1.230.000 porteurs du Sida en RDC

Publié le par Cornelis Nlandu-Tsasa


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Quotidien du lundi 26 novembre 2007
  
 
RDC – INFOS NATIONALES
  
1.230.000 personnes vivent avec le VIH/SIDA en RD Congo
 
Kinshasa - Les cas de SIDA signalés chez les adultes et enfants de 0 à 49 ans en République démocratique du Congo (RDC) sont au nombre de 1.230.000 provisoirement, signale le bilan provisoire établi par le ministère des Droits Humains, reçu vendredi. 
La source a précisé que le nombre de décès dus au SIDA chez cette catégorie des personnes a été de 107.720 personnes, avant d’ajouter que le nombre de femmes enceintes vivants avec le VIH/SIDA est estimé à 134.270 dames. 
La source souligne par ailleurs que le bilan des orphelins dus au SIDA se présente à 430.000 et que des efforts sont déployés au niveau du gouvernement pour contribuer à l’atténuation de l’impact socio-économique du VIH/SIDA sur l’individu, la famille et la communauté, par le renforcement de la réponse du secteur des Droits Humains au SIDA.
 
Etienne Tshisekedi en Afrique du Sud
 
etienne-tshisekedi-wa-mulumba.jpgKinshasa - Le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, séjourne actuellement en Afrique du Sud pour un contrôle médical. Son conseiller politique, Joseph Mukendi wa Mulumba, l’a affirmé dans une intervention sur les antennes d’une radio locale, pour couper court à certaines rumeurs sur la personne du leader de l’UDPS.
C’est à la demande de ses médecins locaux à Kinshasa qu’il s’est déplacé à cette fin pour l’Afrique du Sud, a ajouté M. Mukendi, précisant que c’est le mois dernier que Etienne Tshisekedi devait normalement s’y rendre en vue de ce contrôle.
Le leader de l’UDPS a récemment lancé à Kinshasa la campagne d’organisation du premier congrès de cette formation politique prévue prochainement dans la capitale.
 
Calme précaire au Nord-Kivu après trois jour de violents affrontements
 
Goma - Un calme précaire régnait samedi dans la province du Nord-Kivu, après trois jours de combats entre l’armée et des soldats insurgés ralliés à l’ex-général Laurent Nkundabatware que les forces régulières semblent décidées à désarmer de force, annonce une dépêche de l’AFP citée par l’APA.
«La situation est relativement calme ce matin», a déclaré le colonel Jean-Claude Mosala, commandant des Forces armées de la RDC (FARDC) dans le secteur de Rugari, à 30 km de Goma, chef-lieu de la province.
«Vendredi vers 20 heures, les insurgés ont lancé des roquettes en direction de la population à Rugari. Selon nos premières informations, une femme est morte et un homme a été blessé», a-t-il ajouté, précisant que ces «informations» étaient en cours de vérification.
Jeudi et vendredi, au lendemain d’une attaque des insurgés sur la ville de Rutshuru (plus de 50 km de Goma), d’intenses combats à l’arme lourde se sont déroulés dans les collines de Rugari.
Les soldats loyalistes avaient pour objectif de «déloger des insurgés», installés dans ce secteur depuis plus de deux mois, pour sécuriser l’axe routier menant de Goma à Rutshuru, a expliqué le colonel. Il a précisé que ses hommes tenaient le village de Rugari, mais que les insurgés étaient toujours «sur les collines surplombant» cette localité.
A quelques kilomètres au Nord, dans les collines de Kokwe et Bukima, à l’Est du camp militaire de Rumangabo, où des accrochages ont été signalés vendredi, aucun combat n’a été rapporté samedi, a indiqué le colonel Joseph Tokolonga, basé à Rumangabo.
Les FARDC ont affirmé n’avoir encore «aucun bilan» de ces derniers combats. De son côté, la Mission de l’ONU en RDC (Monuc) n’a rapporté aucun nouvel incident depuis vendredi soir. Ses troupes au Nord-Kivu - où sont positionnés 4.500 de ses 17.600 Casques bleus - sont toujours en état d’alerte, mais ne sont pas intervenues ces deux derniers jours.
Le camp Nkunda a affirmé vendredi qu’en dépit d’intenses «bombardements», les FARDC n’étaient pas parvenues à les déloger du secteur de Rugari. Après trois mois de crise, qui ont entraîné le déplacement forcé de dizaines de milliers de civils, le chef de l’armée congolaise s’est dit mercredi déterminé à mettre fin à «l’aventure de Nkunda».
Trois blindés sont récemment arrivés à Goma et quatre autres pourraient rapidement y être acheminés, pour renforcer la sécurisation de la ville. Une quantité importante de munitions et d’armes automatiques a aussi été livrée aux FARDC en novembre, selon des sources sécuritaires occidentales.
FARDC et Monuc ont annoncé la préparation d’opérations militaires pour désarmer de force les insurgés, sans toutefois fixer d’échéance précise. Les FARDC - qui ont reçu en octobre le feu vert du président Joseph Kabila pour désarmer les soldats dissidents d’ici à la fin de l’année - semblent cette fois «déterminées à en finir avec Nkunda», mais il est difficile de savoir quand précisément sera lancée une offensive d’envergure, selon un observateur basé au Nord-Kivu. Et si la Monuc participe à la préparation de plans militaires, elle n’a pas clairement indiqué si elle prendrait part aux opérations elle-mêmes, en dehors de l’habituel soutien logistique apporté aux FARDC.
 
