Ezéchiel Bushu Molinda, chargé de la surveillance épidémiologique pour la FAO au Nord-Kivu. Les résultats des prélèvements effectués dans les six fermes indiquent qu’il s’agit de la fièvre aphteuse, vache-folle-10-04.jpga-t-il ajouté.
Les bêtes menacées par l’épizootie ont été identifiées dans des élevages se trouvant sur l’axe Mushaki-Binyole, région secouée récemment par des combats entre l’armée congolaise et des soldats dissidents ralliés au général déchu Laurent Nkunda.
Selon le Dr. Bushu, «aucune mesure n’a été prise à ce jour pour arrêter la progression» de cette épizootie hautement contagieuse, «la région étant toujours sous contrôle d’insurgés». La FAO envisage, avec le concours de la Monuc, d’envoyer sur le terrain une équipe d’experts en vue de préparer une campagne de vaccination, a indiqué le Dr Bushu.
 
Kasaï Occidental : 24 cas d’Ebola confirmés, 6 morts
 
Kinshasa - Un total de 24 cas de fièvre hémorragique Ebola ont été confirmés au Kasaï occidental, où le nombre de cas suspects a diminué ces derniers jours, ont annoncé vendredi le ministère de la Santé et l’OMS.
«Les laboratoires de Winnipeg d’une agence de santé publique du Canada et du CDC (Center for Disease Control) d’Atlanta aux Etats-Unis, installés à Mweka et Luebo, ont confirmé sept cas positifs pour Ebola parmi les 25 cas testés» ces deux derniers jours, indiquent les deux sources dans un communiqué commun transmis à la presse.
Cela porte «le nombre total des cas confirmés positifs pour Ebola à 24 sur un total de 53 patients testés». Sur les 24 malades atteints par le virus, six sont décédés, selon le ministère de la Santé.
«Les sept cas qui viennent d’être confirmés proviennent tous de la zone de Kampungu», épicentre d’une zone d’épidémies située à environ 150 km de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Occidental.
Depuis le 11 septembre, l’OMS a signalé, outre les cas confirmés d’Ebola, cinq cas de typhoïde et un cas de dysenterie bacillaire shigellose au Kasaï occidental, sur l’axe Kananga-Luebo-Kampungu-Mweka. En cinq mois, 177 personnes sont mortes sur près de 400 cas signalés de malades présentant des symptômes de différentes patients, dont Ebola, la shigellose, la typhoïde, du paludisme aigu ou des gastro-entérites.
La priorité est désormais «d’identifier et d’isoler tous les cas suspects (présentant des symptômes pouvant correspondre à ceux d’Ebola) et suivre toutes les personnes qui ont eu des contacts avec ces cas, pour interrompre la chaîne de transmission», selon le ministère et l’OMS.
«Nous avons inventorié 150 (cas de) contacts. Parmi ces contacts, 75% ont été trouvés» et sont actuellement sous surveillance des équipes médicales sur le terrain, a précisé le Dr Kebela.
 
Choléra au Katanga : 7 morts sur 211 malades
 
Lubumbashi - Sept personnes sont mortes du choléra en trois semaines dans le territoire de Kasenga au Katanga, Sud-Est de la RDC, a appris l’AFP vendredi de source sanitaire dans la région.
«Au total 211 cas ont été enregistrés depuis trois semaines et nous avons déjà déploré 7 décès» à Kasenga, territoire situé à 200 km au nord-est de la capitale provinciale Lubumbashi, a affirmé le médecin-chef de zone de Kasenga, Didier Nyombo Mutamba.
Le territoire de Kasenga, qui compte près de 230.000 habitants, «ne dispose que de dix puits d’eau et le gros de la population est souvent contrainte de boire l’eau non traitée de la rivière Luapula», frontière naturelle entre la RDC et la Zambie, a-t-il expliqué. Des campagnes de sensibilisation sur les conditions d’hygiène sont menées depuis deux semaines dans la région pour réduire les risques de contamination.
 
