Interpellation de trois ministres à l’Assemblée nationale

Publié le par Cornelis Nlandu-Tsasa

 
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RDC : INFORMATIONS NATIONALES
  
Interpellation de trois ministres mercredi prochain à l’Assemblée nationale
 
Kinshasa -Trois membres du gouvernement, Toussaint Tshilombo Send en charge de l’Information, presse et communication nationale, Maker Mwangu Famba de l’EPSP (Enseignement primaire, secondaire et professionnel) et Pardonne Kaliba Mulanga de la Jeunesse et des sports, seront interpellés mercredi prochain à l’Assemblée nationale.
Les deux premiers s’expliqueront sur la spoliation de certains biens publics dans leurs secteurs et le dernier sur la débâcle des formations sportives congolaises dans des compétitions africaines.
L’interpellation de ces membres du gouvernement fait suite à une motion du député Clément Kanku qui a dénoncé, mardi en plénière, la vente du complexe sportif de l’Institut de la Gombe (ex-Athénée de la Gombe), avant de solliciter du bureau de l’Assemblée nationale que le ministre de l’EPSP soit aussi entendu. 
L’Assemblée nationale a adopté cette motion en plénière, tout en élargissant l’interpellation pour le même motif au ministre de l’Information, à la suite d’une construction anarchique érigée dans l’enceinte de l’ACP (Agence congolaise de presse) et à l’Ecole de la Gare. Quant au ministre de la Jeunesse et des sports, il fait l’objet d’interpellation de la part du député Eugène Kabongo qui lui reproche des contre-performances dans son secteur.
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Débat contradictoire autour de la 62ème session de l’ONU à Kinshasa
 
Kinshasa - Quelques membres de l’opposition et ceux de la majorité au pouvoir ont offert au public un spectacle plein d’admiration, le week-end dernier, au cours d’un débat télévisé sur une chaîne privée locale qui a tourné autour de la 62ème session de l’ONU et du prochain remaniement du gouvernement. L’opposition, représentée par MM. Gaston Dindo, Joseph Mabanga et Moïse Muyidela, était face à MM. Baby Mbayi et Kasongo Munganga, membres de la majorité.
Selon l’ACP, l’opposition a jeté le discrédit sur le gouvernement actuel qui, selon elle, ne fait que briller par la mauvaise gouvernance, en citant notamment l’absence de politique salariale et la corruption. Ceci favorise la grogne sociale qui touche le secteur de l’EPSP (Enseignement primaire, secondaire et professionnel) et de l’administration publique en général. Que le gouvernement pose des actes concrets en faveur de la réduction des inégalités sociales, a-t-elle recommandé, tout en stigmatisant l’opacité de l’accord signé dernièrement avec la Chine.
Des membres de la majorité se sont contentés d’en appeler à la mobilisation générale contre l’hégémonie occidentale qui tente d’empêcher le décollage économique de la RDC, allusion faite au Chef de l’Etat qui, dans son discours prononcé du haut de la tribune de l’ONU, a émis le vœu de voir son pays signer son retour sur la scène internationale comme partenaire crédible.
Dans cette perspective, le pays peut s’engager dans un partenariat multilatéral avec n’importe quel pays de son choix, selon le principe de souveraineté des Etats, ont soutenu les représentants de la majorité au pouvoir, en précisant que la Chine seule ne suffit pas, la porte étant ouverte à tout le monde pour gagner le pari du développement.
Au sujet du remaniement gouvernemental, la majorité s’est félicitée de cette décision qui vise à donner un souffle nouveau à l’action de l’Exécutif dans la perspective des cinq chantiers, contrairement à l’opposition qui ne trouve en cela aucune solution tant que les mêmes méthodes de gestion seront d’application.
Le problème ne se pose donc pas en terme de réduction du nombre de portefeuilles ministériels, mais il porte surtout, a-t-elle soutenu, sur la définition d’une politique et d’une vision claire afin d’atteindre les objectifs fixés, a-t-on également retenu de ce débat contradictoire. 
 