 
PROVINCES
 
Une femme se suicide au marché central de Kinshasa
 
Kinshasa - Une femme non autrement identifiée avec une grossesse à terme, la quarantaine d’âge révolue, s’est donnée la semaine dernière la mort, en buvant Congo0799.jpgDE l’eau de javel, au grand marché de Kinshasa. Selon Nelly Kabwe auprès de qui la victime a acheté le produit, cette dernière s’était renseignée sur les effets de l’eau de javel dans le corps humain.
Après échange, l’acheteuse lui avait confié les difficultés auxquelles elle se butait dans sa vie. Après l’avoir encouragée de tenir bon, la vendeuse et sa voisine l’ont dissuadée de ne pas se faire du tort. Contre toute attente, elle a bu ce produit.
Interrogée par les enquêteurs, la vendeuse a laissé entendre que l’infortunée était désespérée du fait que sa famille l’avait rejetée, car l’auteur de sa grossesse était inconnu et que personne n’allait la prendre en charge avec le bébé qui allait naître.
 
Des cas de viols à répétition à Baraka
 
Fizi - La société civile basée à Baraka, territoire de Fizi, au Sud-Kivu, dénoncent des cas des viols opérés par des bandes armées dans cette partie du pays. Selon la source, ces opérations s’effectuent dans des maisons des paisibles citoyens, malgré des multiples patrouilles menées par des éléments de la Police nationale congolaise (PNC). Elle précise que dans leur passage, ces malfrats emportent l’argent ainsi que d’autres biens de valeur.
Bien qu’appréhendés et mis en détention pour besoin d’enquête, poursuit la source, le lendemain on les voit libres, circulant dans les rues sous le regard impuissant des victimes. Pour les responsables de la PNC locale, quatre personnes arrêtées dernièrement et accusées de viols ont été relâchées faute des preuves.
 
L’insécurité refait surface à Barumbu
 
Kinshasa - Les habitants de la commune de Barumbu, singulièrement ceux du quartier Libulu, aux environs de la paroisse Saint Paul, se plaignent depuis ces derniers temps de vols à main armée et autres exactions perpétrés par des groupes des bandits opérant pendant des heures tardives, surtout les samedi et dimanche.
Ces inciviques ravissent souvent des bijoux, des montres, des chaussures, des appareils cellulaires et autres biens de valeur aux paisibles citoyens revenant des deuils ou d’autres manifestations organisées au sein de la paroisse, ont rapporté des témoins, samedi.
En attendant que des mesures sécuritaires soient prises par l’autorité, les habitants de ce quartier veulent s’organiser en comité d’autodéfense populaire, en vue de mettre fin à l’activisme de ces bandits.
 
Les agents de l’aéroport de Mbuji-Mayi accusés de « passeurs » des pierres précieuses
 
Mbuji-Mayi - Les agents de certains services oeuvrant à l’aéroport de Bipemba à Mbuji-Mayi sont parfois utilisés comme « passeurs » de pierres précieuses et de colis non déclarés, a-t-on constaté.
C’est dans cette optique que le chef de la brigade anti-fraude locale, Biayi Kalala, a présidé récemment une séance de travail à l’intention de ses collaborateurs et agents des services de l’aéroport de Mbuji-Mayi. Selon lui, cette réunion a été une occasion pour prodiguer des conseils à ces agents pour qu’ils ne tombent pas dans des pièges de la corruption.
Il a aussi été question du renforcement des mesures de surveillance à travers l’aéroport pour juguler ces manœuvres, a-t-il indiqué. Son assistant chargé des opérations, Joseph Kabeya Mukendi, a fait savoir, pour le compléter, que l’auto-surveillance est le seul système que l’anti-fraude exploite pour sa crédibilité dans l’exercice de ses activités.
La permutation, la suspension et la révocation constituent les seules mesures disciplinaires que l’on peut infliger à un agent d’anti-fraude en cas de flagrance, a-t-il conclu.
 