Un voleur tué et jeté à quelques mètres du pont Kwilu à Kikwit
 
Kikwit - M. Paul Bipoli, a été trouvé mort lundi à quelques mètres du pont Kwilu dans la ville de Kikwit, commune de Lukemi, province de Bandundu. Son corps nu portait plusieurs blessures, preuves qu'il a été abattu par des inconnus. Selon la police du pont Kwilu, l'homme serait un grand voleur du quartier Kanzombi dans la commune de Lukemi, initié par un autre grand voleur nommé Kas Kasongo, lui aussi abattu il y a deux ans par la population qui avait jeté son corps au même endroit.
Cette pratique souvent décriée par les autorités prend de l'ampleur à Kikwit où un autre voleur était abattu dans la commune de Kazamba il y a 4 mois.
 
15 enseignants du collège de la sagesse à Matadi révoqués
 
Matadi - Le promoteur du Collège de la Sagesse, établissement scolaire privé agréé de Matadi appartenant à l’ancien président de la CELC (Commission d’éthique et de lutte contre la corruption), Pamphile Badu wa Badu, vient de remercier quinze enseignants de cette école, pour des motifs peu évidents. Selon une source proche de ce collège, le promoteur de l’établissement reproche à ces enseignants de prester dans d’autres écoles de la ville, en violation du règlement intérieur de l’école.
Pour leur part, les enseignants concernés soutiennent au contraire que le promoteur voulait tout simplement "faire le ménage" afin de caser les ressortissants de son terroir.
 
Un élément de la PNC condamné pour viol d’une détenue
 
Kananga - Le tribunal de grande instance de Kananga, au Kasaï Occidental, siégeant en matière de flagrance, a condamné à 7 ans de servitude pénale principale le prévenu Beya Kabasele alias « Fidèle », un élément de la Police nationale congolaise poursuivi pour viol d’une détenue incarcérée à l’amigo du Palais de justice de cette ville.
Le juge l’a sommé également au paiement de la somme de 100.000 (cent mille) FC d’amende et de 200.000 (deux cent mille) FC à titre des dommages et intérêt à la victime.
Le juge, déclarant établi en fait et en droit les griefs portés à charge du prévenu Beya Kabasele, a relevé de nombreuses contradictions dans la déposition du délinquant commis à la garde de ce lieu de détention. Le ministère public avait requis la peine de 15 ans de SPP alors que l’ONG « Ligue de la zone Afrique pour la défense des droits des enfants et des élèves (LIZADEEL) qui a assuré la défense de la victime, âgée de 35 ans et mère de deux enfants, en avait sollicité 20 et au paiement des dommages et intérêts de l’ordre de 2 millions de FC.
Elle a évoqué les risques de contamination de la victime, invitant le juge à lui accorder la liberté provisoire pour lui permettre de suivre des soins appropriés.
 
Des filles-mères séquestrées à la maternité et libérées par le gouverneur
 
Boma - 25 filles-mères dont l’âge varie entre 14 et 18 ans qui étaient séquestrées à l’Hôpital général de référence de Boma où elles avaient accouché par césarienne, sont sorties de la maternité après paiement par le gouverneur du Bas-Congo, Simon Mbatshi Batshia, d’un montant de 1.460.000 FC représentant le coût total des factures impayées. Le Vice-gouverneur Déo Nkusu Kunzi Bikawa, qui a, au nom de l’Exécutif provincial, remis cette somme au médecin directeur de la formation hospitalière, la plus importante de la place, a saisi l’opportunité pour prodiguer à ces jeunes filles victimes de grossesses précoces des conseils pratiques sur « les naissances désirables » et la nécessité de se choisir un partenaire responsable, capable de prendre en charge la grossesse dont il est l’auteur.
 