Sénat : Ratification de l’accord sur l’exploitation des hydrocarbures
 
Kinshasa – Le Sénat a adopté mardi la loi portant ratification de l’accord sur l’exploitation et la production des hydrocarbures dans une zone maritime d’intérêt commun (ZIC) signé le 30 juillet 2007 à Luanda entre la RDC et l’Angola. Les membres de la chambre haute du Parlement ont approuvé, au terme d’un débat houleux, l’exposé de motifs amendé de cet arrangement provisoire.
Au cours de la séance plénière dirigée par le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, les sénateurs ont également donné le feu vert au Président congolais pour promulguer la Convention sur la gestion durable dans le lac Tanganyika ainsi que le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs africains, ratifiés le même jour par la chambre haute.
Le sénateur Patrick Kakwata a estimé que par cet accord, « le Congo vient de se ressaisir pour participer à l’exploitation commune des hydrocarbures avec l’Angola en vue du partage équitable des ressources pétrolières ». « Nous avons attiré l’attention du ministre des Hydrocarbures sur les précautions à prendre afin que ce projet soit véritablement rentable pour le pays et pour le peuple », a soutenu de son côté le sénateur Romain Nimy.
  
Le ministre de l’Information promet de doter l’ACP d’un outil de travail digne
 
Kinshasa - Le ministre de l’Information, de la presse et de la communication nationale, Toussaint Tshilombo Send, a promis de doter l’ACP (Agence congolaise de presse), dans le cadre du budget de l’Etat « 2008 », d’un outil de travail pouvant lui permettre de redonner à la RDC (République Démocratique du Congo) sa dimension internationale, lors d’une visite qu’il a effectuée mardi dans les installations du siège central de l’agence.
Le Pr Tshilombo a promis, à cet effet, de tout mettre en œuvre pour rétablir la coopération entre l’ACP et les autres agences internationales et de réhabiliter les journalistes et agents de l’ACP en améliorant leurs conditions de vie et de travail. Il a enfin invité les membres du personnel de l’ACP à regarder l’horizon avec assurance, à tourner la page sombre de la mauvaise gestion qui a caractérisé ces dernières années cette entreprise et à redoubler d’efforts pour remettre de l’ordre à l’agence, tout en conviant tout le monde à la solidarité en vue de résoudre certains cas sociaux enregistrés au sein de cet office.
L’administrateur-délégué général de l’ACP, Joseph Nkambidio Matonta, avait auparavant, relevé les défis qui attendent le nouveau comité de gestion de l’agence à réanimer cette entreprise, à la réhabiliter dans le concert des médias tant nationaux qu’internationaux, à doter l’ACP/Katanga d’un bureau de représentation digne de ce nom et à restaurer l’esprit « ACP », préalable à toute démarche tendant à remettre le personnel au travail.
 
Plusieurs stations de radio et chaînes de télévision pourraient être fermées
 
Kinshasa - Plusieurs chaînes de télévision et stations de radio pourraient être amenées à cesser de fonctionner pour n’avoir pas régularisé leur situation administrative conformément à la loi, selon un communiqué du ministère de l’Information, de la Presse et de la Communication nationale publié mardi.
Depuis son entrée en fonction en mars dernier, le ministre de l’Information, Toussaint Tshilombo Send, a annoncé l’assainissement du paysage médiatique celtel.jpgcongolais, en conformité avec une décision du Conseil des ministres prise le même mois. A cet effet, indique la source, une commission de vérification a été instituée et présentera son rapport au ministre la semaine prochaine.
«Le ministre de l’Information, de la Presse et de la Communication nationale estime qu’il a suffisamment usé de patience et de toute voie de concertation et qu’il est temps de prendre des mesures appropriées», conclut le communiqué.
 
Les réfugiés rwandais de Minova rapatriés vers leur pays
 
Bukavu – Un retour massif des réfugiés rwandais rapatriés dans leur pays, le Rwanda, est remarqué ces derniers temps à Minova en territoire de Kalehe, rapportent les habitants de la contrée. Cette nouvelle est confirmée par le HCR qui avance un chiffre de 200 Rwandais déjà enregistrés et qui perçoivent chacun 50 dollars américains et du matériel.
Étant donné que certains se font enregistrer plusieurs fois pour gagner plus, les responsables viennent de prendre des dispositions nécessaires afin de juguler cette fraude en amenant du matériel pour cette fin. La cause première de ce retour est la faim, rapporte-t-on.
 