Un chèque de152 millions de FC pour le transport des enseignants de Kinshasa
 
franc-cogolais.jpgKinshasa – Le gouvernement provincial de Kinshasa a, par le biais de la ministre provinciale de l’Education, de l’Information, de la Condition Féminine et de la Famille, Thérèse Olenga Kalonda, remis vendredi un chèque d’une valeur de 152 millions de francs congolais, soit un équivalant de 300.000 dollars, au titre d’appui aux frais de transport des enseignants de la capitale.
Thérèse Olenga Kalonda a indiqué que ce geste est un imprévu majeur dans le budget de la ville. Mais en sa qualité d’un ancien enseignant, le maire de Kinshasa, André Kimbuta Yango, a pris à cœur les peines qu’endurent les enseignants de Kinshasa.
Les enseignants de la ville de Kinshasa ont déjà touché au total 304 millions de francs congolais de l’administration urbaine sur un montant global de 700 millions de francs congolais alloués au transport de plus de 31.538 enseignants de la capitale durant l’année scolaire 2007-2008.
 
 
ECONOMIE
 
La MIBA évaluée à plus de 10 milliards USD
 
Kinshasa – La valeur de la Minière de Bakwanga (MIBA) est estimée à plus de 10 milliards de dollars en raison de ses «réserves géologiques certaines», a affirmé vendredi à Kinshasa la ministre du Portefeuille, Jeanine Mabunda Lioko. Elle s’exprimait devant les sénateurs à la suite d’une question orale initiée par le sénateur Mutamba Dibwe.
Elle a également pris en considération les réserves confirmées de la société minière congolaise avec un volume de 70 millions de carats évalués à près d’1 milliard USD du polygone minier (40 km²). 
Pour accréditer la revalorisation de la MIBA, Jeanine Mabunda a fait aussi une référence détaillée au reste des gisements contenus dans la concession de 78.000 km². Cette dernière renferme, en dehors du mythique diamant, le nickel chrome, les massifs kimberlitiques, l’or et le fer, a-t-elle précisé.
La ministre du Portefeuille a évalué à environ 100 millions les besoins d’investissements représentant ainsi les 10 % de la valeur du polygone minier dans le cadre de la relance des activités de la MIBA.
Le type d’emprunts à moyen et long recherché par le gouvernement, a-t-elle dit, va consister à respecter «l’équilibre financier minimum pour l’acquisition des investissements et cela, auprès des bailleurs de fonds crédibles en vue d’endiguer ce syndrome du soupçon dès qu’un montage financier s’opère à la MIBA».
Jeanine Mabunda Lioko a rappelé que le dossier MIBA a été examiné par le gouvernement «dans un contexte de crise violente ayant entraîné la paralysie de l’outil de travail». «Il y avait également une tentative de prise de contrôle hostile de la part de l’actionnaire minoritaire (SIBEKA) de 20 % des actions de l’Etat pour 50 millions de dollars américains», a-t-elle souligné.
Le ministère des Finances et celui du Budget ont avalisé la transaction d’une créance vendue à M.De Moerloose, laquelle est «légale dans tout le cas», a confié la ministre. Le montant global de cette transaction est de 20 millions USD au titre de cession de créance en vue notamment d’éteindre le dossier judiciaire ouvert à Bruxelles devant la justice qui s’apprêtait à déclarer la faillite de la MIBA.
 
L’exploitation de l’uranium va rapporter des milliards USD à la RDC, selon le sénateur Nyarugabo
 