Le Recteur de l’ULB désavoué par sa communauté estudiantine à Kikwit
 
Kikwit - Mr. Richard Ngandu, Recteur de l’Université Libre du Bandundu (ULB), institution privée de l’enseignement supérieur implantée à Kikwit, est désavoué par toute la communauté (enseignants, étudiants, personnels administratifs et scientifiques) de cette université, a-t-on appris des sources proches de l’ULB. Il est reproché au recteur une mauvaise gestion.
Les étudiants avaient organisé dernièrement à ce propos un sit-in à la Mairie de Kikwit afin de revendiquer le départ pur et simple de l’incriminé. Un comité de crise a été mis en place afin de permettre aux étudiants de terminer l’année académique et préparer la prochaine. Ce comité est dirigé par le Rév. Père Jésuite Charles Nghenzi Lonta. Créée l’année dernière sous l’appellation de l’ULK (Université Libre de Kinshasa extension de Kikwit), l’ULB a été obligée de changer la dénomination après la contestation de l’ULK/Kinshasa, souligne-t-on. Elle organise les facultés de Droit, Politique administrative et Relation internationale. Elle compte une centaine d’étudiants.
 
Vers la réouverture de la frontière entre le Kasaï Occidental et Lunda North
 
Kananga - Le Kasaï Occidental s’attelle aux préparatifs de la réouverture prochaine de la frontière avec la République d’Angola, en exécution des accords conclus récemment par les présidents Joseph Kabila de la RD Congo et José Eduardo Dos Santos de l’Angola, a déclaré le ministre provincial de l’Aménagement du territoire, Jérôme Muntu.
Le gouvernement provincial fait de cette réouverture son cheval de bataille, dans la mesure où le désenclavement de la province occupe une place de choix dans le programme d’actions du chef de l’exécutif provincial, a dit le ministre Muntu, de retour d’une récente mission d’inspection à Mwenya Mbulu, localité frontière situé dans le territoire de Luiza. Selon lui, la concrétisation de cette démarche permettra à la province du Kasaï Occidental de se doter d’un poste douanier propre, impliquant l’accroissement des recettes du trésor public, tandis que les grands importateurs ouest-kasaïens, dont les marchandises import-export atteignent la destination avec plusieurs mois de retard, suite à la coupure des charges, n’auraient qu’un seul mode de transport, leur permettant d’acheminer les produits en temps réels.
 
Démarrage prochain de la construction des logements sociaux à Kinshasa
 
Kinshasa - Le ministre de l’Urbanisme et habitat, Laurent Simon Ikenge Lisambola, a rassuré vendredi la délégation des investisseurs ghanéens venus pour le démarrage des travaux de construction de logements sociaux dans la cité urbano-rurale de Kinkole, du soutien du gouvernement à ce nouveau partenariat sud-sud. La nouvelle a été annoncée par M. Joey Nana Asare, représentant de l’Alliance Vision Investement Ltd, à l’issue des entretiens kinshasa001.jpgavec le ministre de l’Habitat. La seconde visite des partenaires ghanéens intervient après la signature au mois d’août dernier d’un accord de partenariat entre le ministère de l’Urbanisme et habitat et la délégation des investisseurs spécialisés dans la construction des logements sociaux pour toutes les catégories des citoyens. Selon des sources proches de ce ministère, l’une des causes les plus significatives de la crainte de l’insécurité dans nos villes est le déficit en logements. Des équipes techniques de deux parties sont à pied d’œuvre pour la matérialisation de ce projet d’intérêt national, a affirmé également Nana Asare, en indiquant que son groupe a la capacité financière de construire des milliers de maisons par an si le gouvernement congolais en formulait la demande.
 