PROVINCES
 
Recrudescence des cas des violences sexuelles à Kinshasa
 
Kinshasa - Kinshasa la capitale de la RDC est devenue un terrain de prédilection des violences sexuelles faites aux femmes, plus précisément aux jeunes filles, indique lundi le rapport du premier trimestre 2007 de la Ligue de la zone Afrique pour la défense des droits des enfants et élèves (LIZADEEL).
Selon la source, la ville de Kinshasa a enregistré plus d’une centaine des cas de violences sexuelles faites aux filles par des hommes adultes qui, par surcroît, demeurent toujours impunis. La LIZADEEL rapporte notamment le cas d’une jeune élève d’environ 10 ans, qui a été violentée et séquestrée pendant deux jours par deux hommes au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu à Kinshasa. Elle a été violée tour à tour par ces deux hommes drogués et n’a eu la vie sauve que grâce à la fuite, pendant que ses agresseurs dormaient profondément sous l’effet de la drogue.
Par ailleurs, rapporte la même source, une autre jeune fille de 17 ans à qui un homme adulte a demandé d’apporter un sachet d’eau à son ami qui l’attendait de l’autre côté de la rue, a été victime des violences sexuelles, dans la commune de Selembao.
En effet, poursuit le rapport, pendant que cette fille, de bonne foi ou par naïveté, s’exécutait, un homme a surgi et l’a poussée par la force, dans une voiture aux vitres teintées garée dans les environs, et qui démarrera en trompe pour aller la séquestrer dans une grande maison où elle a été violée par sept personnes, dont l’auteur de l’enlèvement lui-même.
La fille sera retrouvée inconsciente une semaine après, devant son école. Signalons que la LIZADEEL met bénévolement un collectif d’avocats à la disposition des victimes des violences sexuelles.
 
Interdiction de naviguer sur le lac Maindombe après 14 heures
 
Kinshasa - Le Conseil de sécurité du territoire d’Inongo, district de la province du Bandundu, a interdit la navigation des bateaux sur le lac Maindombe après 14 heures pour prévenir des cas de naufrage en cette saison de pluie. L’interdiction fait suite au sinistre survenu le 25 octobre 2003 sur le lac Maindombe et qui avait fait près de 300 morts.
L’administrateur du territoire d’Inongo, Simon Yangulume, a précisé que pendant toute la période de la saison de pluie, le lac est plus agité et plus furieux que d’habitude. Il a annoncé également la suppression de petits ports de transit comme Sangole, TSF, Isaka et Bopete qui échappent jusqu’ici au contrôle des services de l’Etat.
Le Conseil de sécurité d’Inongo a décidé aussi d’abolir le système des normes qui consiste à charger les bateaux selon l’ordre d’arrivée, une pratique qui, selon certains armateurs, favorise le trafic d’influence et la fraude. Le Conseil a précisé également que ces normes n’existent pas dans le code de la navigation fluviale et maritime.
 
Les enseignants décident de reprendre les cours à Gemena
 
Gemena - La reprise des cours est effective depuis lundi 1e octobre dans toutes les écoles publiques de Gemena, chef-lieu du Sud-Ubangi, où les enseignants déclarent avoir accepté un compromis en attendant l’aboutissement de leurs revendications et demandent aux parents de payer la prime appelée «contribution des parents».
Les enseignants qui avaient suspendu les cours par solidarité avec leurs collègues des autres provinces du pays ont décidé de reprendre les enseignements après l’assemblée générale des syndicats des enseignants tenue samedi dernier à l’Institut du 20 mai, à Gemena.
Selon Ebengo wa Ebengo, secrétaire du Syndicat des enseignants du Congo, Syeco/district du Sud-Ubangi qui présidait cette assemblée, 60 % des participants à cette rencontre ont voté pour la reprise des cours afin de sauver l’année scolaire 2007–2008. Mais ils ont posé une condition: que les comités des parents de chaque école acceptent de payer la contribution des parents, en attendant que le gouvernement central trouve une solution aux revendications posées par leurs syndicalistes au niveau national. La perception de cette prime doit commencer dès le 15 octobre, a-t-il précisé.
 