Mining-Equipment.jpgKinshasa – Le sénateur Moïse Nyarugabo a appelé samedi le gouvernement à exploiter rationnellement l’uranium «comme une ressource naturelle» dont est dotée la RDC. «Il est question simplement de bien gérer cette ressource pour protéger la population et l’environnement», a-t-il indiqué dans une entrevue.
«L’uranium est un produit dangereux, un minerai qui coûte excessivement cher qu’on peut facilement encadrer, exploiter et gagner des millions, des milliards de dollars pour la nation», a confié le sénateur Nyarugabo.
Intervenant, devant le Sénat, dans le cadre d’une question orale adressée aux ministres des Mines et du Portefeuille, il a soutenu qu’« il n’y a jamais eu de loi ni d'acte réglementaire qui empêche l’exploitation de l’uranium et la vente de ce minerai» en RDC.
Moïse Nyarugabo a fait état des sociétés prêtes à signer des contrats avec le gouvernement congolais, à l’instar de celles intéressées à l’exploitation des diamants, du cuivre, du cobalt et des autres produits miniers. «Ces sociétés existent; c’est question de négocier avec elles et de signer de bons contrats», a-t-il souligné lors de la séance plénière dirigée vendredi par le président de la chambre haute du Parlement, Léon Kengo wa Dondo.
«Si nous avons des contrats avec des sociétés appropriées, bien équipées et spécialisées dans l’uranium, non seulement nous allons gagner de l’argent, non seulement nous n’aurons plus à voir des victimes de l’irradiation au niveau de la population mais aussi il y aura la traçabilité», a-t-il noté.
«La question que nous nous posons est celle de savoir pourquoi l’uranium est devenu, chez nous, un produit presque prohibé; c’est comme si parler de l’uranium, c’est devenu une infraction, un pêché, un sujet tabou», a-t-il dit.
«Lorsque nous regardons autour de nous, on exploite l’uranium au Tchad, au Gabon, au Niger, en Afrique du Sud», a-t-il argué, ajoutant que les Etats-Unis d’Amérique, le Canada, la Chine exploitent au grand jour «ce produit très recherché» par beaucoup de preneurs.
Il a relevé que «dans la psychologie de tout le monde, lors qu’on parle de l’uranium, on voit uniquement la bombe atomique, on voit tous ces pays auxquels il est reproché de développer les activités des armes nucléaires». L’uranium, a-t-il affirmé est «une grande source d’énergie» vers laquelle vont se retourner beaucoup de pays avec les problèmes d’épuisement ou de prix des produits pétroliers.
Ce produit stratégique est utilisé dans l’invention, la conception, la production des médicaments et des appareils sanitaires, a expliqué M. Nyarugabo, affirmant que la signature des contrats fiables d’exploitation va permettre de «mettre fin à l’exploitation clandestine et anarchique de ce minerai» sur le site fermé de Shinkolobwe et ses environs ou ailleurs dans la province du Katanga.
Avant l’indépendance de l’ex-Congo Léopoldville, les Belges avaient bétonné les gisements d’uranium qui exigeaient suffisamment des financements pour bien l’exploiter, de manière à ne pas exposer la population, a-t-il rappelé.
 
Augmentation du prix  de la course de taxi à Matadi
 
Matadi - Le prix de la course de taxi inter-communes dans la ville de Matadi vient d’être revu à la hausse, passant de 200 à 250 francs congolais, soit une augmentation de l’ordre de 25 pour cent, à l’issue d’une réunion de concertation tripartite mairie-propriétaires des voitures-ACCO (Association des chauffeurs du Congo)/Bas-Congo, présidée dernièrement par l’autorité urbaine, Jean-Marc Nzeyidio Lukombo.
Cette augmentation du prix de la course de taxi est consécutive au réajustement du coût du litre d’essence dans les stations services, qui est passé de 580 à 610 francs congolais.
 
 
AFRIQUE
 
Clôture du sommet du Commonwealth à Kampala
 
Kinshasa - La cérémonie de clôture du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du Commonwealth (53 pays) est intervenue dimanche à Kampala après trois jours de débats consacrés notamment au changement climatique et aux règles du commerce international, ont indiqué des stations de radio étrangères captées à Kinshasa dimanche.
La cérémonie s’est déroulée dans le grand hôtel de Munyonyo, situé sur les rives du lac Victoria dans la banlieue de la capitale ougandaise. La Reine d'Angleterre, Elisabeth II, chef du Commonwealth, avait ouvert le sommet vendredi, avant de quitter l'Ouganda samedi. Ce sommet aura été marqué par la suspension jeudi par le CMAG (Groupe ministériel d'action du Commonwealth) du Pakistan, "en attendant la restauration de la démocratie et de l'autorité de la loi". Islamabad a vigoureusement réagi vendredi à cette suspension, la jugeant "injustifiée" et "pas raisonnable". 
Le Commonwealth - qui regroupe notamment le Royaume-Uni et la plupart de ses anciennes colonies - avait déjà suspendu le Pakistan pendant cinq ans, après le coup d'Etat par lequel le général Musharraf s'était hissé au pouvoir en 1999. En 2006, l'organisation avait suspendu les îles Fidji à la suite d'un coup d'Etat et en 2002 le Zimbabwe, qui a, depuis, quitté le Commonwealth.
Le changement climatique était aussi l'un des thèmes de ce sommet. Mais les leaders ont échoué samedi à adopter une position commune sur des objectifs contraignants de réduction des émissions de gaz à effet de serre en vue de la conférence de l'ONU sur le climat à Bali, du 3 au 14 décembre. Le Commonwealth rassemble des grandes puissances (Grande-Bretagne, Canada, Australie, Inde) mais aussi 32 petits Etats. 
 