 
Economie
 
Le gouverneur de Kinshasa satisfait de la tenue de la Foire de l’investissement du Congo
 
Kinshasa – «Je suis très satisfait de la tenue de la Foire de l’investissement au Congo (Fico), qui se tient dans ma juridiction administrative », a déclaré le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, lors d’une visite guidée vendredi, au parking du Grand Hôtel Kinshasa (GHK) où cette foire s’est tenue du 26 au 28 septembre.
«Cette première édition de la Fico, constitue pour la ville de Kinshasa, une école d’apprentissage en matière d’investissements», a indiqué M.Kimbuta avant d’inviter les initiateurs à organiser prochainement une telle édition pendant la tenue de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) en vue d’attirer un plus grand nombre d’investisseurs étrangers dans la capitale.
Il a également visité le stand de l’Hôtel de ville de Kinshasa, où les visiteurs étaient tenus informés sur les axes prioritaires du programme de l’exécutif provincial ainsi que sur la sécurisation des documents officiels et autres actes administratifs grâce au traitement des données informatisées à travers les 24 communes de la capitale congolaise.
Cette foire qui a été organisée par l’Agence de publicité Divo, en collaboration avec l’Agence nationale pour la de promotion des investissements (Anapi), avait pour but d’inciter les investisseurs étrangers et nationaux à créer des emplois en RDC, précise-t-on.
 
AFRIQUE
 
Sept soldats de l'UA tués au Darfour
 
Kinshasa - Des hommes armés ont attaqué une base de l'Union africaine dans le Sud du Darfour, faisant sept morts et huit blessés parmi les soldats de l'UA, soit l'attaque la plus meurtrière qu'ils aient essuyée depuis leur déploiement en 2004 dans cette région de l'Ouest du Soudan, ont indiqué dimanche des stations de radio étrangères captées à Kinshasa dimanche et citant de sources rebelles et militaires.
L'armée soudanaise et les groupes rebelles actifs dans cette région de l'ouest du Soudan se sont renvoyés mutuellement la responsabilité de ce raid qui visait la base de Haskanita. "Ce sont les pertes les plus lourdes que nous ayons essuyées depuis le début de la mission", a déclaré un porte-parole de l'UA, Noureddine Mezni, sans fournir de détails, rapportent ces mêmes sources. "On est sous le choc."
Soudan-Darfour-Soldat-UA-Refugies-3juin2005-1-2.jpgUn porte-parole de l'armée a dit, pour sa part, que "des rebelles avaient attaqué l'UA à Haskanita". "Ils ont tué sept personnes et fait huit blessés", a-t-il précisé. Ce porte-parole a ajouté qu'une quarantaine de soldats de l'UA auraient disparu, un chiffre qui n'a pas pu être vérifié dans l'immédiat. Mais le com-mandant dans la région du Mouvement justice et égalité (JEM), Abdel Aziz el-Nour Achr, a déclaré à la presse que les rebelles avaient retiré leurs combattants de Haskanita quatre jours auparavant. Il a donc imputé l'opération au gouvernement. "Une agression a été perpétrée par les Forces armées soudanaises (SAF) sur Haskanita en trois points différents et cette attaque émanait des SAF", a déclaré Achr. "Nous n'avons pas de forces là-bas", a-t-il ajouté. Haskanita a été le théâtre de bombardements par l'armée et de violents combats entre l'armée, des miliciens et des rebelles.
 
Abdou Diouf prône un pouvoir accru pour les organisations régionales
 
Kinshasa - L'ancien Président sénégalais, Abdou Diouf, a demandé aux Etats africains de déléguer plus de pouvoir aux organisations régionales pour aider au succès de l'intégration régionale en Afrique, dans un discours à la Banque africaine de développement, publié samedi à Tunis.
"Il ne peut y avoir d'intégration réussie sans volonté véritable de confier à des autorités supranationales la gestion de certains dossiers", a déclaré M. Diouf dans son discours à un séminaire d'experts au siège temporaire de la BAD à Tunis. L'ex-Président sénégalais a estimé que certains Etats africains étaient réticents à céder l'autorité nécessaire aux organisations régionales oeuvrant à l'intégration économique, évoquant notamment des progrès mitigés du Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad).
"Tant que certains n'auront pas admis que l'accroissement de la souveraineté passe par le partage de la souveraineté, toute velléité d'intégration régionale sera condamnée à stagner", avertit M. Diouf qui a souligné le besoin pressant d'intégration régionale en Afrique, devant permettre, entre autres, d'atténuer la fuite des cerveaux vers le Nord.
Citant un rapport de la CNUCED, M. Diouf a rappelé que la Somalie, la Gambie et le Cap-Vert ont perdu plus de la moitié de leurs spécialistes de formation universitaire au profit des pays industrialisés. De même, l'Erythrée, le Mozambique, la Sierra Leone, le Libéria, Madagascar, Sao-Tomé et Principe et la Guinée équatoriale ont vu plus du tiers de leur personnel qualifié quitter le pays. La fuite des cerveaux africains vers les pays occidentaux pourrait être en partie résolue si l'on accordait aux Africains une plus grande liberté de mouvement sur le continent, a plaidé Abdou Diouf.
 