Condamnation des éléments ayant traqué des filles en danseuse.jpgpantalon à Matadi
 
Matadi - Le tribunal militaire de la garnison de Matadi, siégeant en matière répressive au premier degré, a condamné au cours de son audience publique, le week-end, les prévenus sergents Nsamu et Nzulubu des FARDC à 45 jours de servitude pénale principale et au paiement d’une amende de 35.000 FC.
De leur côté, les sergents Ilunga et Badjuli ont écopé de trente-cinq jours, tandis que le policier Bingala en fuite, a été acquitté faute de preuves de culpabilité. Ces derniers ont été également condamnés au paiement de dommages et intérêts de l’ordre de 1.200 USD aux victimes sous peine subsidiaire en cas de non paiement dans le délai.
Les condamnés sont poursuivis d’atteinte aux droits et libertés garantis par la loi à toute personne en traquant sans autorisation des filles en pantalon, créant ainsi la panique dans la ville de Matadi jusqu’à perturber la paix sociale.
 
 
Economie
 
Manque de transparence» dans l’examen des contrats miniers en RDC, selon une ONG
 
Kinshasa - La revue en cours des contrats miniers passés ces dix dernières années est «entachée par un manque de transparence», a affirmé lundi l’organisation britannique Global Witness dans un rapport transmis à la presse.
Dans ce rapport, l’ONG spécialisée dans le lien entre conflit et exploitation des ressources naturelles demande au gouvernement congolais de «publier les contrats ainsi que les critères utilisés pour leur évaluation, et de prolonger les délais de réalisation de l’examen».
Kinshasa a entamé en juin l’examen dit de «revisitation» d’une première liste de 60 contrats passés entre l’Etat et/ou des entreprises publiques d’une part et des investisseurs privés d’autre part, en vue de leur éventuelle «révision». La plupart de ces contrats offrent à des investisseurs privés d’énormes avantages fiscaux et parafiscaux parfois au détriment de l’Etat et/ou en violation du code minier.
La commission chargée de l’évaluation des contrats - qui doit rendre son rapport en octobre - est composée d’une trentaine d’experts rattachés à la présidence et au gouvernement, et bénéficie de l’assistance technique d’experts internationaux.
Global Witness, qui avait pourtant «salué» le lancement de cette revue, s’inquiète du «manque de transparence (...) qui affecte pratiquement chaque aspect de l’examen», des «fortes pressions exercées pour (le) terminer dans des délais irréalistes», de «l’insuffisance de garde-fous destinés à protéger l’indépendance de l’examen» et de la «participation limitée de la société civile».
«Depuis des décennies, la grande richesse minérale de la RDC (...) fait l’objet d’une exploitation illégale ou est immobilisée dans des transactions opaques qui confèrent des profits considérables à des compagnies multinationales et à des hommes politiques à titre individuel, mais ne contribuent que peu, voire pas du tout, au développement du pays», déplore l’ONG.
«Cette initiative (de revue) aurait pu marquer un tournant décisif (...). Au lieu de cela, le gouvernement est tellement pressé de voir le processus se terminer qu’il convient de s’interroger», estime Patrick Alley, directeur de Global Witness.
Lundi soir, Global Witness a néanmoins salué dans un communiqué la publication - après la sortie de son rapport - sur le site internet du ministère congolais des Finances, d’une première série de contrats miniers. Mais l’ONG déplore que le gouvernement n’ait pas publié les critères d’évaluation retenus ni la liste exhaustive des contrats soumis à l’examen.
La RDC recèle d’immenses ressources naturelles, dont 34% des réserves mondiales connues de cobalt et 10% des réserves de cuivre. Les plus grandes compagnies internationales y sont présentes, dont le premier groupe minier mondial BHP Billiton et le géant de l’or sud-africain Anglogold Ashanti. Les experts du secteur minier estiment que plus de 90% des exportations sont illégales.
 