Des rebelles du Darfour menacent les Casques bleus chinois
 
Soudan-Darfour-Soldat-UA-Refugies-3juin2005-1-2.jpgKinshasa - Un important groupe rebelle du Darfour a menacé dimanche d'attaquer des Casques bleus chinois au lendemain de leur arrivée pour préparer le déploiement d'une force ONU-Union africaine dans cette région de l'ouest du Soudan, en guerre civile, ont constaté des médias internationaux reçus à Kinshasa dimanche. 
"Notre position est claire, les Chinois ne viennent pas pour la paix et il faut qu'ils repartent immédiatement", a déclaré à la presse Abdel Aziz el-Nur Asher, un commandant du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) cité par ces sources. "Sinon, nous considérerons les soldats chinois comme faisant partie des forces du gouvernement et nous agirons en conséquence", a menacé ce commandant qui est l'un des frères du chef du JEM, Khalil Ibrahim. Une avant-garde de 135 soldats du génie chinois, sur un total de 315 prévus, est arrivée samedi au Darfour, dans la perspective du déploiement, l'an prochain, de la force de paix mixte Nations Unies/Union africaine (Unamid).
 
 
SPORTS
 
La RDC dans le même groupe que l’Egypte, le Malawi et le Djibouti
 
Kinshasa - La RD Congo se retrouve dans le groupe 12 avec l’Egypte, le Malawi et le Djibouti, telle a été la sanction du tirage au sort de la CAN jumelée avec la Coupe du monde 2010 qui a eu lieu hier à Durban en Afrique du Sud, pays organisateur. La Coupe d’Afrique des Nations 2010, signale-t-on, aura lieu en Angola. Le premier du 2ème tour sera qualifié au mondial et les trois premiers de chaque groupe du 2ème tour joueront la CAN en Angola.
 
Sfaxien sacré champion de la Confédération en battant (1-0) El Merriekh
 
Kinshasa - Le CS Sfaxien de la Tunisie a été sacré champion de la 4ème édition de la Coupe de la Confédération en battant El Merriekh du Soudan par 1-0, samedi 24 novembre 2007 à Sfax. A l’aller, l’équipe chère à notre compatriote Lelo Mbele avait déjà battu El Merriekh par 4-2 au Soudan.
La Tunisie signe ainsi le doublé en remportant deux trophées cette année après la victoire de l’Etoile sportive du Sahel en Ligue des champions, il y a deux semaines. Il est à rappeler également que c’est la deuxième fois que le CS Sfaxien gagne ce trophée avec à son sein un Congolais à la personne de Kasongo Korando.
 
Motema Pembe et Amazone en finale de la Coupe Super champion de Kinshasa
 
Kinshasa - Le DC Motema Pembe et l’US Amazone vont se retrouver en finale de la Coupe super champion de Kinshasa mercredi 28 novembre prochain après avoir débarqué respectivement CIEJ Salongo (1-0) et l’AS Elonga (2-1) dimanche au stade des Martyrs, en match comptant pour la 2ème journée. L’unique but de DC Motema Pembe a été l’œuvre de Ambua à la 36ème minute sur passe de Bokanga.
Pour l’US Amazone, ses deux réalisations ont été réussies par le seul Kalala Kabongo (40ème, 43ème minutes) tandis que le but de l’AS Elonga a été l’œuvre de Bobo Miansi à la 81ème minute sur penalty.
Vendredi dernier en première journée, l’AS Elonga avait éliminé au stade Tata Raphaël le FC Canon de 13 de N’Djili aux tirs au but (4-3) après un nul de 1-1. Buts de Mpongo Mpiana (20ème) pour l’AS Elonga et de Wanet Leba (89ème) sur penalty.
En premier match, Kin City FC était tombé devant CEF Salongo par 0-2, buts de Mpungu (25ème sur penalty et 40ème minutes).
 
Le Signal du Continent
Avec l’ACP et l’APA

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