 
SPORTS
 
Mazembe sacré champion de la LINAFOOT sans défaite
 
Kinshasa – Le TP Mazembe vient d’être sacré champion de la Ligue nationale de football (LINAFOOT), sans concéder une seule défaite, à l’issue de sa victoire face au DC Motema Pembe sur le score étriqué d’un but à zéro, dimanche du stade de la Kenya de Lubumbashi, en match de la 10ème et dernière journée de cette compétition. L’unique but de la rencontre a été l’œuvre de Besale à la 43ème minute.
Grâce à cette victoire, les corbeaux lushois terminent à la tête de cette compétition avec le maximum des points (30 points), remportant ainsi leur 4ème titre de la Ligue nationale de football. Il rejoint le DC Motema Pembe au nombre de titres. Le classement de cette édition, en attendant que le match qui devrait opposer l’AS Kabasha au DC Motema pembe, se présente de la manière suivante : Mazembe 30 points, Motema Pembe 16 points, V. Club 13 points, Virunga 12 points, Cilu 6 points et Kabasha 5 points.
 
L’AS V. Club lamine (4-1) l’AS Kabasha
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Par ailleurs, l’AS V. Club a laminé l’AS Kabasha sur le score sans appel de 4-1, dimanche au stade des Martyrs dans le cadre de la même journée de la Ligue nationale de football (Linafoot).
Les verts et noirs ont réussi les quatre buts à la première mi-temps par l’intermédiaire de Mpelempele (25’ et 44’), Nsumbu (12’) sur penalty et Kabengele (37’), tandis que Amisi a réduit le score à la deuxième période. Cette victoire permet ainsi à la formation de V. Club de participer avec l’équipe de Maniema Union à la coupe de la 5ème édition de la confédération, l’an pro-chain. Pour leur part, Mazembe et Motema Pembe représenteront la RDC à la 12ème Ligue des champions de la CAF.
 
La RDC fait piètre figure à la 20ème CAN de Basket-ball dames
 
Kinshasa – Les « Léopards » Basket-ball dames ont terminé à la 7ème place de la 20ème édition de la coupe d’Afrique des nations de Basket-ball, à l’issue de leur victoire au match de classement devant la Côte d’Ivoire sur le score de 53-43, dimanche à Dakar au Sénégal.
Les Congolaises ont été éliminées par les Sénégalaises sur la marque de 48-77 alors que dans la poule B à Thiès, elles étaient 4ème avec 8 points ex-aequo avec le Cameroun derrière l’Angola et le Nigeria avec 9 points chacun.
En demi-finale, le Sénégal a disposé de Mozambique tandis que le Mali a triomphé de l’Angola dans la deuxième demi-finale. La finale opposera ainsi le Sénégal, pays hôte et grand favori au Mali, véritable outsider de cette 20ème CAN. Par ailleurs, en attendant les résultats de la finale et du match de classe-ment pour la 3ème et 4ème place entre l’Angola et le Mozambique, le classement se présente comme suit : 5ème Nigeria, 6ème Cameroun, 7ème RDC, 8ème Côte d’Ivoire, 9ème Tunisie, 10ème Madagascar, 11ème Kenya, 12ème Cap Vert.
 
Le Signal du Continent
Avec l’ACP et l’APA

 

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