La SNEL s’ouvre aux partenaires asiatiques
 
Kinshasa - La SNEL (Société nationale d’électricité) a emboîté les pas de la nouvelle danse en s’ouvrant aux partenaires asiatiques, notamment avec la Chine auprès de qui la RDC a eu des contacts positifs, a déclaré récemment l’administrateur-délégué général a.i.de cette entreprise, Daniel Yengo Massampu, au cours d’une visite à Zongo, dans le Bas-Congo. La SNEL compte d’abord sur le financement propre, a-t-il dit, faisant allusion à la réhabilitation sur fonds propres du groupe « 4 » de la Centrale hydroélectrique de Zongo (18 MW).
Le deuxième volet de financement s’articule autour du partenariat « public-privé » pour lequel le gouvernement a déjà levé l’option. La SNEL a déjà signé des accords dans ce cadre avec des sociétés minières de la province du Katanga en vue de l’amélioration de sa desserte en énergie électrique, rappelle-t-on. L’injection de 18 nouveaux mégawatts permet la réduction du délestage dans les parties Ouest et Est de la ville de Kinshasa.
La partie Ouest comprend les communes de Mont Ngafula, Ngaliema, Bandalungwa et Gombe, tandis que l’Est de Kinshasa compte les communes de Matete, N’Djili, Kimbanseke, Maluku, Nsele et Masina, a indiqué l’ADG. 
 
Le gouverneur de la BCC évoque les « avancées » du système bancaire
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Kinshasa - La situation financière des banques en RDC connaît « quelques avancées » avec une enveloppe globale évaluée à 780 millions de dollars US en 2006 contre 178,4 millions en 2001, a affirmé le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Jean-Claude Masangu, en référence aux statistiques livrées vendredi dernier dans le cadre de la Foire de l’investissement au Congo (FICO). « Le volume des dépôts est passé de 97,2 millions de dollars US en 2001 à 468,7 millions à la fin 2006 », a-t-il précisé, faisant état d’un accroissement de 482,2%.
«L’encours des crédits s’est établi respectivement à 48,0 millions de dollars US et 361,8 millions au cours de la même période, soit une hausse de 753%», a fait savoir le gouverneur de la BCC. Le système bancaire congolais a enregistré « un total de 102.211 comptes ouverts au public » dans le cadre de l’implantation de 58 agences opérationnelles, a-t-il indiqué. Jean-Claude Masangu a précisé que 24 établissements bancaires ont disposé d’au moins 50.000 comptes.
Il a jugé « très faible » la solidité financière de l’établissement de crédit de la RDC. « Le total bilantaire de toutes les banques réunies ne dépasse pas 1,0 millions USD », a-t-il précisé. Le gouverneur de la BCC a par ailleurs relevé que l’échange journalier du marché interbancaire dépasse « rarement l’équivalent de 500.000 USD ».
 
Quatre agents de LAC révoqués pour dénonciation de la mégestion 
 
Kinshasa - Quatre agents, non autrement identifiés oeuvrant au sein des Lignes Aériennes Congolaises (LAC), viennent d’être révoqués par leur employeur, pour avoir notamment dénoncé ses méfaits dans la gestion, a révélé dimanche un agent de cette société aérienne d’Etat.
Selon ce dernier, c’est au cours de l’entretien du personnel des LAC avec le ministre du Transport et Voies de communication à l’invitation de ce dernier que les infortunés avaient pris la parole pour dénoncer la mégestion de leur employeur. Le lendemain, précise la même source, les quatre agents se sont vus adresser des lettres de demande d’explications les enjoignant de donner les raisons de leurs accusations.
Après avoir reçu des réponses de ces correspondances, l’employeur leur a signifié par écrit, leur révocation. Ils ont saisi la délégation syndicale qui tente de faire entendre raison à l’employeur, avant de porter l’affaire devant les instances judiciaires au cas où la démarche syndicale ne trouve pas de réponse favorable.
 
Pénurie de carburant à Lubumbashi
 
Lubumbashi - La situation de la crise de carburant dans la province du Katanga a été débattue dernièrement au gouvernorat de province au cours d’un entretien entre Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur, et les pétroliers. L’autorité provinciale préoccupée par cet état de chose, a réuni le chef de division provinciale des Hydrocarbures, les directeurs de l’OFIDA et de l’OCC pour chercher des voies et moyens de décanter la situation de pénurie.
A ce sujet, il a invité tous les pétroliers à prendre leur responsabilité en vue d’aider la population de sa juridiction en approvisionnant régulièrement les automobilistes en carburant. Pour le gouverneur du Katanga, les mesures seront prises à l’encontre de ceux qui ne se conformeront pas aux dispositions.
 
 
AFRIQUE
 
Les armées des pays de Grands Lacs renforcent leur coopération
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Lubumbashi - Les chefs des armées rwandaise, burundaise, ougandaise et de la République démocratique du Congo ont décidé de renforcer leur coopération, notamment pour gérer des «incidents frontaliers», ont-ils annoncé mardi dans un communiqué conjoint publié à Lubumbashi.
Après une série de réunions à huis clos entamées lundi dans un hôtel de Lubumbashi, chef-lieu de la province congolaise du cuivre, les quatre chefs d’état-major ont décidé de «renforcer et rendre opérationnelles les équipes de vérification conjointes» des allégations sur les activités de différents groupes armés opérant dans la région.
Ils souhaitent «rendre efficace la surveillance» et «fournir des informations précises sur la situation frontalière», ajoute le communiqué. A cet effet, ils sont convenus de «formaliser les réunions des commandants d’unités frontalières des différents niveaux de commandement afin de gérer les incidents frontaliers et renforcer le climat de confiance mutuelle».
Différents groupes armés étrangers et milices locales sont actifs dans la région des Grands Lacs, notamment dans l’Est de la RDC où sont installés depuis 13 ans des milliers de rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) que plus de 7 années de présence rwando-ougandaise à l’est de la RDC n’ont pu enrayer, Kigali et Kampala se préoccupant plutôt de voler les ressources congolaises.
A l’issue de la rencontre de Lubumbashi, le chef d’état-major général de l’armée congolaise, le général Dieudonné Kayembe, a déclaré à l’AFP que les Etats de la région étaient déterminés à «traquer toutes les forces négatives», précisant qu’un «plans précis» serait bientôt mis en oeuvre sur le terrain.
La région africaine des Grands Lacs a sombré dans la violence au début des années 1990, avec le déclenchement en 1993 de la guerre civile au Burundi - dont le pays tente aujourd’hui de sortir - puis du génocide de 1994 au Rwanda, suivi de rébellions et d’une guerre régionale en RDC (1996-2003), qui a notamment impliqué l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi.
Les quatre Etats se réunissent régulièrement dans la cadre de la «Tripartite Plus», qui veille depuis 2004 à maintenir un dialogue entre les anciens belligérants, sous la facilitation des Etats-Unis.
Assistaient à la rencontre de Lubumbashi les chefs d’état-major congolais (Dieudonné Kayembe), rwandais (James Kabarebe), ougandais (Aronda Nyakairima) et burundais (Gahiro Samuel). Etaient présents en qualité d’observateurs le commandant des forces de la Mission de l’ONU en RDC (Monuc), le général Babacar Gaye, et l’attaché de défense des Etats-Unis en RDC, le colonel Bryson Scott. La prochaine rencontre aura lieu en janvier 2008 à Kampala.
 
Sénégal: Décès de Lamine Konté, maître de la kora ouvert à la modernité
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Dakar - Le musicien sénégalais Lamine Konté, réputé maître de la kora et traditionaliste ouvert à la modernité ayant notamment travaillé pour le cinéma, est décédé la semaine dernière, a annoncé le site musique de Radio France Internationale (RFI Musique).
Aucune indication n’était immédiatement disponible sur la cause et le lieu de son décès, survenu selon RFI Musique, dans la nuit du 28 au 29 septembre. Il vivait à Paris depuis trois décennies.
Né en 1942 en Casamance (Sud du Sénégal), Lamine Konté est issu d’une grande famille de griots mandingues, des gardiens de la tradition orale pour qui jouer de la kora est une pratique ancestrale.
Konté fait partie des musiciens ayant permis de faire connaître la kora à un très large public à travers de nombreux albums, des collaborations à des musiques de films et surtout l’enseignement de cet instrument à 21 cordes - «l’instrument magnifique», disait-il - aux jeunes.
Il avait lancé au début des années 2000 à Dakar des ateliers et rencontres entre musiciens traditionnels et modernes appelés «Kor’Art - Cord’Art» qui, selon le ministère sénégalais de la Culture, contribuaient à «restituer» et «valoriser des instruments traditionnels sénégalais et africains».
Formé à l’Ecole nationale des arts de Dakar, ex-pensionnaire de l’ensemble lyrique du Théâtre national Daniel Sorano, Konté fut membre fondateur, avec le musicologue sénégalais Ousmane Sow Huchard, du groupe «Waato Siita». Il était le leader du groupe «Lamine Konté Bunda».
Il a composé la musique de plusieurs films, dont «Bako, l’autre rive» du Français Jacques Champreux, «Baara» du Malien Souleymane Cissé. Il a également collaboré avec Stevie Wonder pour la bande originale du documentaire «Journey Through The Secret Life Of Plants» (de Walon Green, Etats-Unis). Sa discographie comprend notamment les albums «Songs Of The Griots», «Griot Legend», «La kora du Sénégal» (en deux volumes).
 
Environ 75 morts dans des violences en Algérie en septembre
 
Kinshasa - Soixante-quinze personnes sont mortes dans des violences politiques en Algérie au mois de septembre, dont 60 tuées dans des attentats suicides, soit plus du double du bilan du mois d'août, qui était de 29 morts, selon un décompte établi à partir des informations diffusées dans les médias, rapportent des stations de radio étrangères captées à Kinshasa lundi.
Ce bilan porte à 369 depuis le début de l'année le nombre de personnes tuées dans les attentats revendiqués par Al Qaïda au Maghreb ou dans les affrontements entre l'ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat et les forces de sécurité.
L'organisation Al Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué l'attentat de Dellys, à l'est d'Alger, le 8 septembre, et celui de Batna le 6 septembre, qui ont fait 57 morts au total, de même que celui du 21 septembre contre un convoi de policiers accompagnant des expatriés, qui a fait neuf blessés dont deux Français et un Italien.
 
Une campagne électorale mouvementée pour leslégislatives au Togo
 
Lomé - La campagne électorale pour les législatives a été très suivie dans la capitale togolaise. Caravanes dans les rues, meetings dans des quartiers et sur la plage, arborant des tee-shirts de leurs candidats, plusieurs milliers de jeunes ont sillonné la ville dans une atmosphère bon enfant. Trois couleurs dominaient nettement le paysage : le rouge du CAR (Comité d’action pour le renouveau) du Premier ministre Yawovi Agboyibo, le jaune de l’UFC (Union des forces de changement) de Gilchrist Olympio et le blanc du RPT (Rassemblement du peuple togolais), le parti au pouvoir.
« Nous allons rafler tous les sièges à Lomé et prouver au monde entier que nous sommes les meilleurs sur le terrain », a déclaré à la presse un militant du RPT lors d’un meeting au Lycée Tokoin. « Tout le monde sait que le RPT est le plus grand parti. Nous allons confirmer notre suprématie », a renchéri un responsable de ce parti vêtu d’un tee-shirt blanc frappé d’un « maïs », symbole officiel du parti.
Sur le boulevard Eyadema, plusieurs centaines de jeunes conducteurs de taxi-motos vêtus de tee-shirt rouge sur lequel apparaît un bélier (logo du CAR) chantent et dansent au milieu d’une caravane. « Nous allons avoir le maximum de députés à l’Assemblée nationale pour permettre à notre président national de poursuivre le travail qu’il a entamé depuis sa nomination à la Primature », confie l’un des caravaniers.
Le slogan est pratiquement le même partout. Au siège de l’UFC, plusieurs sympathisants dansent au rythme d’une chanson très populaire composée par un artiste togolais après l’indépendance du Togo.
 
Ouverture en Belgique du procès de la tuerie raciste d'Anvers de 2006
 
Kinshasa - Le procès d'un Belge de 19 ans venant d'un milieu d'extrême droite, Hans Van Themsche, qui avait abattu en mai 2006 une fillette et sa nourrice africaine dans un raid raciste qui avait choqué la Belgique, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises d'Anvers.
Vêtu d'une chemise ocre, d'une cravate noire et d'un pantalon en jeans, les cheveux châtains tombant sur le front, l’accusé, qui a un léger embonpoint, et est ensuite resté prostré durant le tirage au sort du jury populaire.
Au cours de ce procès prévu pour durer deux ou trois semaines, il doit répondre du meurtre de Luna Drowart, une fillette blonde de 2 ans, fille d'un couple de restaurateurs anversois, et d'Oulematou Niangadou, sa "nounou" malienne de 24 ans, qu'il avait froidement abattues par balles, alors qu'elles se promenaient dans le centre d'Anvers il y a 15 mois.
Il est également accusé d'une tentative de meurtre sur une femme turque de 47 ans portant le voile, Songul Koç, qu'il avait grièvement blessée, alors qu'elle lisait à deux pas de là, assise sur un banc. Un policier avait finalement stoppé la course du jeune homme, en le blessant par balles.

 
SPORTS
 
Le Sénégal surpris (56-63) par le Mali à la 20ème CAN basket-ball dames
 
Dakar - Les « Lionnes de la Teranga » du Sénégal ont été surprises par les « Aigles du Mali », vainqueurs par 56-63, en finale de la 20ème Coupe d’Afrique des Nations de basket-ball dames, dimanche à Dakar.
En match de classement, les « Palancas Negras » d’Angola ont occupé la troisième place après leur victoire sur les « Mambas » du Mozambique sur le score de 73-68.
Par ailleurs, si les Maliennes sont automatiquement qualifiées pour le tour final de la Coupe du monde, Sénégalaises et Angolaises sont obligées de passer par des barrages pour y accéder.
 
20.000 dollars US aux anciens joueurs de Mazembe et Lupopo
 
Lubumbashi - M. Moïse Katumbi Chapwe, président de TP Mazembe et gouverneur du Katanga, a remis mercredi une somme de 20.000 dollars US aux anciens joueurs de son club et de St Eloi Lupopo, à raison de 10.000 dollars US par équipe. M. Katumbi a posé cet acte pour témoigner sa reconnaissance et son soutien aux anciens joueurs de ces deux grandes équipes du Katanga pour services rendus au football de la province.
Cette somme a été prélevée sur les recettes de l’ordre de 60.000 dollars US réalisées lors du match TP Mazembe-Mameladi Sun Downs du 23 septembre dernier comptant pour la 5ème journée, groupe A, de la phase des groupes de la 4ème Coupe de la confédération.
 
Le président de Lupopo sollicite le concours du gouverneur pour construire un stade
 
Le président du FC St Eloi Lupopo, Faustin Bokonda, a profité de l’occasion pour solliciter le concours du gouverneur Katumbi Chapwe pour la construction du stade Lupopo dans la commune de Lubumbashi. Les deux interlocuteurs ont mis à profit cette occasion pour évoquer plusieurs points ayant trait à la relance du sport au Katanga et de faire des équipes de football de véritables entités de production capables de s’auto-suffire.
Au sortir de l’audience, M. Faustin Bokanda a déclaré à la presse qu’il s’est fixé deux priorités à la tête de St Eloi Lupopo, à savoir construire l’infrastructure de l’équipe et gagner le titre de l’Entente urbaine de football de Lubumbashi en vue d’accéder à la compétition nationale et continentale par la suite.

Le Signal du Continent
Avec l'ACP et l'APA
 
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